JAMAIS DIEU NE DELAISSE (rév) 1785-1839, Consolation du Christ

CONFIANCE EN DIEU ET CHRIST

         JAMAIS DIEU NE DELAISSE
    Rév. de « Jamais Dieu ne délaisse »

  Mél : Valet will ich dir geben
                 = Jésus sort de la tombe

1. Jamais Dieu ne délaisse
Qui se confie en lui ;
Et si le monde presse,
Jésus est mon appui.
Ce Dieu bon et fidèle
Garde en sa paix les siens
Pour la vie éternelle,
Et les comble de biens.

2. Je veux, sachant qu’il m’aime,
Me remettre à ses soins ;
Beaucoup mieux que moi-même
Il sait tous mes besoins.
Jésus, plein de tendresse,
Décevrait-il ma foi ?
Non, plus le mal me presse,
Plus il est près de moi.

3. Ce qui sur terre enchante,
Honneurs, biens, volupté,
N’est plus ce qui me tente,
Tout n’est que vanité.
Mon trésor, mon partage,
Mon tout, c’est Jésus-Christ,
Qui donne comme gage
Le sceau de son Esprit.

4. Dans mon cœur je le serre,
Ce Dieu qui m’aima tant,
Qui pour moi, pauvre hère,
A répandu son sang
M’a obtenu, coupable,
La vie et le salut.
Est-il amour semblable
A l’amour de Jésus ?

5. Pour ma reconnaissance
Qu’offrir à ce Sauveur ?
Je veux, pour ses souffrances,
Lui dévouer mon cœur ;
Mon sang, mes biens, ma vie,
Tout lui est consacré :
Que sa grâce infinie
En dispose à son gré.

6. Amen ! par l’efficace
Du sang versé pour moi,
Seigneur, fais-moi la grâce
De vivre tout pour toi :
C’est la vie éternelle
Déjà dès ici-bas,
Jusqu’au jour qui m’appelle
A passer dans tes bras.



Texte

Jamais Dieu ne délaisse
original allemand non signalé
traducteur non signalé
dans Psalmodies moraves
1785 – 1839 : n°377, 1862, n°
aussi LP
rév. : Yves Kéler, 9.8.2014 Bischwiller

Mélodie

Valet will ich dir geben
Melchior Teschner 1584-1635
né à Fraustadt (Silésie), Kantor à Fraustadt,
pasteur de la paroisse voisine d’Oberpritschen,
où il mourut en 1635.
Mélodie 1614 pour chant acrostiche du même nom de
V.a.l.e.r.i.u.s Herberger 1614
RA 483, EG 523
fr. : Jésus sort de la tombe
LP 144, NCTC 203, ARC 483, ALL 34/11


Le texte

C’est un texte classique de confiance en Jésus. A la strophe 1 Dieu est indiqué, mais la suite du chant est consacrée au Christ, même l’appellation « Dieu » à la strophe 4. Le chant est conforme au christocentrisme des Moraves et à leur insistance sur le sang du Christ, str. 4 et 6. La mention du sang à la strophe 5 vise « mon « sang », celui du fidèle.