E. 04|05. JE MEURS DEJA ! DIEU ME DEMANDE (trad) Enterrement d’un ENFANT

ENTERREMENT D’UN ENFANT

           JE MEURS DEJA ! DIEU ME DEMANDE
             Ich sterbe schon ! o Glück! Ich sterbe

      Mélodie : Wer nur debn lieben Gott lässt walten
                     O Dass ich tausend Zungen Zungen

1. Je meurs déjà ! Dieu me demande :
    Ja vais vivre éternellement.
    Il m’ôte de ce pauvre monde,
    Pour m épargner le jugement.
    Le cours était bref de ma vie :
    Je meurs, je quitte. Bonne nuit !

2. Je meurs déjà ! La foi me garde,
    Je meurs en mon Sauveur Jésus.
    Mon père, ici rien qui m’attarde ,
    Le Père au ciel me prend chez lui.
    Entre ses mains j’ai tout remis,
    Mon corps, mon âme. Bonne nuit !

3. Je meurs déjà ! Mon Dieu m’élève
    A lui comme en une Ascension.
    Mais que ressent ma pauvre mère
    Qui m’a donné son affection ?
    Je veux te dire ici merci,
    Ma tendre mère. Bonne nuit !

4. Je meurs déjà ! Mais vous, mes proches,
    Qui m’êtes par le sang parents,
    Quand retentit pour moi la cloche,
    Ne pleurez pas : dès maintenant
    Dieu me fait voir au paradis
    Sa clarté douce. Bonne nuit !

5. Je meurs déjà ! La mort arrache
    Ma vie qui tout juste a fleuri.
    Il faut que tous les hommes sachent
    Qu’ils sont poussière, cendre, oubli,
    Et qu’ils se mettent en souci :
    L’éternité vient. Bonne nuit !

6. Je meurs déjà ! Que tous apprennent
    Qu’ils sont tout près de leur tombeau.
    N’attendez pas que vous surprennent
    La maladie, la mort, la faux.
    Préparez vos cœurs, vos esprits :
    Que Dieu vous soauve. Bonne nuit !

         Texte        Ich sterbe schon ! O Glück ich sterbe
                          Auteur non indiqué
         dans          Sammlung Geistlicher Lieder
                          Bouxwiller 1783, n° 827
                          fr. : Yves Kéler, 6.11.10

      Mélodie          Wer nur den lieben Gott Lässt walten  
                          Georg Neumark 1641, 1657 (1621-1681)
                          RA 454, EG 369
                          Frs : Je te contemple, o splendeur sainte
                                  LP 129
                                  Splendeur et gloire sur la terre
                                  NCTC 189, deest ARC, ALL 33/18
                                  Seigneur, reçois, Seigneur pardonne
                                  NCTC 270, ARC 407, ALL 43/04

                  ou :  O dass ich tausend Zungen hätte
                          (Lied Johann Mentzer 1704 (1658-1734)
                          mélodie : bei Balthazar König 1738, 1790
                          EKG 238, RA 337, EG 330
                          Frs : Oh! Que n’ai-je la voix de l’ange
                                  LP 79, deest NCTC, ARC, ALL    

LOUANGE
MISERICORDIAS DOMINI
(2ème dim après Pâques)
PSAUME 23 


           2e chant du culte

               L’ETERNEL EST MON BERGER, ALLELUIA

                                           Psaume 23

Antiennes :

1.   L’Eternel est mon berger, Alléluia,
      Je ne manquerai de rien, Alléluia ;          (Ps 23/1)

2 :  Je leur donnerai des bergers, Alléluia,
      Des bergers selon mon cœur, Alléluia.    (Jérémie 3/15)

3 :  Moi, je suis le bon Berger, Alléluia,
      Et je connais mes brebis, Alléluia           (Jean 10/11, 14)

Antienne 1, 2, 3  (tous)

I.         L’Eternel est mon berger, Alléluia,
           Je ne manquerai de rien, Alléluia.
II        Il me guide par les prairies, Alléluia, 
           ll me mène le long des eaux, Alléluia.  /
I          Il me rend la force et la joie, Alléluia,
           Me conduit par le droit chemin, Alléluia.
I + II   Pour la gloire de son saint nom, Alléluia,
           Pour l’honneur de sa majesté, Alléluia.  /

Antienne 1, 2, 3  (tous)

I          Si je marche dans la vallée, Alléluia,
           Si je sens l’ombre de la mort, Alléluia.
II         Je n’aurai crainte d’aucun mal, Alléluia,
           Car, mon Dieu, tu es avec moi, Alléluia.  /
I + II   Ta houlette, ô Dieu, mon berger, Alléluia,
           Me rassure et me rend la paix, Alléluia.

Antienne 1, 2, 3  (tous)

I         Tu viens dresser une table, Alléluia,
          Sous les yeux de mes ennemis, Alléluia.
II        Tu viens parfumer ma tête, Alléluia,
          Remplir ma coupe à ras bord, Alléluia.  /
I         Oui, la grâce et le bonheur, Alléluia,
          M’accompagnent tous les jours, Alléluia ;
II       Je reviendrai dans ta maison, Alléluia,
          Jusqu’à la fin de mes jours, Alléluia.  /

Antienne 1, 2, 3  (tous)

I + II  Gloire au Père et gloire au Fils, Alléluia,
          Gloire soit au saint-Esprit, Alléluia.
I + II  Hier, aujourd’hui et toujours, Alléluia,
          Et en toute éternité. Amen, Amen.  /
    
Antienne 1, 2, 3  (tous)

               
                 Texte :         L’Eternel est mon berger, Alléluia
                                     Psaume 23
                                     Yves Kéler 1974
                                     d’après le texte de Louis Segond

                 Mélodie :     Michael rowed the boat ashore
                                     Negro spiritual 19e-20e Siècle
                                     Frs : Pour cet immense bonheur
                                             ALL 56/05
                                             Mélodie en 4 lignes,
                                             avec une variante sur le 3ème Alléluia
                                             Cette mélodie est préférable

                                      ou   Le Christ est ressuscité
                                             ARC 782, ALL 56/05      
                                             sans la variante au 3ème Alléluia

Le texte

        Le texte du chant a pour base le texte de Louis Segond du Psaume 23, qui est un classique dans le protestantisme. Segond traduit  » Iahvé « , le nom de Dieu, par  » l’Eternel « , selon la tradition réformée française. Ce qui permet de distinguer le nom de Dieu. Les traductions modernes suppriment  » l’Eternel  » et le remplacent par  » Seigneur « . Cela n’est pas faux théologiquement, mais appauvrit le langage religieux, puisque  » Seigneur  » peut aussi désigner le Christ et le Saint-Esprit. Pour cette raison, j’ai gardé  » l’Eternel « , qui ne désigne que le Père, seul concerné au Ps 23.

        Le texte s’étend ou de rétrécit selon son rapport avec la mélodie. J’ai souligné les syllabes où la note reste simple ou est redoublée. La mélodie donnée par ALL 56/05, en 4 lignes au lieu de 2,  présente une variante sur le 3ème Alléluia. Ce qui évite la monotonie dans le chant. L’endroit est signalé par les caractères gras. La fin des groupes de 4 lignes est signalée par la barre oblique.

        Trois antiennes sont proposées : une issue du Psaume lui-même, une de l’Ancien Testament, une du Nouveau Testament. Les antiennes sont chantées par tous, et contribuent au mouvement entre toute l’assemblée et ses deux moitiés ou un chœur. Ces antiennes peuvent être chantées de la manière indiquée, et de deux façons : soit selon une forme simple, avec une antienne avant le Psaume, et une après, le Gloria final. Soit selon la formule complète, dans laquelle on chante les antiennes à tous les endroits indiqués. Cela permet de diviser davantage le texte et de rendre le chant plus vivant. Dans l’antienne, on chante la mélodie simple, sans la variante montante. On peut ne couper le Psaume qu’une fois, au lieu de deux, et laisser l’antienne entre Psaume et Gloria. L’usage des antiennes est souple et permet une réelle diversité dans l’emploi des Psaumes, qui deviennent vivants.

        Ce psaume peut aussi être dit. Dans ce cas, on laissera les Alléluia des strophes, pour ne garder que ceux des antiennes. L’expérience montre qu’une telle quantité d’Alléluia peut être chantée, mais devient lourde si on parle seulement.