AVENT
AUJOURD’HUI JESUS-CHRIST tt
d’après « Ils avaient attendu«
Mélodie : O Gott du frommer Gott I et II
1. Aujourd’hui Jésus-Christ Vient naître sur la terre !
Tout son peuple ici-bas Heureux, l’attend, l’espère.
Déjà le peuple ancien Des enfants d’Israël
Attendait pour bientôt Un Sauveur tout pareil.
2. Tous espéraient la paix, Tous attendaient un Prince :
Il vint un doux Messie Du fond de sa province,
Assis sur un ânon ! Ils réclamaient un Roi :
Il vint un Fils de Dieu Mourant sur une croix !
3. Croyaient-ils accueillir L’essence de la gloire ?
Ce fut un serviteur Bien faible et dérisoire.
Ils attendaient un chef Nouveau David, un Roi :
Est né un faible enfant Dans la nuit, dans le froid.
4. Tous guettaient le Messie Sur les nuées ardentes :
Retentit en chemin L’appel qu’on se repente !
Ils attendaient des mots D’orage fulminant :
Ce fut un mot de paix : « Devenez plus aimants ! »
5. Nous le savons depuis : Jésus, le Fils du Père,
Que nous attendons tous, Est mort sur notre terre.
Mais il revient ici, Déjà ressuscité,
Renaître dans nos coeurs En hôte et invité.
6. Nous accueillons en lui Le Serviteur qui souffre,
Le lion de Juda, Qui saute dans le gouffre,
Le médecin des corps, Prédicateur errant,
Prophète, Prêtre et Roi, Offert pour nous mourant.
7. Nous acclamons le Christ, Le saint Sauveur des hommes,
Qui naît à Bethléem Et fonde son royaume.
Il veut y faire entrer Les faibles, les enfants,
Les grands et les petits, Les riches, les puissants.
8. Gloire au Dieu tout-puissant Qui s’est fait notre Père,
Qui envoie son Enfant Pour racheter la terre,
Gloire au Fils, à l’Esprit, Comme au commencement,
Aujourd’hui et toujours, Jusqu’à la fin des temps. Amen.
(sur la dernière note)
Texte Aujourd’hui Jésus-Christ vient naître sur la terre
Yves Kéler 25.07.2006 Allevard
d’après un poème en prose, anonyme ?
dans La revue Théologique
FOI ET VIE n° 2 avril 1973
Mélodie O Gott, du frommer Gott II
Regensburg (Ratisbonne)1675,
Meinigen 1693, 1854
RA 384, EKG 383, EG
fr. : Je suivrai Jésus-Christ
LP 253, ALL 44/10
O Gott, du frommer Gott I
Brauschweig 1648
RA deest, EKG 383, EG 495
Texte du poème en prose (sous réserve de l’exactitude du texte)
Ils avaient attendu le Prince de la Paix
Ils virent arriver un gueux monté sur un âne
Ils attendaient un chef délivrant des puissances
Leur vint un inconscient qui se fit crucifier
Ils venaient accueillir l’absolu de la gloire
Et n’ont vu survenir qu’un maigre serviteur
Ils attendaient un Dieu, l’Innommé du désert,
Ce ne fut qu’un enfant peut-être bien sans père.
Ils guettaient le Messie sur des nuées ardentes
Survint sur leurs chemins le plus simple piéton
Ils écoutaient au loin de fulminants tonnerres
Leur parla cette voix banalement quelconque
Et nous le savons bien – et nous le savons trop
Nous l’avons trop compris et nous le récitons
Nous attendons un Dieu décisivement mort
Eclaboussant de l’or d’un soleil rugissant
C’est le Ressuscité qui s’impose à nos vies
Nos découvrons ici le Serviteur souffrant
Le Lion de Juda dans sa toute puissance
Vient à nous (?, sic)
Nous annonçons un pauvre errant sur nos chemins
Et marche sur nos pas un dur guerrier casqué
Nous savons qu’il est homme et de notre niveau
C’est le cavalier son arc et sa couronne.
Y.VEOULAY, la poésie protestante,
In Revue Théologique Foi et vie N° 2 Avril 1973