PANZERLIED CHANT DES BLINDES
QU IL VENTE QU IL NEIGE
Ob’s stürmt oder schneit
Oberleutnant Kurt Wiehle juin 1933
r Mélodie : Ob's stürmt oder schneit, d’après un chant de marins
1. Qu’il vente, qu’il neige, Que le soleil nous rie, Que le jour soit chaud, brûlant, Ou glacée la nuit. Poussiéreux sont les visages. L’esprit joyeux ; Notre char fonce Dans le vent de l’assaut.
2. Moteur tonnant, Rapide comme l’éclair, Contre l’adversaire, Abrités dans le char Devant les camarades, Au combat sommes seuls, Sommes seuls. Nous pénétrons loin Dans les rangs ennemis.
3. Quand l’armée ennemie Nos apparaît, Nous donnons pleins gaz En avant sur l’ennemi ! Que compte notre existence Pour l’armée de notre Reich Oui, l’armée du Reich ? Mourir pour l’Allemagne Est le plus grand honneur. L’ennemi nous retient. Nous en rions, Et les évitons, Et si des canons nous menacent Cachés dans le sable blond, Nous cherchons des routes Que nul n’a trouvées
5. Et si nous lâche La chance un jour Si nous rentrons plus Dans la patrie Si nous atteint une balle de mort, Oui, le destin fuit, Le char est notre tombeau d’airain. |
1. Ob's stürmt oder schneit,
2. Mit donnernden Motoren,
3. Wenn vor uns ein feindliches
4. Mit Sperren und Minen
5. Und läßt uns im Stich Zur Heimat zurück Trifft uns die Todes kugel Ja, Schicksal ab, Dann wird uns der Panzer ein ehernes Grab |
Texte Ob's stürmt oder schneit,
Oberleutnant Kurt Wiehle juin 1933
fr. : Yves Kéler 7.1.2017, Bischwiller
Mélodie Ob's stürmt oder schneit,
d’après un chant de marins
Le texte
(citation de WIKIPEDIA)
Le Panzerlied est l'un des chants les plus connus de la Wehrmacht. Il a été écrit en juin 1933 par l'Oberleutnant Kurt Wiehle alors que celui-ci se rendait à Königsbrück
(important camp d’exercice après Dresde). Wiehle a repris l'air d'une chanson de marins, en y mettant des paroles plus appropriées à un usage dans la « Panzerwaffe.- L’arme blindée » À l'époque, l'Allemagne développe clandestinement son armée en dépit des interdictions dues au traité de Versailles ; il est possible de considérer ce chant comme un reflet du réarmement allemand, qui était en plein essor à ce moment-là.
Le Panzerlied a gagné en célébrité après son interprétation dans le film La Bataille des Ardennes (en 1965) avec Robert Shaw1. Dans la version originale du film, les personnages parlent anglais, mais cela n'empêche pas le chant d'être interprété dans sa langue d'origine.
Dans la quatrième strophe, la référence aux canons ennemis « cachés dans le sable jaune » a probablement été ajoutée pendant la campagne de l'Afrika Korps de Rommel en Afrique du nord. En effet, en 1933, il aurait été difficile de prévoir que les Panzer combattraient dans un environnement désertique.
Le Panzerlied est toujours en usage aujourd'hui dans la Bundeswehr ainsi que dans les forces armées autrichiennes.
Il a été intégré au carnet de chant de la Légion étrangère avec d'autres paroles sous le titre de Képi blanc (à ne pas confondre avec Nos Képis Blancs écrits par Paule Nod, plus connus sous le titre Sous le Soleil Brulant d'Afrique), ainsi qu'au 501e régiment de Chars de Combat (La Marche des Chars) et a également été repris par l'armée chilienne2. De manière non officielle, il est utilisé par plusieurs unités motorisées et parachutistes dans l'armée italienne. On le retrouve aussi dans l'armée sud-coréenne, interprété en coréen comme chant de marche pour les unités blindées et motorisées.
L'air du Panzerlied sert d'hymne non officiel aux descendants d'Allemands en Namibie sous le titre de Das Südwesterlied (« Chant du sud-ouest ») ou Hart wie Kameldornholz (« Dur comme l'épine d'un chameau »).