POUR QUEL PECHE, JESUS, POUR QUELLE OFFENSE (rév) Passion, Semaine sainte

PASSION
SEMAINE SAINTE

          POUR QUEL PECHE, JESUS, POUR QUELLE OFFENSE
             Rév. de « Pour quel péché, Jésus, pour quelle offense »
                            traduction de « Herzliebster Jesu »

               Mél : Herzliebster Jesu, was hast du verbrochen
                        = Pour quel péché, Jésus, pour quelle offense


1. Pour quel péché, Jésus, pour quelle offense
A-ton sur toi prononcé la sentence?
Qu’as-tu donc fait, innocente victime,
Quel est ton crime.

2. On te flagelle, couronné d’épines,
On frappe et crache en ta face divine.
Percé de clous, sur une croix infâme,
Tu rends ton âme.

3. Qui peut t’avoir attiré ces souffrances?
C’est moi, Seigneur, oui, ce sont mes offenses.
De ces tourments où ton amour t’expose,
Je suis la cause.

4. L’homme de mort, à l’âme criminelle,
Qui méritait les peines éternelles,
C’est moi, Seigneur, pécheur rempli de vices
Et d’injustices.

5. Pour me sauver, sacrifice admirable,
Le Maître pour l’esclave meurt, coupable,
Le bon Berger pour sa brebis perdue
Donne sa vie.

6. Ce grand amour, qui te porte à répandre
Ton sang pour moi, qui pourrait le comprendre?
Et que pourrais-je offrir en récompense
De tes souffrances?

7. Un cœur qui sent ses fautes, ses misères,
Un cœur brisé par tes douleurs amères,
Ce cœur lav é dans ton sang est l’offrande
Que tu demandes.

8. Crée donc en moi ce cœur que tu demandes,
Donne-le moi, pour que je te le rende.
C’est là mon culte, et vivre à ton service
Fait mes délices.

9. Ta croix, ta mort, me sont toujours présentes,
Je goûterai, grâce à tes plaies sanglantes,
Tout mon salut, en marchant sur ta route,
Sans aucun doute.

10. Et quand j’aurai, ici dans ma faiblesse,
Chanté ta mort, un jour plein d’allégresse,
J’irai là-haut chanter le magnifique
Nouveau cantique.


Texte

Pour quel péché, Jésus, pour quelle offense
traduction de « Herzliebster Jesu, was hast du verbrochen » 1630
Johann Heermann 1585-1647
dans Psalmodies moraves
original allemand non signalé
traducteur non signalé
dans Psalmodies moraves
1785 – 1839 : n° 56, 1862, n°
rév. : Yves Kéler, 29.8.2014 Bischwiller

Mélodie

Herzliebster Jesu, was hast du verbrochen
Johann Crüger 1640,
d’après Guillaume Franc 1543 :
Ps 23 Dieu mon berger, me conduit et me garde
RA 70, EKG 71, EG 81
fr : Pour quel péché, Jésus, pour quelle offense
LP 131, NCTC 184, ARC 453, ALL 33/11

Le texte

Le texte comporte ici 10 strophes, alors que RA en donne 9 et EG 11. La traduction est bonne, peut-être d’un traducteur des 1ères génération. Elle montre une forme classique, qui la situerait au début du 17e siècle. L’auteur entre bien dans les nuances du texte original.