E. 04|05. MON DIEU, LA PROFONDEUR DE TES PENSEES (rév) Com. Défunts

CONSOLATION
ENTERREMENT
COMMEMORATION DES DEFUNTS

 
          2e, 3e chant du culte d’enterrement

                   MON DIEU, LA PROFONDEUR DE TES PENSEES
                                     ( Révision de LP 333 )

1. Mon Dieu, la profondeur de tes pensées,
    Aucun humain ne pourra la sonder !
    Sous leur fardeau, nos âmes écrasées,
    T’apportent leur douleur sans murmurer.

2. Tu nous conduis, ô Sagesse éternelle,
    Par un chemin sombre et mystérieux.
    Soutiens nos pas, quand notre foi chancelle,
    Dans cette nuit viens éclairer nos yeux ;

3  Et conduis-nous aux sources de la vie,
    Pour le chemin donne le pain du ciel,
    Puis dans nos cœurs, par ta grâce infinie,
    Fais resplendir ton amour éternel.

4. Dieu rédempteur, nous souffrons en silence,
    En attendant le jour marqué par toi,
    Où tu viendras ôter toute souffrance
    Et pour jamais couronner notre foi.

5. Oui, tout concourt au bien de ceux qui t’aiment :
    Ta volonté pour nous n’est que d’amour.
    Frappés, blessés, nous semons dans les larmes,
    Mais nous moissonnerons au dernier jour !

             Texte :     Aucun regard, mon Dieu, de tes pensées
                             E. Mégnin 1900
                             LP 333
                             Rév : Yves Kéler 1985

             Mélodie :   proposée :
                              Reste avec nous, Seigneur, le jour décline
                              W.H. Monk 1823-1889
                              LP 372, NCTC 294, ARC 638
                              mieux connue que celle que celle
                              du Ps 12, que propse LP 
 
 

 
        Le texte :
 

       Le texte de Mégnin est une méditation sur la souffrance, dans des termes peu usités : profondeur de tes pensées, chemin sombre et mystérieux. Le climat est sombre. J’ai essayé, dans la révision, de donner plus de lumière au texte. La strophe 5 combine la parole de Paul dans Romains 8/28 : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. », et la fin du Psaume 126, verset 5 – 6 : « Ceux qui sèment dans les larmes moissonneront en chantant. » 

        Ce chant peut servir à deux occasions :

         l’enterrement, comme chant avant la prédication, comme introduction à celle-ci. La prédication apportera la lumière et l’espérance de Dieu dans une situation sombre et difficile. On peut employer le chant après la prédication, mais il faudra que celle-ci l’introduise bien. Terminer dans les deux cas avec la strophe 5

        la commémoration des défunts, au dernier (ou l’un des derniers) dimanche de l’Année de l’Eglise. Dans certaines paroisses, cette commémoration est célébrée le jour de la Toussaint, le 1er Novembre : quelque soit la date, le Psaume propre de cette commémoration est le Ps 126. Le chant pourra encadrer la prédication et préparer à la lecture des noms des défunts de l’année de l’Eglise écoulée.

 
        La mélodie :
 

  Comme signalé plus haut, je propose la mélodie de « Reste avec nous, Seigneur, le jour décline ». Elle est plus connue que celle du Ps 12.Il faut la chanter avec fermeté et sans traîner, sinon ce chant s’enfonce dans l’obscurité. Il faut lui donner un caractère intérieur, dans lequel perce la joie de la résurrection, ce qui est précisément l’intention de l’auteur.