CANTIQUE I
SEIGNEUR JESUS, TU ES LE ROI DES ROIS
Mélodie : Ps 16 Sois, ô grand Dieu, ma garde et mon appui
1. Seigneur Jésus, tu es le Roi des rois :
Toi qui t’offris pour nous en sacrifice,
Je te contemple en l’arbre de la croix.
Tu satisfais à toute la justice.
Tu répandis le sang de ton alliance,
Pour m’obtenir la vie et l’espérance.
2. J’avais commis un nombre de péchés :
Tu pris pitié de ma misère extrême.
Quand tu m’as vu, Seigneur, désespéré,
Tu as puni mes péchés sur toi-même,
En t’infligeant cette douleur suprême,
En te chargeant de mes tourments toi-même.
3. Christ, tu souffris l’opprobre et le mépris,
Car la grandeur de mon crime est énorme,
Et les humains et les méchants esprits
Te honnissaient en de hideuses formes .
Voilà pourquoi, remarquant ma misère,
Tu as porté le châtiment du Père.
4. Quand tu crias avant de trépasser :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi donc tu me laisses ? »
Ton âme fut de douleur pénétrée
Sue cette croix où mon péché te blesse.
C’est là aussi que par ta mort atroce
Tu as brisé l’aiguillon de la fosse.
5. Dans ta mort par tes cruels ennemis,
Tu as acquis le triomphe et la gloire.
Tu les as tous honteusement soumis :
Ainsi, Seigneur, tu gagnas ta victoire.
Te béniront les saints et tous les anges,
Les séraphins, chérubins et archanges.
6. Et à mon tour mon cœur veut te louer,
En adorant ta bonté éternelle,
Sur cette croix où tu te fis clouer,
Pour y sauver mon âme criminelle.
Je chanterai avec persévérance
Que tu es mon Sauveur, mon espérance.
Texte Seigneur Jésus, auguste Roi des Rois
Elie Neau
sur mélodie :
Ps 1 Qui au conseil des malins, n’a été etc…
Texte révisé :
Seigneur Jésus, tu es le Roi des Rois
sur mélodie :
Ps 16 Sois, ô grand Dieu, ma garde et mon appui
Révision : Yves Kéler 21.12.2010
Mélodie de Neau :
Ps 1 Qui au conseil des malins, n’a été etc…
De la révision :
Ps 16 Sois, ô grand Dieu, ma garde et mon appui
Texte original d’Elie Neau
Les mots changés sont indiqués en italique
1. Seigneur Jésus, auguste Roi des Rois :
Je te contemple en l’arbre de la croix.
Quand tu t’offrais pour nous en sacrifice,
Pour satisfaire à toute la justice.
Tu répandis le sang sur cet autel,
Pour m’obtenir le salut éternel.
2. J’avais commis un funeste attentat :
Mais, ô Seigneur, quand tu vis mon état,
Tu pris pitié de ma misère extrême.
Tu as puni mes péchés sur toi-même,
En t’infligeant dans cette extrémité,
Tous les tourments que j’avais mérités.
3. Christ, tu souffris l’opprobre et le mépris,
Et des humains et des méchants esprits
Car la grandeur de mes crimes énormes,
Se présentaient sous de hideuses formes .
Et c’est pourquoi, contemplant mes malheurs,
Tu ressentis les plus vives douleurs.
4. Quand tu crias avant que trépasser :
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu laissé ? »
C’est alors que ton âme sacrée
Fut vivement de douleurs pénétrée ;
Mais c’est aussi dans ce dernier effort
Que tu rompis l’aiguillon de la mort.
5. Oui, dans ta mort tes cruels ennemis,
Se virent tous honteusement soumis :
Tu as acquis le triomphe et la gloire.
Ainsi, Seigneur, tu gagnas ta victoire ?
Ce qui fera qu’à jamais tous les saints
Te béniront avec les séraphins.
6. Et à mon tour mon cœur veut te louer,
Sur cette croix où tu te fis clouer,
En adorant ton amour éternelle,
Qui fut sauver mon âme criminelle.
Je chanterai tous les jours désormais
Que tu seras mon espoir à jamais.
Le texte
Cette description du Christ en croix est en fait une contemplation de Jésus, en même temps qu’un développement sur sa mort satisfactoire sur la croix. La 1re strophe met en place ces deux thèmes. Les strophes 2, 3 et 4 développent cette mort par substitution et le don de la grâce gratuite. La 5e strophe tire la conclusion de Pâques, où le Christ est vainqueur. La 6e strophe applique cet acte du Christ au croyant, qui loue son œuvre, ouvrant sur l’espérance.
Ce plan est classique : Str. 1 : mise en place du thème ; Str. 2 – 4 : développement du thème ; Str. 5 : solution du problème ; Str. 6 : appropriation.
On voit ici l’art à la fois du théologien très méthodique et clair, du littérateur qui met le discours en forme bien articulée, et du poète qui met celui-ci en vers et en rimes.
La mélodie
J’ai choisi la mélodie du Ps XVI en remplacement de celle du Psaume I, mal connu, car elle est d’une coupe proche de celle du Psaume I, et respecte la forme générale du texte original. Et elle est bien plus connue que celle du Psaume I.
La mélodie du Psaume XVI se divise en 3 périodes de 2 vers. Elle met bien la thématique en valeur : le début est énergique, le milieu retenu, la fin bien affirmée. Le texte a été composé sur la mélodie préexistante, et se divise en trois paires de vers, qui s’adaptent bien à la musique.
Chanter avec vigueur le début et la fin, le milieu avec retenue.