PASSION
JEUDI SAINT
ESPERANCE
QUEL MAL, JESUS, VEUT S’ATTAQUER
Mein Jesu, was für Seelenweh
Mélodie: Wie schön leuchtet der Morgenstern
Brillante étoile du matin
1. Quel mal, Jésus, veut s’attaquer
A ton âme à Gethsémané
Et cause ta souffrance ?
Peur de la mort, angoisse au cœur,
Les affres de l’enfer, l’horreur,
Pour t’assaillir s’élancent !
Ton corps, Si fort,
Tremble, tombe, glisse, sombre de détresse ;
Tes mains vers le ciel se dressent !
6. Je te loue pour l’éternité,
Car ton Esprit, ta vérité
Ont réjoui mon âme.
Que ta douleur et que ta peur
Me fassent comprendre en mon cœur
Ton dilemme et ton drame !
Demain, Enfin,
Ma souffrance à l’espérance passe et mène
Ma vie neuve dans ron règne !
Texte Mein Jesu, was für Seelenweh
S(chemelli) ?
Dans le recueil de Schemelli 1736; N° 19 (BWV 283)
Frs : Yves Kéler, 25.11.2007
Mélodie : Wie schön leuchtet der Morgenstern
Philipp Nicolaï 1599
RA 61, EG 70
frs: Brillante étoile du matin
LP 90 et 148, ALL 32/15
Oh ! quel éclat sur nos matins
NCTC 183, ARC 367, ALL 32/14
Partition à 4 voix : voir chez Daniel Schertzer,
Musica Sacra
35, rue du Moulin
67400 ILLKIRCH – GRAF.
Le texte
La partition l’attribue avec un point d’interrogation à Schemelli, dans son recueil de 1736. En effet, on y trouve une simple initiale : S. Il s’agit d’une intéressante méditation sur le combat de Jésus à Gethsémané. Entre les deux strophes données par la partition, la 1ère et la 6ème, se trouve probablement un développement sur Gethsémané et ma foi en présence du Christ tenté.
Le texte original
1. Mein Jesus, was für Seelenweh
Befällt dich in Gethsemane
Darein du bist gegangen.
Des Todes Angst,, der Höllen Qual
Und alle Bäche Belial,
Die haben haben dich umfangen.
Du zagst, du klagst,
Zitterst, bebest und erhebest im Elende
Zu dem Himmel deine Hände.
6. Sei ewig drum von mir gepreist
Und lass mir deinen Freudengeist
Das Herze kräftig stärken.
Lass deine grosse Angst und Weh
Und dein betrübt Gethsemane
Mein Herze stets bemerken.
Bis ich Endlich
Aus dem Leiden in die Freuden möge kommen,
Wo du lebst mit allen Frommen.
La mélodie
Dans l’original, il s’agit d’une mélodie que Bach a harmonisée dans le cadre du recueil Schemelli. Ici je propose : « Wie schön leuchtet der Morgenstern – Brillante étoile du matin », qui a la même structure. Chanter avec un certain allant, cette méditation de Gethsémané ne veut pas être triste, mais, selon l’esprit du temps, me conduire à la joie par la contemplation de la souffrance du Christ et mon identification avec lui : comme lui a souffert et a vaincu, moi aussi je dois souffrir, mais je trouve la victoire. C’est le sens de la fin de la strophe 6.