SAINTE CENE
PASSION
JEUDI-SAINT
A LA DERNIERE CENE tt
Am letzten Abendmahle
Mélodie possible : O Haupt vollBlut und Wunden
= Herzlich tut mich verlangen
Herzlich tut mich erfreuen
Valet will ich dir geben
1. Traduction française
Selon le texte de Chorheft 1877 Strasbourg
1. A la dernière Cène,
Jésus, avant sa mort,
Sachant sa fin prochaine,
Prit du pain, dit alors :
« Mangez mon corps, qu’on brise,
Buvez, voici mon sang !
Vos fautes sont remises,
Ainsi, pour tous les temps. »
2. Jésus-Christ nous invite,
Il a tout préparé.
Célébrons ses mérites :
Lui seul nous a sauvés.
Offrons notre existence,
Lavés de nos péchés,
Nos cœurs avec confiance,
Amour et vérité.
3. Ta vie que tu nous donnes
Dans ce pain, dans ce vin,
Ta mort qui nous pardonne
Seigneur, sauvent les tiens.
Et tu nous donnes l’ordre,
Dans la joie ou la peur,
D’aimer les uns les autres :
Tu l’as montré, Seigneur.
Texte 8vers : a b. 4 vers : Mélodie 8 vers : proposées: 4 vers: | Am letzten Abendmahle Christoph von Schmid 1806 en strophes de 8 ou 4 vers: 2 strophes dans « Chorheft » 1877, Strasbourg, édition 1924 3 strophes dans Louange à Dieu LAD Strasbourg 1975, N° 786 les strophes 2 et 3 sont différentes. Katholisches Gesangbuch München 1811 fr. : Yves Kéler, 2012 Am letzten Abendmahle Wien 1774 O Haupt voll Blut und Wunden, RA 76, EG85 = Chef couvert de blessures Herzlich tut mich erfreuen RA 148, EG148 Valet will ich dir geben RA 483, EG 523 = Jésus sort de la tombe Christus der ist mein Leben RA 461, EG 516 Melchior Vulpius, 1570-1615 |
Texte complet, avec ses suppléments
1. A la Cène dernière,
La nuit avant sa mort,
Jésus, le Fils du Père,
Prit du pain, dit alors :
2. « Mangez mon corps, qu’on brise,
Buvez, voici mon sang !
Vos fautes sont remises,
Ainsi, pour tous les temps. »
3. Puis à la mort il s’offre,
L’esprit rempli d’amour,
Se sacrifie et souffre,
Meurt à la fin du jour.
4. Offrons notre existence,
Lavés de nos péchés,
Nos cœurs avec confiance,
Esprit et vérité.
*
5. Ta vie, tu nous la donnes
Dans ce pain, dans ce vin ;
Dans ta paix, tu pardonnes
Seigneur, sauve les tiens !
6. Ainsi, tel est ton ordre
Dans la joie, dans la peur,
D’aimer les uns les autres :
Tu l’as montré Seigneur.
7. Jésus-Christ nous invite,
Il a tout préparé.
Célébrons ses mérites :
Lui seul nous a sauvés.
2. Texte allemand, avec ses variantes
en strophes de 8 vers en strophes de 4 vers
LAD 1975 Kath München 1811, site internet
1. Beim letzten Abendmahle, 1. idem
Die Nacht vor seinem Tod,
Nahm Jesus in dem Saale,
Gott dankend, Wein und Brot.
„Nehmt, sprach er, trinket, esset, 2. idem
Das ist mein Fleisch und Blut,
Damit ihr nicht vergesset,
Was meine Liebe tut.“
2. Dann ging er hin zu sterben 3. idem
Aus liebevollem Sinn;
Gab, Heil uns zu erwerben,
Sich selbst zum Opfer hin.
O lasst uns ihm ein Leben, 4. idem
Von jeder Sünde rein,
Ein Herz, in Treu ergeben,
Zum Dankesopfer weih’n.
strophe de G.Timmer dans LAD
3. O Herr, du schenkst dein Leben
In diesem heilgen Brot;
Den Frieden willst du geben,
Uns retten von dem Tod.
So hast du uns verheissen,
Wennwir in Freud und Not
Einander Lib erweisen;
Das ist dein gross Gebot.
Chorheft 1877 donne:
strophe 2
2. O lasst uns ihm ein Leben, 4. idem
Von jeder Sünde rein,
Ein Herz, in Treu ergeben,
Zum Dankesopfer weih’n,
Und wie er uns geladen, ?
Zu seinem Tische gehen,
Das Denkmahl seiner Gnade
Stets würdig zu begehn.
Le texte
La suscription du Katholisches Gesangbuch München 1818 est :“Zum Offertorium“. Cette forme du texte donne 4 strophes de 4 vers, qui forment les 2 premières strophes de 8 vers du LAD 1975. Le chant racontait l’institution, str 1 et 2, le sacrifice de sa mort : str 3, et s’achevait par un appel au sacrifice du chrétien. Le mot « Opfer – sacrifice » apparaît 2 fois : une fois pour le Christ, une fois pour le fidèle.
Chorheft Strabourg 1877 ramène le chant à l’institution dans la 1ère strophe, et à une strophe 2, qui développe l’exhoration au « Dankesopfer – sacrifice d’action de grâces » du fidèle, en la complétant d’un appel à venir communier : « célébrer le Testament du Christ ». Cette forme à l’accent déplacé su la communion est probablement postérieure. Elle est introduite par un « Und – et » étranger à l’esprit du texte primitif, qui n’en contient aucun, et place les strophes simplement les unes après les autres, leur lien étant dans la succession des évènements.
LAD donne une strophe 3, de G.Timmer, un contemporain, qui va dans le sens de la paix et de l’amour fraternel. Cette strophe : „O Herr, du schenkst dein Leben“ est manifestement dérivée de „O lasst uns ihm ein Leben“, qui forme la 4e strophe du chant.
Texte complété : base des 4 strophes d’origine + suppléments
Si on complète le texte de base par ses suppléments, il faut que ceux-ci soient placés à la fin du chant, en une deuxième partie. Le rythme des 4 strophes originales doit être respecté. Remarque : il est plus facile de placer les strophes supplémentaires à la suite du chant, en employant la mélodie : « Christus, der ist mein Leben. »
1. Beim letzten Abendmahle,
Die Nacht vor seinem Tod,
Nahm Jesus in dem Saale,
Gott dankend, Wein und Brot.
2 „Nehmt, sprach er, trinket, esset,
Das ist mein Fleisch und Blut,
Damit ihr nicht vergesset,
Was meine Liebe tut.“
3. Dann ging er hin zu sterben
Aus liebevollem Sinn;
Gab, Heil uns zu erwerben,
Sich selbst zum Opfer hin.
4. O lasst uns ihm ein Leben,
Von jeder Sünde rein,
Ein Herz, in Treu ergeben,
Zum Dankesopfer weih’n.
*
5. O Herr, du schenkst dein Leben
In diesem heilgen Brot;
Den Frieden willst du geben,
Uns retten von dem Tod.
6. So hast du uns verheissen,
Wenn wir in Freud und Not
Einander Lieb erweisen;
Das ist dein gross Gebot.
7. Und wie er uns geladen,
Zu seinem Tische gehen,
Das Denkmahl seiner Gnade
Stets würdig zu begehn.