SOUFFRANCE
EPREUVE
ENTERREMENT
2e, 3e chant du culte d’enterrement
CONFIE A DIEU TA ROUTE
(Befiehl du deine Wege )
Charles Dombre 1935
Mélodie: Herzlich tut mich verlangen
= O Haupt voll Blut und Wunden
Valet will ich dir geben (Mariages)
Befiehl du deine Wege Gesius
alld: Befiehl du dein Wege
1. Confie à Dieu ta route: str 1: Befiehl du deine Wege
Dieu sait ce qu’il te faut.
Jamais le moindre doute
Ne le prend en défaut.
Quand à travers l’espace
Il guide astres et vents,
Ne crois-tu pas qu’il trace
La route à ses enfants ?
2. Tout chemin qu’on t’impose str 4: Weg hast du allewegen
Peut devenir le sien ;
Chaque jour il dispose
De quelque autre moyen.
Il vient, tout est lumière,
Il dit, tout est bienfait !
Nul ne met de barrière
A ce que sa main fait.
3. Consens à lui remettre str 8/ Ihn, ihn lass tun und walten
Le poids de ton souci.
Il règne, il est le Maître,
Maintenant et ici.
Captif, pendant tes veilles,
De vingt soins superflus,
Bientôt tu t’émerveilles
De voir qu’ils ne sont plus !
4. Mais peut-être une crainte str 9: Er wird zwar eine Weile
Te fait gémir encor,
Te serre en son étreinte :
« Néglige-t-il mon sort ! »
Non ! garde l’espérance :
Dieu prépare en secret
La seule délivrance
A quoi tu n’es pas prêt !
5. Bénis, ô Dieu nos routes, str 12: Mach End, o Herr,
Nous les suivrons heureux, mach Ende
Car, toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres,
J’y marche par le foi :
Même au travers des ombres
Ils conduisent à toi !
Texte Confie à Dieu ta route
Charles Dombre 1935
d’après « Befiehl du deine Wege »
de Paul Gerhardt 1653/46
Texte complet en 5 strophes,
dans LP 308
d’après « Befiehl du deine Wege »
de Paul Gerhardt 1653/46
Texte ramené à 4 strophes
par suppression de le strophe 4,
dans NCTC 279, ARC 616, ALL 47/04
rév str 4 : Yves Kéler 3.11. 2007
Mélodie Herzlich tut mich verlangen
= O Haupt voll Blut und Wunden
Bartholomäus Gesius 1603
RA 429, EG 361
LP 308, NCTC 279, ARC 616, ALL 47/04
Cette mélodie s’adapte bien aux enterrements
ou Befiehl du deine Wege
Bartholomäus Gesius 1603
Arrangée par Georg Philipp Telemann 1730
EG 361
Cette mélodie s’adapte bien
aux enterrements :
elle a une tendresse, plus intime que :
O Haupt voll Blut und Wunden
ou Valet will ich dir geben
Melchior Teschner 1614
RA 483, EG 523
LP 144 , NCTC 203, ARC 483, ALL 34/11
Cette mélodie joyeuse s’adapte bien
aux mariages et aux baptêmes
Le texte
Le texte de ce chant est de Charles Dombre. Il a été composé en 1935, en prévision du Louange et Prière, dont Charles Dombre était un des collaborateurs au nom de l’Eglise Luthérienne de France.
Charles Dombre n’a pas traduit tout le chant de Gerhardt. Il en a repris certaines parties, pour développer le thème de la confiance : « Confie à Dieu ta route » que Gerhardt développe en 4 strophes : « Befiehl ; Dem Herren ; Dein ; Wege ».
La 1ère strophe de Dombre traduit la 1ère de Gerhardt.
La 2ème « « reprend la 4ème et la 5ème
La 3ème « « traduit la 2ème
La 4ème « « reprend la 9ème et la 10ème
La 5ème « « reprend la 1ère et la 12ème
Seules deux strophes sont réellement traduites, les autres reprennent les thèmes de Gerhardt. Néanmoins, le texte de Dombre est excellent en lui-même. Malheureusement on l’a mutilé d’une strophe, comme tant d’autres chants, dans NCTC et ses successeurs ARC et ALL. De plus, du fait de la pauvreté des livres français en cantiques d’enterrement, on en a fait une rengaine pour les cultes des funérailles, qui tend à rendre ce chant insupportable !
La mélodie
La traduction de ce chant peut servir pour le combat spirituel, la maladie et l’épreuve, ainsi que pour l’enterrement. Quoique on en abuse actuellement, vu la pauvreté des recueils de cantiques français en chants pour l’enterrement. Pour cet usage, la mélodie d’origine, Herzlich tut mich verlangen = Chef couvert de blessures est bonne. De même, la mélodie de Gesius est excellente.
Le chant peut aussi servir pour le mariage, ou le baptême. On peut faire un choix judicieux de strophes selon les circonstances. Pour ces actes et fêtes, on pourra employer avec bonheur « Valet will ich dir geben – Jésus sort de la tombe », qui donne un caractère joyeux au texte.