PASSION
AGNEAU, VICTIME PURE, SUR LA CROIX IMMOLEE tt
O Lamm Gottes unschuldig
Mélodie : O Lamm Gottes unschuldig
Agneau, victime pure
I + II
Agneau, victime pure,
Sur la croix immolée,
Tu souffres sans murmure,
D’outrages accablée,
Tu portes notre peine,
Tu brises notre chaîne.
O Seigneur Jésus, fais nous grâce. (Amen)*
III Donne-nous ta paix par ta grâce. Amen
* cet « Agnus Dei » étendu se chante en principe 3 fois. Une prière introduit chaque demande. L’Amen est chanté à la fin de la troisième partie, comme dans « Christ, Agneau de Dieu. » Si on le chante une seule fois, on achèvera par l’Amen. Le « Agneau, victime pure » se chante aussi dans les « Improperia » du Vendredi saint. Voir sur le site « chants-protestants.com », sous
Texte O Lamm Gottes unschuldig
Nicolaus Decius 1523
Agneau, victime pure
charles Ecklin 2936
dans LP 534, deest NCTC et ARC
Mélodie Agneau victime pure LP 534,
Agneau, victime sainte ALL 33/07
Le texte
Ce texte est un doublet et une extension en allemand de « l’Agnus Dei » de Rome, du 7e Siècle, composé par Nicolas Decius en 1523. Il a parfois servi comme Agnus Dei dans la Sainte Cène.
Attention : ne pas employer le texte de ALL 33/07, car il a été fortement abîmé par une révision malencontreuse de Henri Künzler en 2000. Cette révision détruit le texte d’origine, qui dit victime « pure » et non « sainte. » La victime d’un sacrifice est rituellement pure, sa sainteté n’est pas le problème. La croix disparaît. Künzler dit : « Accorde-nous ta grâce » alors que l’original dit « Erbarme dich unser – Aie pitié de nous », en référence au « Kyrie eleison » qui achève l’Agnus. De même, il n’est pas question que « ta paix sur nous descende », mais que « tu nous donnes ta paix ». Il s’agit du « Dona nobis pacem – Donne nous ta paix », comme un don direct. Cette fin rappelle le « Da pacem, Domine – Donne la paix, Seigneur en ces temps redoutables. » Le cadre est dramatique, il faut le ressentir.