A DIEU SEUL GLOIRE AUX LIEUX TRES-HAUTS (rév) 1785-1839, Gloria in excelsis, Louange trinitaire

GLORIA IN EXCELSIS
TRINITE




    A DIEU SEUL GLOIRE AUX LIEUX TRES-HAUTS
       Rév. de « A Dieu soit gloire aux lieux très-hauts »

            Mél : Allein Gott in der Höh sei Ehr
                     = Gloire à ton nom, ô Dieu de paix

1. A Dieu seul gloire aux lieux très-hauts,
Pour sa grâce admirable.
Ses grands bienfaits toujours nouveaux
Sur nous, sont innombrables.
En Christ il offre son amour;
Sa paix précieuse pour toujours
Repose sur nos âmes.

2. Reçois de nous l’adoration,
Dieu, Père de l’Eglise!
Pour la puissante protection
Dont tu nous favorises.
Puissant Dieu, tu vas désormais
Accomplir envers nous ta paix :
Heureux qui t’a pour Père.

3. Jésus, le Christ et saint Sauveur,
Unique Fils du Père,
Qui rachetas tous les pécheurs
Par une mort amère,
Très-saint Agneau, Seigneur et Dieu,
Exauce-nous de ton saint-lieu :
Sois-nous toujours propice !

4. Esprit saint, grand Consolateur,
Arrête l’entreprise
Et les efforts du Tentateur
Contre ta sainte Eglise,
Que Jésus-Christ par sa sueur,
Son sang, ses plaies et ses douleurs,
Et sa mort s’est acquise.


Texte

A Dieu soit gloire aux très-hauts lieux
dans Psalmodies moraves
original allemand : Allein Gott in der Höh sei Ehr
traducteur non signalé
dans Psalmodies moraves
1785 – 1839 : n°101, 1862, n°
rév. : Yves Kéler, 5.8.2014 Bischwiller

Mélodie

Allein Gott in der Höh sei Ehr
Nikolaus Decius , 1539
EKG 131, RA 135, EG 179
fr : Gloire à ton nom, ô Dieu de paix
LP 213, NCTC 214, ARC 261, ALL41/01 et 41/02


Le texte

Cette traduction est certainement indépendante de celle qu’on trouve dans le Recueil de Francfort de 1598-1612 établi par Jean Bathol, et qui est la plus ancienne traduction en français du chant « Allein Gott in der Höh sei Ehr », de Nicolas Decius. Le texte de Barthol est différent. Il est vrai que le Barthol a été plusieurs fois révisé, puisque le texte « Gloire à ton nom, ô Dieu de paix », ramené à 3 strophes, dans LP 213 et dans ARC 261, est attribué à Barthol 1596. Le texte morave serait peut-être une révision, car de tels changements entre 1612 et 1743 seraient imaginables. Toutefois, vu les différences importantes entre les deux textes, je penche pour une traduction propre aux Moraves.