MARIAGE N° 48
SOUFFRANCE
EPREUVE
ENTERREMENT
CONFIE À DIEU TA ROUTE
Befiehl du deine Wege 1653-56
Charles Dombre 1935
Mélodie: Herzlich tut mich verlangen
= O Haupt voll Blut und Wunden
Befiehl du deine Wege
Valet will ich dir geben (Mariages)
VIII 7f.6, 7f.6 / 7f.6, 7f.6
.
1. Confie à Dieu ta route :
Dieu sait ce qu’il te faut.
Jamais le moindre doute
Ne le prend en défaut.
Quand à travers l’espace
Il guide astres et vents,
Ne crois-tu pas qu’il trace
La route à ses enfants ?
.
2. Tout chemin qu’on t’impose
Peut devenir le sien ;
Chaque jour il dispose
De quelque autre moyen.
Il vient, tout est lumière,
Il dit, tout est bienfait !
Nul ne met de barrière
A ce que sa main fait.
.
3. Consens à lui remettre
Le poids de ton souci.
Il règne, il est le Maître,
Maintenant et ici.
Captif, pendant tes veilles,
De vingt soins superflus,
Bientôt tu t’émerveilles
De voir qu’ils ne sont plus !
.
4. Peut-être cette crainte
Te fait gémir encor,
T’enserre en son étreinte :
« Néglige-t-il mon sort ? »
Non ! garde l’espérance :
Dieu prépare en secret
La seule délivrance
A quoi tu n’es pas prêt !
.
5. Bénis, ô Dieu nos routes,
Nous les suivrons heureux,
Car, toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres,
J’y marche par le foi :
Même au travers des ombres
Ils conduisent à toi !
.
Texte :
Confie à Dieu ta route
Charles Dombre 1935
d’après « Befiehl du deine Wege »
de Paul Gerhardt 1653/46
Texte complet en 5 strophes,
dans LP 308
d’après « Befiehl du deine Wege »
de Paul Gerhardt 1653/46
rév str 4 : Yves Kéler 3.11. 2007
Texte ramené à 4 strophes
par suppression de le strophe 4,
dans NCTC 279, ARC 616, ALL 47/04
Mélodie :
Herzlich tut mich verlangen
= O Haupt voll Blut und Wunden
Hans Leo Hassler 1601
RA 429, EG 684
fr. : LP 308, NCTC 279, ARC 616, ALL 47/04
Cette mélodie s’adapte bien aux enterrements
ou Befiehl du deine Wege
Bartholomäus Gesius 1603
Arrangée par Georg Philipp Telemann 1730
EG 361
Cette mélodie s’adapte bien aux enterrements :
elle a une tendresse, plus intime que :
O Haupt voll Blut und Wunden
ou Valet will ich dir geben
Melchior Teschner 1614
RA 483, EG 523
fr. : LP 144 , NCTC 203, ARC 483, ALL 34/11
Cette mélodie joyeuse s’adapte bien aux mariages
Le texte
Le texte de ce chant est de Charles Dombre. Il a été composé en 1935, en prévision du Louange et Prière, dont Charles Dombre était un des collaborateurs au nom de l’Eglise Evangélique Luthérienne de France.
Dombre n’a pas traduit tout le chant de Gerhardt. Il en a repris certaines parties, pour développer le thème de la confiance et condenser, de façon remarquable, le cantique en 5 strophes.
La 1e strophe de Dombre traduit la 1e de Gerhardt.
La 2e « « reprend la 4e et la 5e
La 3e « « traduit la 2e et la 7e
La 4e « « reprend la 9e et la 10e
La 5e « « reprend la 1e et la 12e
Seules deux strophes, la 1e et la 2e, sont réellement traduites, les autres reprennent les thèmes de Gerhardt. Néanmoins, le texte de Dombre est excellent en lui-même. Malheureusement on l’a mutilé d’une strophe, comme tant d’autres chants, dans NCTC et ses successeurs ARC et ALL. De plus, du fait de la pauvreté des livres français en cantiques d’enterrement, on en a fait une rengaine pour les cultes des funérailles, qui tend à rendre ce chant insupportable !
Pour les commentaires de l’original allemand du chant, voir sous le N° 47 précédent.
La mélodie
Voir les remarques faites pour l’original allemand, voir chant précédent, au N° 47.
Ce chant peut servir pour le combat spirituel, la maladie et l’épreuve, ainsi que pour l’enterrement. Pour cet usage, la mélodie d’origine, « Herzlich tut mich verlangen = Chef couvert de blessures » est bonne. De même, la mélodie de Gesius est excellente, et même préférable, si l’assemblée la connaît.
Le chant peut aussi servir pour le mariage, ou le baptême. Il est possible de le chanter en deux parties, les str. 1-3, puis les 4-5. ou bien, faire un choix judicieux de strophes selon les circonstances. Pour ces actes et fêtes, on pourra employer avec bonheur « Valet will ich dir geben – Jésus sort de la tombe », qui donne un caractère joyeux au texte.