E. 04|05. MES ENFANTS SONT ALLES AU CIEL (trad) Enterrement d’ENFANTS

ENTERREMENT D’ENFANTS

       MES ENFANTS SONT ALLES AU CIEL
          Für deinen Himmel reisten sie

         Mélodie : O Ewigkeit, du Donnerwort


1. Mes enfants sont allés au ciel,    
    Beaucoup trop tôt, Père éternel,
    Mais c’était ta sentence.
    Mon Dieu, combien saigne mon cœur,
    Combien est grande la douleur
    Qui me ronge en silence.
    Ils ont leur place dans les cieux,
    Trop tôt pour moi, Seigneur, mon Dieu.

2. Mes chers enfants, Dieu, ne sont plus,
    Mes espérances sont perdues,
    Ma joie de l’existence.
    Ils ont fleuri comme un printemps,
    Je ne désirais rien autant
    Que de voir leur croissance.
    Ils devaient réjouir mes yeux,
    M’enterrer, quand je serais vieux.
   
3. Mais tu as dit : « Ils sont déjà
    Grands en stature et en la foi,
    Je les prends dans ma gloire.
    Ils ne verront pas tes vieux jours,
    Non plus ta mort, avant leur tour.
    Toi, garde leur mémoire. »
    Ta volonté s’est accomplie :
    Je les ai vu mourir petits.

4. Dieu, je respecte ton décret.
    Laisse-moi dire mon regret
    Et pleurer leur enfance.
    Toi qui es notre Père à tous
    Et qui nous aime jusqu’au bout,
    Accepte ma souffrance.
    Je ne veux pas, Dieu, murmurer,
    Je veux les plaindre et les pleurer.

5. Mes pleurs aussi te louent, mon Dieu,
    Ils sont témoins, devant tes yeux,
    Que d’amour je les aime.
    Et maintenant dans ta clarté,
    Auprès du Christ, ton Fils aimé,
    Ils sont en paix eux-mêmes.
    Je te rends grâce en mes soupirs
    Et garderai leur souvenir.

6. Et quand viendra la fin des temps,
    Que tu tiendras le jugement,
    Je chanterai ta grâce.
    Je reverrai tous mes enfants,
    Auprès de moi, ressuscitant,
    O Dieu, devant ta face.
    Je serai leur père à nouveau,
    En ce jour glorieux et beau.

         Texte         Für deinen Himmel reisten sie
                          Auteur non indiqué
                          Sammlung Geistlicher Lieder
                          Bouxwiller 1783, n° 832
                          fr. : Yves Kéler 7.10.2010

   
         Mélodie :    O Ewigkeit, du Donnerwort
                          Johannes Schop 1642, Johann Crüger 1653
                          RA 151