GLOIRE A JESUS, L’EMMANUEL (rév) 1785-1839, Noël

NOËL



       GLOIRE A JESUS, L’EMMANUEL
       Rév. de « Gloire à Jésus Immanuel »

    Mélodie : Gelobet seist du, Jesus Christ

            Gelobet seist du, Jesu Christ
                    Martin Luther


1. Gloire à Jésus, l’Emmanuel,
Sur la terre comme au ciel,
Louons Dieu qui nous a donné
L’enfant qui de la Vierge est né.     Alléluia (Kyrieleis)

2. Le Fils unique du Très-haut
Dans la crèche est en maillot.
L’Etre suprême et tout-puissant
Revêt la chair et notre sang.          Alléluia (Kyrieleis)

3. La Vierge tient sur ses genoux
Le Dieu qui nous forma tous ;
Il naît enfant, et pauvre et nu,
Lui par qui tout est devenu.          Alléluia (Kyrieleis)

4. Soleil de grâce qui nous luit,
Chasse hors de nos cœurs la nuit ;
Echauffe-les de ton amour
Et fais-nous être enfants du jour.   Alléluia (Kyrieleis)

5. Il vient au monde, ce grand Dieu,
N’y trouvant ni feu ni lieu,
Mais les pécheurs, du ciel bannis,
Sont héritiers du Paradis.               Alléluia (Kyrieleis)

6. Seigneur et pauvre, il vient chez nous,
Pour nous enrichir de tout,
Sauver l’image en nous de Dieu,
Nous partager sa gloire aux cieux.   Alléluia (Kyrieleis)

7. Tout ce qu’a fait ce Dieu béni
C’est d’amour qu’il l’entreprit.
Que tout son peuple racheté
Célèbre Christ qui nous est né.       Alléluia (Kyrieleis)


Texte

Gelobet seist du, Jesu Christ
Martin Luther 1524
dans Psalmodies moraves
original allemand non signalé
traducteur non signalé
dans Psalmodies moraves
1785 – 1839 : n°20, 1862, n°
rév. : Yves Kéler, 16.8.2014 Bischwiller

Mélodie  

Gelobet seist du, Jesu Christ
Medingen 1460, Wittenberg 1524
EKG 15, RA 32, EG 23
fr: : Louange soit à Jésus-Christ
NCTC 179, Alléluia 2005, 32/01


Le texte

Le texte traduit le « Gelobet seist du, Jesus Christ – Loué sois-tu, Jésus-Christ » de Martin Luther, et suit les 7 strophes de l’original. Il rend assez bien la pensée de Luther.

Le traducteur donne au Christ un titre qui n’est pas chez Luther  » Immanuel. » Il l’a peut-être pris de l’incipit d’un autre chant de Noël très employé : « Immanuel, Der Herr ist hier – Immanuel ! Le Seigneur est là. » Il emploie le mot dans son expression allemande, avec un « I » au début, selon l’hébreu « Himanu El » dans Esaïe 7/14, contrairement au français qui suit le grec « Emmanouel » et le latin »Emmanuel », dans Matthieu 1/23. Ce qui montre l’enracinement allemand des Frères de Herrnhut.

Le chant de Luther est une « Leise », c’est-à-dire qu’il finit avec le « Kyrieleis », abréviation germanique de « Kyrieleison. » Ces chants sont des développements du Kyrie de la messe. Psalmodie Moraves a remplacé par « Alléluia » le « Kyrieleis », difficile à chanter pour un français. Quelques explications et l’habitude permet de chanter ce dernier. Prononcer : « Kuriélaïss », en accentuant le « é » et en le tenant légèrement : Kuriélaïss.