AGNEAU DE DIEU, TU TE LAISSAS MEURTRIR (rév) 1785-1839, Semaine sainte, Fin de l’année

SEMAINE SAINTE
FIN DE L’ANNEE DE L’EGLISE


      AGNEAU DE DIEU, TU TE LAISSAS MEURTRIR
       Rév. de « Agneau de Dieu, tu te laissas meurtrir »

     Mél : J’aime mon Dieu car il est mon secours, Ps. 116


1. Agneau de Dieu, tu te laissas meurtrir           LP str. 1
Pour mes péchés, pour les péchés du monde.   Ps. Mor. str 1
Puissant amour et charité profonde :
Pour me sauver, Jésus, tu vins mourir.

2. O profondeur d’amour de l’Eternel !             LP str. 2
Le Fils de Dieu, dont la gloire est si haute,
S’unit à moi et vient porter ma faute,
M’unit à lui qui règne dans le ciel.

3. Tous ces tourments tu les subis pour moi.     Ps. Mor. str. 2
Viens donc fléchir ton cœur à ta souffrance,
Fais-moi sentir ton Sang et sa puissance,
Fais-moi goûter le bon fruit de ta croix.

4. Ton Sang versé est comme un gage saint     Ps. Mor. str. 3
Que tu voudras me présenter au Père,
Que tu prendras pitié de ma misère,
Que nul ne peut me prendre de ta main.

5. Il a jeté mes péchés pour jamais LP str. 3
Dans l’océan de sa miséricorde.
Mon Maître m’aime et son Esprit m’accorde
Les avants-goûts de l’éternelle paix.

6. Amen, Seigneur, Amen, puissance, honneur,  Ps. Mor. str. 4
Au saint Agneau sagesse, gloire, empire!            Apoc. 5/12
Puissent nos cœurs sans se lasser te dire :
Béni sois-tu qui sauves les pécheurs!


Texte

Agneau de Dieu, tu te laissas meurtrir
LP 140
qui attribue ce chant à Psalmodie Morave 1743,
ce qui est probablement la 1ère édition.
se trouve pas dans les éditions de la Ps. Mor. de 1785-1839,
rév. : Yves Kéler, 15.8.2014 Bischwiller

Mélodie

J’aime mon Dieu, car son puissant secours
Psautier de Genève 1562, Ps. 116
Pierre Davantès ?
LP 51 = Ps. 116, NCTC 116, ARC 116, ALL 116

Le texte

Ce chant existe en deux formes différentes, qui n’ont de commun que la 1ère strophe. LP Donne 3 strophes, Ps. Mor. 1839 en donne 4. J’ai signalé les sources à chaque strophe. Il est possible que ces deux formes soient le résultat de choix faits entre des strophes. Car il semble qu’on peut les réunir en une suite logique comme je l’ai fait. D’autre part, le style des deux groupes de strophes est le même et semble renvoyer à un même traducteur. La prosodie est de bonne qualité dans chaque forme.

Le chant est une adoration de l’Agneau de l’Apocalypse. Le chant l’appelle « Agneau de Dieu », titre qu’il n’a pas dans l’Apocalypse (où il est appelé l’Agneau immolé), mais dans Jean 1. Le chant se termine par l’acclamation de l’Agneau d’ Apoc. 5

L’importance du Sang du Christ, écrit en majuscule, est comme d’habitude forte. Le terme apparaît 2 fois.