PRIERE
CULTE
O MON PERE, MA PRIERE IRAIT-ELLE JUSQU’A TOI ? N° 17
Révision du chant dans LP 190,
NCTC 272, ARC 627, ALL deest
Mélodie : O mon Père, ma prière Irait-elle jusqu’à toi ?
(1a. Roi, des anges, Ma louange LP 1ère strophe d’Alexandre Vinet
Monte-t-elle jusqu’à toi, str. 1
Si toi-même, Dieu suprême,
Ne t’abaisses jusqu’à moi ?
O mystère, ô mystère,
Insondable sans la foi !)
LP
1. O mon Père, Ma prière str. 2
Irait-elle jusqu’à toi,
Si toi-même, Dieu qui m’aimes,
Ne descendais jusqu’à moi ?
O mystère, Insondable,
Adorable pour ma foi !
2. De l’abîme, Vers la cime, str. 3
Vers ton trône, ô divin Roi,
Ma prière, Toi mon Père,
Veut monter jusques à toi.
O Dieu tendre, Daigne entendre
La requête de ma foi.
3. Je confesse Ma faiblesse Lutz
Et combien pauvre est ma foi ;
Mais j’espère, Dieu, mon Père,
Trouver grâce auprès de toi.
Que sans trêve Donc se lève
Ton regard si bon pour moi.
4. Ta promesse Me redresse Lutz
Et me réjouit le cœur ;
Et ton aide Me précède
Sur la route du bonheur.
Que sans cesse Ta tendresse
M’accompagne, mon Sauveur.
5. C’est toi même, Dieu que j’aime, str. 4
Toi que je demande à toi ;
Ta présence, Ton absence,
Sont vie ou sont mort pour moi.
Que ta grâce En moi fasse
Chaque jour grandir ma foi.
Texte Roi des anges, Nos louanges
LP 190
Devenu « O mon Père, Ma prière »
Dans NCTC 272, ZC 637, ALL deest
Alexandre Vinet 1797-1847
rév. : Pierre Lutz mars 2006
Le texte
Ce chant remonte à un célèbre poème d‘Alexandre Vinet, professeur de théologie et de lettres à Genève. L’incipit et la première strophe sont « Roi des anges, Nos louanges Montent-elles jusqu’à toi. » Ce texte a malheureusement été ravagé par la commission de NCTC, et réduit, selon la méthode irrépressible de raccourcir les chants chez les protestants français. Cette première strophe pose la question énoncée dans l’incipit. La réponse est : « Dieu descend vers nous. » La même question est posée à la strophe 2, cette fois pour la prière, et la même réponse est donnée, dans des termes légèrement différents. Il a suffi de ce doublet « louange – prière » pour que l’on détruise la première strophe.
Pierre Lutz a essayé de ré-étoffer ce chant raccourci, et il a composé les deux strophes 3 et 4 basées sur la faiblesse de l’homme et la promesse de Dieu. Le résultat est bon, mais il faudrait rétablir la strophe 1. Dans la dernière strophe, Vinet avait écrit « Ta présence, Ton absence, C’est vie ou c’est mort pour moi », où le double « c’est » n’est pas heureux. Je propose de le remplacer par « Sont vie et sont mort pour moi. » J’ai corrigé dans ce sens.
Voici la 1e strophe de Vinet :
1. Roi, des anges, Ma louange
Monte-t-elle jusqu’à toi,
Si toi-même, Dieu suprême,
Ne t’abaisses jusqu’à moi ?
O mystère, ô mystère,
Insondable sans la foi !
Cette strophe peut très bien se placer en avant du texte de Pierre Lutz.
La mélodie
La mélodie est de l’allemand Schlicht, qui a fourni plusieurs mélodies à des chants français.