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JE MEURS TOUS LES JOURS : L’EXISTENCE Ich sterbe täglich und mein Leben
JE MEURS TOUS LES JOURS : L’EXISTENCE tt
Ich sterbe täglich und mein Leben
Benjamin Schmolck
Mélodie :Wer nur den lieben Gott lässt walten
1. Je meurs tous les jours : l’existence Court sans arrêt vers le tombeau. Qui peut me donner l’assurance Que demain je vivrai encor ? Le temps s’en va, la mort s’en vient, Ah ! si j’étais, oui, prêt enfin.
2. Un homme à qui plait l’injustice Est mûr pour descendre au tombeau. La pomme, pour le ver propice, A la fin tombe sûrement La vieille alliance le dit bien, Mon corps est une morgue enfin.
3. Au soir souvent les choses changent De ce qu’était le frais matin. J’ai encor un pied sur la terre, Quand l’autre est déjà dans le zinc. Il n’y a qu’un pas jusqu’à l’endroit Où mon corps aux vers restera.
4. La mort n’envoie pas de message, Elle vient sans s’être annoncée Et nous appelle au grand passage : Heureux qui s’y est préparé, Car le malheur ou le bonheur Ne tiennent qu’à l’instant et l’heur’.
5. Seigneur du ciel, mon existence Ma vie, ma mort, sont en tes mains, Et combien longue est ma distance Reste inconnu, je n’en sais rien. Fais qu’à la cloche chaque coup Me dise : ta vie vient à bout.
6. Car d’un seul coup- la note est brève- Quand chute et mort sont réunies Ta main de Père, ô Dieu, m’achève Et m’inclut dans la mort du Christ. Car si le corps retombe au sol, Par Christ mon âme monte au ciel.
7.Je ne pourrai là plus rien dire, Quand se cloront la bouche et l’œil. Je prie donc en mes jours valides : Seigneur ,je me remets au seuil, Et si mes lèvres sont fermées, Le sang du Christ criera pour moi.
8. Je ne bénis plus ma famille, Bénis-la, toi, Seigneur, pour moi. Et si leurs larmes sont amères, Consolateur, vois leur émoi, Et que le cri des délaissés Soit adouci, mon Dieu, par toi.
9. Et quand le dernier coup me touche, Alors pour moi ouvre le ciel. Et raccourcis ce que je souffre, Puis prends-moi au règne éternel. Mon départ sera sans douleur, Rapide, mais dans le bonheur. |
7. Vielleicht kann ich kein Wort mehr sagen,
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Texte Ich sterbe täglich und mein Leben Benjamin Schmolck – Ev. Gesangbuch Pommern 1896 fr. : Yves Kéler 23.3.2017, Bischwiller
Mélodie Wer nur den lieben Gott Lässt walten Georg Neumark 1641, 1657 (1621-1681) RA 454, EG 369 fr. : Je te contemple, o splendeur sainte LP 129 Splendeur et gloire sur la terre NCTC 189, deest ARC, ALL 33/18 Seigneur, reçois, Seigneur pardonne NCTC 270, ARC 407, ALL 43/04
Le texte Il est de Benjamin Schmolck, célèbre auteur de livres de prière et de nombreux chants de type luthérien, influencés par le piétisme. Ici le thème est : dès cette vie je meurs au monde avec le Chris, illustrant la parole de St Paul aux Corinthiens 15/31 : « Bei unserm Ruhm, den ich inChristo habe, unsern Herrn, ich sterbe täglich. »Nous sommes sans cesse en péril sur cette terre. C’est un des effets de la vieille alliance, que l’homme meure et retourne à la terre du tombeau, str. 2. Mais avec le Christ, je marche déjà dans la vie, str. 6. Si à ma mort je ne vois plus ni ne peux parler, je prie dès maintenant, achève paternellement mon cours, et que Jésus vienne m’assister en médiateur : les strophes 67 à 9 expriment cela magnifiquement. Schmolck était un grand poète. |
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Mélodie Wer nur den lieben Gott Lässt walten
Georg Neumark 1641, 1657 (1621-1681)
RA 454, EG 369
fr. : Je te contemple, o splendeur sainte
LP 129
Splendeur et gloire sur la terre
NCTC 189, deest ARC, ALL 33/18
Seigneur, reçois, Seigneur pardonne
NCTC 270, ARC 407, ALL 43/04