NOUVEL AN
AUX DOUZE COUPS C’EST LA MINUIT tt
Zwölf Schläge hat die Mitternacht
Mélodie : Lob sei dem allmächtigen Gott
Vom Himmel hoch da komm ich her
1. Aux douze coups, c’est la minuit,
Finie, l’année passée s’enfuit.
L’an neuf s’avance et vient vers nous,
Il ouvre larges les verrous.
2. Qu’apportes-tu, nouvelle année ?
Des chants de deuil, de mariés ?
Qu’apporteront tes messagers
Aux chefs et aux administrés ?
3. Je viens, mais je n’apporte rien,
Je n’ai aucun destin en mains,
Rien de caché qui surprendrait
Les hommes, qui les abattrait.
4. Redressez-vous, n’ayez pas peur,
Rien ne se fait sans le Seigneur.
C’est sur son ordre que je viens
Vous annoncer un an de bien.
1. Zwölf Schläge hat die Mitternacht,
dann ist das alte Jahr vollbracht.
Das neue Jahr, es tritt herfür,
es öffnet seine Kammertür.
2. « Du, neues Jahr, wie wird dein Gang?
Gibt’s Hochzeitslied – gibt’s Grabgesang?
Was schickst du uns für Boten aus?
Was bringst du über Land und Haus? »
3. »Im sende nicht, ich bin gesandt!
Ich hab’ kein Schicksal in der Hand,
nichts Blindes, das euch überfällt
und euch am Zeitenfels zerschellt.
4.Habt keine Furcht und hebt das Haupt.
Nur das geschieht, was er erlaubt.
Auf sein Geheiß komm’ ich allhier,
(und ihm zu dienen meine Zier.
Nicht Glück, nicht Unglück heißt mein Stern.)
Ich bin ein neues Jahr des Herrn. »
Texte Zwölf Schläge hat die Mitternacht
Otto Bruder 1962
dans Von der Krippe zur Krone,
eine Gedichtsammlung für die Festzeiten
des Kirchenjahres
Daniel Roser, Christlicher Verlag Konstanz
fr. : Yves Kéler 7.9.2015 Bischwiller
Mélodie Lob sei dem allmächtigen Gott
= Herr Gott, der du mein Vater bist
Böhmische Brüder 1544
RA 8, EG deest
Mélodie Vom Himmel hoch da komm ich her
Martin Luther, 1535
EKG 16, RA 40, EG 24
fr. : Dieu le tout-puissant Créateur
LP 92
O Dieu, tout-puissant créateur
NCTC 180, ARC 358, ALL 32/05
Le texte
L’idée originale de ce chant est que l’année nouvelle, en tant que telle, n’apporte rien. Elle n’est qu’un cadre temporel. C’est Dieu agit, l’année est sa servante. L’auteur réagit contre la paganisation du Nouvel an, qui devient comme une personne qui aurait un pouvoir d’apporter du bien et du mal. L’an dit-il, est un espace de temps au service de Dieu et n’a pas d’existence propre.