Récupération de chants anciens
LAISSEZ FLOTTER LES ENSEIGNES
Weit laßt die Fahnen wehen
Anonyme 1914-18
Mélodie : Weit laßt die Fahnen wehen
1. Laissez flotter les enseignes, Nous passons à l’attaque Comme les lansquenets Que les enfants perdus. A l’assaut se distinguent, Nous suivrons groupés.
2. Nous escaladons les murs, Nous détruisons les tours Et entrons dans la ville. Qui veut nous empêcher d’avancer, Contre nous se dresser, Qu’il soit au diable.
3. Dedans nous attendent, La ville une fois prise, Des pierres et de l’or. Ah ! la vie est joyeuse Dans notre camp Avec du vin et des jeux de dés.
4. Serrons les rangs bien fermes, En avant pour la marche. Tombe qui tombera, N’en peut-il plus de la marche, Qu’il reprenne son souffle Au jour du jugement.
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1. Weit laßt die Fahnen wehen
2. Die Mauern wir erklettern
3. Es harren unser drinnen
4. Die Reihen fest geschlossen
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Texte Weit laßt die Fahnen wehen
Anonyme
aus einer Feldzeitung der „Westfront“ im ersten Weltkrieg (1914-1918)
fr. : Yves Kéler1.1.2017, Bischwiller
Mélodie Weit laßt die Fahnen wehen
Gustav Velten 1917
Le texte
Ce chant fait partie de la tradition historicisante du 19e siècle. Il remonte à la guerre de 14-18. Cette tradition était appréciée des nazis qui se sentaient dans le vent de l’histoire. Il dégage un autre trait du régime : le militarisme et le violence des moyens.
Est cité le « Verlorener Haufen – la masse perdue » qui part à l’attaque en premier et dont peu reviendront. L’expression rappelle celle des « enfants perdus » de l’époque napoléonienne, qui formaient la 1ère ligne d’attaque et qui, encaissant toute la première mitraille, mourait et était donc perdue.
La camaraderie des anciens lansquenets est rappelée, exaltant l’esprit de corps des unités modernes.