VENEZ PRENDRE PLACE DEVANT LE DIEU JUSTE II Wir treten zum Beten Vor Gott dem Gerechten
ACTION DE GRÂCES
LOUANGE
VENEZ PRENDRE PLACE DEVANT LE DIEU JUSTE II
Wir treten zum Beten Vor Gott dem Gerechten
Mélodie :Wir treten zum Beten
O peuple fidèle
1. Venez prendre place Devant le Dieu juste, Il tient, car il règne, Un dur tribunal. Les méchants ne peuvent Pasasservir les croyants A Son grand nom la gloire : Il garde les siens.
2. Dans cette bataille Où Dieu nous assiste Le droit voulait, il devait Rester le vainqueur. A peine engagée, La bataille est remportée. Dieu, tu étais avec nous, Victoire est à toi !
3. Nous louons céleste Guide des batailles, Et prions : « Dieu, reste Toujours près de nous ; » Fais que ton Eglise Echappe aux menaces. A ton grand nom la gloire Délivre-nous, Dieu !
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1. Wir treten zum Beten
2. Im Streite zur Seite
3. Wir loben Dich oben,
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Texte Wir treten zum Beten Vor Gott dem Gerechten alt-niederländisches Danklied Dans Adeianus Valerius Niederlantsch Gedenk-Klanck Réécriture de Josef weyl 1877 fr. : Yves Kéler 3.5.2017, Bischwiller
Comparer avec „A l’honneur du Maître »
Mélodie Wir treten zum Beten Kremser ou Adeste fideles John Reading ?, avant 1681 , 1782 (1667-1764) frs : O peuple fidèle LP 101, NCTC 177, ARC 359, Alléluia 2005 32/22 alld : Herbei, o ihr Gläubigen EG 45
Le texte
Ici une version corrigée pour être chabtée sur IV 12f, 11/ 11.12 « Adeste fideles »
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Ce chant est d’origine néerlandaise. Titre original : « Wilt heden nu treden. »Il se trouve pour la prière fois dans un recueil de Adrianus Valerius « Nederlant-sche Gedenck-Clanck ». Le chant est né après la victoire des Hollandais sur l’Espagne à Turnhout en 1598 pendant la Guerre de 80 ans.
Cette guerre, qui dura de 1568 à 1648, prit fin avec les traités de Westphalie qui clôturent la Guerre de 30ans. Les Hollandais, devenus majoritairement calvinistes réussirent à se libérer de l’Espagne catholique de Philippe II et de ses successeurs. Les Hollandais avaient réussi à détruire la flotte espagnole près de Gibraltar, mettant fin à la puissance navale espagnole.
Le chant qui fut un temps célèbre avait disparu de l’usage et fut redécouvert au 19e siècle. Josef Weyl (1821-1895), issu d’une famille juive, le traduisit en allemand, sous le titre Wir trzten zum Beten vor Gott, dem Gerechtem ; » Eduard Kremser ( 1838-1914), compositeur et directeur de musique à Vienne, y plaça une musique qui rendit le chant très connu, promu par Guillaume II l’emperur, lui-même réformé. Le chant entra dans le grand Zapfenstreich, suite de chants militaires joués en l’honneur de l’empereur, et forma une partie de la religion civile impériale du « Trône et de l’autel ».
Au temps du national-socialisme, le chant fut employé volontairement dans les rassemblements de masse, pour leur donner une solennité à caractère religieux diffus. Par exemple, à Vienne, le 9 avril 1938, après le discours de Hitler après l’Anschluss : « Danach Niederländisches Danhgebet, gesungen vom Wiener Männergesangsverein. Die Nation singt mit . Bei der dritten Strophe läuten alle Glocken der Kirchen im Reichsgebiet. -Ensuite Chant d’action de grâces néerlandais , chanté par l’Union musicale des hommes de Vienne. La nation chante aussi . A la 3e strophe toutes les cloches des églises sonnent dans le territoire du Reich. »
Dieu, le juste devint une métaphore de la « Vorsehung Gottes- la Providence divine », comme un chant de résistance. On retrouve le chant dans cette intention dans les films « Fredericus Rex » et « Kolberg », une bataille de la Guerre de libération de 1813, ainsi que dans Stalingrad de 1993 par Joseph Vilsmaier .
Pendant ce temps les « Geusenlieder – chants des gueux », les révoltés hollandais, furent redécouverts par la résistance hollandaise et chantés contre l’occupant nazi.
En Angleterre et aux Etats-Unis le chant fit carrère en traduction anglaise : « We gather together », et devint une pièce du répertoire de Thzkgivings. Le chant est joué dans de nombreuses formes à cette occasion.
En Allemagne, à part le jour du « Serment solennel » de la Bundeswehr, il n’est plus très empoyé, probablement à cause de sa compromission nazie.