CONFIANCE
EPREUVE
ENTERREMENT
QUI SEUL EN DIEU MET SA CONFIANCE N° 28
Wer nur den lieben Gott lässt walten
Mélodie : Wer nur den lieben Gott lässt walten
1. Qui seul en Dieu met sa confiance *
Et place en lui son seul espoir
Sera gardé de la souffrance
Et préservé du désespoir ;
Celui qui se confie en lui
Est assuré de son appui.
2. A quoi nous sert-il de nous plaindre
Et d’étaler tous nos soucis ;
De soupirer toujours, de geindre **
Tous les jours et même les nuits ?
Nous ne rendons que plus odieux
Un présent déjà douloureux.
3. Sachons faire un instant silence,
Goûter ce qui nous est donné ;
Car Dieu, en toute connaissance,
Pour notre bien l’a ordonné.
Lui qui a fait de nous les siens
Connaît le mieux tous nos besoins.
4. Dieu sait toujours ce qu’il faut faire,
Il en connaît les bons moments ;
Remettons donc à ce bon Père
Notre détresse et nos tourments.
Avant de nous mettre à courir
Nous le verrons nous secourir.
5. Ne pensons pas, quand vient l’épreuve,
Qu’il se soit éloigné de nous ;
Et que ceux que la chance abreuve
Aient hérité d’un sort plus doux.
En un clin d’œil tout peut changer
Et notre trouble s’arranger.
6. Car c’est pour Dieu chose facile,
Et il pourrait tout aussi bien
Rendre un puissant bientôt fragile ***
Que riche celui qui n’a rien.
Il peut ainsi à chaque instant
Rendre chacun petit ou grand.
7. Prions, chantons, suivons la route ****
Où le Seigneur nous conduira ;
Rejetons loin de nous le doute
Et son soleil pour nous luira.
Il n’abandonnera jamais
Celui qui cherche en lui la paix.
7b. Strophe complémentaire, pouvant être chantée seule,
par exemple à un enterrement.
Prie, chante et marche sur la route
Où le Seigneur te conduira ;
Repousse loin de toi le doute *****
Et son soleil pour toi luira.
Dieu n’abandonnera jamais ******
Celui qui cherche en lui la paix.
Corrections : J’ai fait quelques corrections à cause de la chute des accents dans les vers
marqués d’astérisques. Voici le texte original de Lutz :
* Qui met en Dieu sa confi-an-ce : aujourd’hui on tend à faire de ce tétrasyllabe
un trisyllabe, en contractant « fi-an » en « fian. »
** De toujours soupirer et geindre
*** Rendre le puissant très fragile
**** Prions, chantons, suivons la route : cette forme reprend l’original : « Sing, bet und geh auf Gottes Wegen – Chante, prie et va sur les chemins de Dieu. »
***** De sa bonté jamais ne doute
****** Il n’abandonnera jamais : « Il » renvoie à « Seigneur », mais la présence de
« soleil » au vers précédent induit en erreur, selon la règle que « Il » ou un
relatif masculin renvoie au masculin le plus proche, soit ici « soleil. » C’est
pourquoi j’ai remplacé « Il » par « Dieu », ce qui donne aussi un caractère plus
affirmatif à la dernière proposition.
Texte Wer nur den lieben Gott lässt walten 1641
Georg Neumark 1621-1681
EKG 298, RA 454, EG deest
fr. : Pierre Lutz, février 2006
Mélodie Wer nur den lieben Gott Lässt walten
Georg Neumark 1641, 1657 (1621-1681)
RA 454, EG 369
fr. : Je te contemple, o splendeur sainte
LP 129
Splendeur et gloire sur la terre
NCTC 189, deest ARC, ALL 33/18
Seigneur, reçois, Seigneur pardonne
NCTC 270, ARC 407, ALL 43/04