JE M’EN TIENS A LA DOCTRINE (rév) 1785-1839,Parole de Dieu, Sexagésime, Réforme

PAROLE DE DIEU
CONFESSION DE LA FOI
Sexagésime
Réforme

       JE M’EN TIENS A LA DOCTRINE
   Révision de : Je m’en tiens à la doctrine

      Mélodie : Zions Stille soll sich breiten


1. Je m’en tiens à la doctrine
Qui est dans les saints écrits ;
Je sens leur force divine :
Tout mon cœur en est épris.

2. Oui, mon âme est toute heureuse Luc 10/39
Des paroles du Seigneur,
De les entendre, harmonieuses,
Dans la Bible et dans mon cœur.

3. Maître, parle, je t’écoute, I Samuel 3/10
Ton fidèle serviteur ;
Je te crois, sans aucun doute,
Car tu m’as ouvert le cœur.

4. Vois mon cœur, je te le livre,
Tel qu’il est, Seigneur, mon Roi ;
Jésus, pour toi je veux vivre,
Pour toi qui mourus pour moi.


Texte

Je m’en tiens à la doctrine
sans indication d’auteur allemand
traducteur non signalé
dans Psalmodies moraves
1785 – 1839 : n° 5, 1862, n°
aussi : Recueil luthérien français de 1850, n° 102
rév : Yves Kéler, 2.5.2011

Mélodie

Zions Stille soll sich breiten =
Ringe recht wenn Gottes Gnade
Herrnhut Brüdergemeinde 1740,
Amsterdam 1742,
RA 213,EKG 476, EG 575

ou en unissant deux strophes en une :


Alle Menschen müssen sterben II
1643, Jakob Hintze 1678, 1690
RA 399 sous ce nom
dans EG 573, sous le nom :
Jesu, Seelenfreund der deinen
fr : Tu me veux à ton service
LP 258, NCTC 302, ARC 427, ALL 44/07


Le texte

Il semble être la traduction d’un original allemand. Le début « Je m’en tiens à la doctrine Qui est dans les saints écrits » rappelle la formule luthérienne : « Ich halte mich an die reine Lehre Wie sie stehet in der Schrift ». La Bible est évoquée deux fois, aux strophes 1 et 3. La strophe 3 rappelle la vocation de Samuel, dans I Samuel 3/10, avec les paroles de celui-ci.

Une ambiguïté se trouve dans le texte. Qui est le « Seigneur » aux strophes 2 et 3 ? Le texte original de la strophe 3 dit : « Parle, Seigneur. » Est-ce Dieu ou est-ce le Christ ? Car dans le livre de Samuel, le Seigneur est Dieu. Mais à la strophe 4 c’est incontestablement le Christ. C’est pourquoi, aussi pour une meilleure chute de l’accent, j’ai remplacé « Seigneur » par « Maître. »

Les mots « Mon âme est ravie Des paroles du Seigneur » à la strophe 2 rappellent plutôt Marie « assise au pieds du Seigneur, écoutant sa parole » dans Luc 10/38. L’habitude christocentrique d’attribuer à Jésus des paroles de Dieu prises dans l’A.T. est courante dans le protestantisme et son hymnologie. Je pencherais pour attribuer l’ensemble des invocations dans ce chant au Christ.

Le plan du chant est simple. Str. 1 : la confession de la vraie doctrine de la foi conformément à la Bible. Str. 2 et 3 : références à 2 exemples bibliques : Samuel et Marie de Béthanie. Str. 4 : consécration au Christ Sauveur par sa mort.

Ce chant peut être employé au dimanche Sexagésime, consacré aux différents terrains et à la Parole de Dieu que le semeur y répand. Il peut aussi servir à la Réformation, dont il rappelle les bases dogmatiques.