LES ALLEMANDS ET LE FÜHRER
LES ALLEMANDS SONT PRÊTS A MARCHER
Wir deutschen stehen marschbereit
Mélodie : Wir Deutschen stehen marschbereit
1. les Allemands sont prêts à marcher Main dans la main, serrés, Indifférents où cela va, C’est pour notre patrie.
Refrain Fidèles nous marchons, Le Führer va devant. Nous ne capitulons pas Devant un tyran.
3. Brillante est notre baillonette, Eclatant le fusil. Pour le sang, le sol, Nous résistons à chaque ennemi. Refrain
4. Pas chaque balle n’atteint au coeur Tête haute, ma chérie, tête haute, Reste forte, ma mie, tel l’acier et l’airain : Bientôt nous serons libérés. Refrain
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1. Wir Deutschen stehen marschbereit,
Vor einem Welttyrann. :|
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Texte Wir Deutschen stehen marschbereit
Auteur ?
fr. : Yves Kéler 4.12017, Bischwiller
Mélodie Wir Deutschen stehen marschbereit
Compositeur ?
Le texte
Ce chant de marche est probablement d’avant la guerre et exprime la volonté national-socialiste première de libérer l’Allemagne du joug des Welttyrannen-les tyrans mondiaux que sont le capital et les juifs. Tous suivent le Führer.
(citation de Wikipedia).
Ce titre est donné à Hitler dans le cadre de la NSDAP dès 1921, date de la création du parti. Après le vote de la loi des pleins pouvoirs de 1933, la liquidation des partis politiques concurrents puis le vote de la loi instituant l'unicité du Parti et de l'État, Hitler, déjà chancelier fédéral (Reichskanzler) et Führer du parti devient de facto la même année le Führer de l'État et du peuple allemand
À la mort du président Hindenburg début août 1934, Hitler assure les fonctions de chef de l'État après autorisation du Conseil des ministres, avec le titre de Führer du Reich en détournant un article de la constitution de Weimar qui confie l'intérim présidentiel au chancelier après avoir refusé de se faire élire président du Reich « par déférence » envers Hindenburg. Après le plébiscite d'août 1934 qui recueille 89 % des voix, Hitler devient ainsi, en fait et en droit, le chef de l'Allemagne autant que le chef du gouvernement. (fin de citation)
Les nazis n’ont pas compris que le système allait vers la tyrannie qu’ils dénoncent. Le mythe de la liberté par le Führerprinzip a tenu longtemps en Allemagne, jusqu’au moment où chacun voyait qu’on allait vers la défaite, le Führerprinzip amenant Hitler à commettre de lourdes erreurs. Après la déclaration de guerre de l’Allemagne aux Etats-unis, Rommel écrit : « la guerre est perdue. Nous ne pouvons pas combattre la terre entière. »