CE QUE SUR TERRE DIEU UNIT
ENTERREMENT Enterrement d'une épouse
CE QUE SUR TERRE DIEU UNIT Was Gott zusammen hat gefügt Mélodie : Wenn mein Stündlein vorhanden ist
1. Ce que sur terre Dieu unit, Nul ne doit le défaire. C'est ta parole qui le dit, Qui me console, ô Père. De ta main me vient cette croix Que tu m'envoies, que je reçois, Qu'il faut bien que je porte.
2. L'épouse que tu m'as donnée, Seigneur, tu la rappelles. A ton heure elle est décédée, Tu la savais fidèle. Mais, Dieu, tu as brisé l'union Fondée par ta bénédiction, Et seul ici je reste.
3. Tout ce que Dieu a décidé S'accomplit à tout âge. Je ne peux rien lui reprocher Il est Dieu, seul il juge. Et quoique la mort m'ait blessé, Je ne me sens pas délaissé, Je sais que Dieu me mène.
4 (6). Repose en paix dans ton tombeau, Après tant de souffrances. Jésus t'appellera bientôt, Telle est mon assurance. Il louera ta fidélité. L'amour, la beauté, la bonté Que tu montras sur terre.
5 (7). Pour l'amour dont tu m'as aimé Je veux aimer de même Les enfants que tu m'as donnés, Qui sont ma chair, mon âme. Je veux les garder près de moi, Et puisqu'ils me sont nés de toi, Je veux être un bon père. 6 (8). Dieu, donne-moi la paix du cœur Et le repos de l'âme. Tu sais que grande est ma douleur D'avoir perdu ma femme. Pour elle je te dis merci, Pour ses dons, ses talents aussi, Pour sa douceur, son rire.
7 (9). Aimez-vous, mes amis, ici ! Songez, la vie est courte. Aimez-vous , laissez les soucis, Suivez, joyeux, vos routes. N'attendez pas qu'il soit trop tard, Que meure la meilleur part, Pour vous aimer sur terre.
8 (10). Soyez aimants dans votre union, Surtout dans la vieillesse. Et démontrez votre affection, Comme en votre jeunesse. Au ciel vous pourrez vous revoir, Vous retrouver et recevoir Le prix que Dieu vous donne. Texte Was Gott zusammen hat gefügt Sammlung Geistlicher Lieder Bouxwiller 1783, n° 835 fr. : Yves Kéler 1.10.2010
Mélodie Wenn mein Stündlein vorhanden ist Francfort - Main 1569, Strasbourg 1616 RA 485, EG 522
ou: Du Lebensbrot, Herr Jesu Christ Peter Sohren, 1668, Halle 1704, dans Geistreiches Gesangbuch, édité par Freylinghausen à Halle 1704
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