CANTIQUE III
LOUANGE DE DIEU
GLORIEUX ROI DES ROIS, JE CHANTE A HAUTE VOIX
Mélodie : Ps. 3 O Seigneur, que de gens
(Laisse moi désormais, en dédoublant les strophes)
1. Glorieux Roi des rois,
Je chante à haute voix
Ta grandeur plus qu’immense ;
Puissante Trinité,
J’adore l’unité
De ta divine essence.
Suprême déité,
Ta pure vérité
Est toute indivisible.
Père d’éternité,
Que ta divinité
Est incompréhensible.
2. C’est ta puissante main,
Seigneur Dieu souverain,
Qui sut créer l’abîme.
Tu montres ton pouvoir
Par ton divin savoir :
Ta gloire y est sublime
Tu t’es manifesté,
O sainte Majesté,
En créant ce beau monde :
C’est le divin miroir
Dans lequel tu fais voir
Ta sagesse profonde.
3. C’est toi, mon créateur,
Qui fus l’unique auteur
De toute la nature.
Ta providence a soin
De pourvoir au besoin
De chaque créature.
Dieu juste, Dieu très saint,
L’on t’aime et l’on te craint
Dans les armées célestes,
Qui goûtant ta bonté,
Contemplent ta beauté
Que tu leur manifestes.
4. Car la contemplation
De cette perfection
Est le parfait délice
Du bienheureux séjour
Où règne ton amour,
La paix et la justice.
Et tu ravis les cœurs
De tes adorateurs
Qui contemplent ta face,
En comblant meurs désirs
De tes divins plaisirs
Au fleuve de ta grâce.
5. Ton juste jugement
Se trouve également
Aimant et redoutable.
Et dans sa profondeur,
Révélant ta grandeur ,
Il est impénétrable.
Mais dans l’immensité
De ta gratuité
Tu fais voir ta clémence
Et tes compassions,
Parmi les nations,
D’une riche abondance.
6. Je te contemple, ô Dieu,
Sur ton trône de feu,
Un trône inaccessible ;
Je te vois revêtu
De force et de vertu
Qui le rend invincible.
On te voit là, Seigneur,
Tout couronné d’honneur
D’un divin diadème.
Ton règne est éternel,
Et ton triomphe est tel
Que ta gloire suprême.
II. SUR MELODIE DIE « LAISSE-MOI DESORMAIS »
1. Glorieux Roi des rois,
Je chante à haute voix
Ta grandeur plus qu’immense ;
Puissante Trinité,
J’adore l’unité
De ta divine essence.
2. Suprême déité,
Ta pure vérité
Est toute indivisible.
Père d’éternité,
Que ta divinité
Est incompréhensible.
3. C’est ta puissante main,
Seigneur Dieu souverain,
Qui sut créer l’abîme.
Tu montres ton pouvoir
Par ton divin savoir :
Ta gloire y est sublime
4. Tu t’es manifesté,
O sainte Majesté,
En créant ce beau monde :
C’est le divin miroir
Dans lequel tu fais voir
Ta sagesse profonde.
5. C’est toi, mon créateur,
Qui fus l’unique auteur
De toute la nature.
Ta providence a soin
De pourvoir au besoin
De chaque créature.
6. Dieu juste, Dieu très saint,
L’on t’aime et l’on te craint
Dans les armées célestes,
Qui goûtant ta bonté,
Contemplent ta beauté
Que tu leur manifestes.
*
7. Car la contemplation
De cette perfection
Est le parfait délice
Du bienheureux séjour
Où règne ton amour,
La paix et la justice.
8. Et tu ravis les cœurs
De tes adorateurs
Qui contemplent ta face,
En comblant meurs désirs
De tes divins plaisirs
Au fleuve de ta grâce.
9. Ton juste jugement
Se trouve également
Aimant et redoutable.
Et dans sa profondeur,
Révélant ta grandeur ,
Il est impénétrable.
10. Mais dans l’immensité
De ta gratuité
Tu fais voir ta clémence
Et tes compassions,
Parmi les nations,
D’une riche abondance.
11. Je te contemple, ô Dieu,
Sur ton trône de feu,
Un trône inaccessible ;
Je te vois revêtu
De force et de vertu
Qui le rend invincible.
12. On te voit là, Seigneur,
Tout couronné d’honneur
D’un divin diadème.
Ton règne est éternel,
Et ton triomphe est tel
Que ta gloire suprême.
Texte Glorieux Roi des rois, Je chante à haute voix
Elie Neau 1701
dans Histoire des souffrances du sieur Elie Neau
sur les galères et dans les cachots de Marseille (1701)
Publications du Musée du désert en Cévennes, 1939
Cantique II, page 244
Révision du texte : Yves Kéler, 23.12.2010
Mélodie Ps 3 O Seigneur que de gens (Marot 1562)
Que de gens, ô mon Dieu (Conrart 1677)
LP 2 = Ps. 3 O mon Dieu, mon Sauveur
NCTC 3, ARC 3, ALL 3
Seigneur, que d’ennemis
Ou en dédoublant les strophes :
Or laisse, Créateur (Marot 1562)
Laisse-moi, désormais (Nunc dimittis)
Valentin Conrart 1677,
LP 89,NCTC 156, ARC 178
Seigneur, tu me permets
ALL 14/05
Texte original d’Elie Neau
Les mots changés sont signalés en italique
1. Glorieux Roi des rois,
Je chante à haute voix
Ta grandeur plus qu’immense ;
Auguste Trinité,
J’adore l’unité
De ta divine essence.
Suprême déité,
Ta pure vérité
Est très-indivisible.
Père d’éternité,
Que ta divinité
Est incompréhensible.
2. C’est ta puissante main,
Monarque Souverain,
Qui sut créer l’abîme.
Pour montrer ton pouvoir
Par ton divin savoir :
Ta gloire y est sublime
Tu t’es manifesté,
O sainte Majesté,
En créant ce beau monde :
C’est le divin miroir
Dans lequel tu fais voir
Ta sagesse profonde.
3. C’est toi, mon créateur,
Qui fus l’unique auteur
De toute la nature.
Ta providence a soin
De pourvoir au besoin
De chaque créature.
Dieu juste, Dieu très saint,
L’on t’aime et l’on te craint
Dans les armées célestes,
Qui goûtent ta bonté,
Contemplent ta beauté
Que tu leur manifestes.
4. La contemplation
De ta perfection
Est le chaste délice
Du bienheureux séjour
Où règne ton amour,
La paix et la justice.
Tu ravis tous les cœurs
De tes adorateurs
Qui contemplent ta face,
En comblant meurs désirs
De tes divins plaisirs
Au fleuve de ta grâce.
5. Ton juste jugement
Se trouve également
Aimable et redoutable.
Et dans sa profondeur,
Révélant ta grandeur ,
Il est impénétrable.
Mais dans l’immensité
De ta gratuité
Tu fais voir ta clémence
Et tes compassions,
Parmi les nations,
D’une riche abondance.
6. Je te contemple, ô Dieu,
Sur ton trône de feu,
Un trône inaccessible ;
Je te vois revêtu
De force et de vertu
Qui le rend invincible.
On te voit là, Seigneur,
Tout couronné d’honneur
D’un divin diadème.
Ton règne est éternel,
Et ton triomphe est tel
Que ta pompe suprême.