CHANT DES S.A 1923
T A1. TENDS MOI LA MAIN, CAMARADE
Kamerad, reich mir die Hände
Chant des S.A 1923
Mélodie : Kamerad, reich mir die Hände
1. Tends-moi la main, camarade Que nous soyons bien unis Si beaucoup nous attaquent, Que dure notre esprit ! Croix gammée, casque d’acier, Bandeau rouge-sang, Section d’assaut de Hitler, Voilà notre nom.
2. S’il y a des traitres, Payés par la juiverie, Nous avons su quoi faire Fidèles à notre patrie. Croix gammée, casque d’acier, Bandeau rouge-sang, Section d’assaut de Hitler, Voilà notre nom.
3. Vous allez reconnaître Ce qu’en nous vous perdez. Tends-moi la main, camarade, Tiens ce que nous avons juré. Au cœur l’esprit d’Hitler Ne doit pas sobrer Section d’assaut d’Hitler Biebtôt va se lever.
4. La brigade Ehrhardt Brise tout en petits morceaux; Gare à toi, gare à toi! Cochon d’ouvrier.
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1. Kamerad reich mir die Hände,
2. Hat man uns auch verraten, 3. Bald werd´t auch ihr erkennen, 4. Die Brigade Ehrhardt
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Texte Kamerad reich mir die Hände
Anonyme vers 1919
fr. : Yves Kéler Bischwiller
Mélodie Kamerad reich mir die Hände
Blue bell, Theodore F. Morse
Le texte
Ce texte anonyme, appelé chant de combat de la Brigade Ehrhardt, vers 1919, est placé sur la mélodie américaine d’un chant populaire de 1904 « Blue bell – Cloche bleue.» Dès avant la guerre le chant avait atteint la France, sous le nom d’Autourlourou. En 1914 suite à la déclaration de la guerre, le chant connut des réécritures martiales, en France sous le titre « Aux vrais poilus »La première version allemande, connue chez les corps-francs de la Baltique en novembre 1918. Les combattants de la Baltique emportèrent le chant quand ils furent appelés par la République démocatique deFranz Ebert, contre les spartakistes et les chômeurs, jusqu’à ce que le chant fût réécrit par la brigade Ehrhardt, dans sa forme la plus connue actuellement.
Après la suppression de la brigade Ehrhardt, les SA de la jeune NSDAP en firent leur chant de combat, en y glissant la plrase en y glissant la phrase de leur refrain : « Hakenkreuz am Stahlhelm – croix gammée au casque d’acier. » Allusion est faite à cette dissolution à la strophe 3 : « Bald werd´t auch ihr erkennen,Was ihr an uns verlor´n! – Bientôt vous reconnaîtrez ce que vous perdez avec nous. » Plus tard le chant fut remplacé par le Horst-Wessel-Lied. (d’après WIKIPEDIA)
Le cochon d’ouvrier à la fin désigne le spartakiste et le chômeur révolutionnaire rouge de la révolution à caractère socialo-communiste de 1918-19. Il ne s’agit pas des ouvriers en général, auxquels la NSDAP ( Parti national-socialiste allemand des ouvriers) s’adressait d’abord.
Le texte est difficile à traduire avec des rimes, car trop touffu. Si on veut garder le sens, il faut se contenter d’assonances ou du simple rythme de la phrase.