Prière
CE QUI ME FAIT T’AIMER, JESUS
Mélodie : Was Gott tut, das ist wohlgetan
1. Ce qui me fait t’aimer, Jésus,
Ce n’est pas le Royaume
Que tu promets à tes élus,
Ni l’enfer que les hommes
Depuis tout temps Redoutent tant !
Ce qui fait que je t’aime,
C’est ton amour, Toi-même.
2. Ce qui me fait t’aimer, Seigneur,
C’est de voir ton supplice !
Te voir en croix comme un pécheur,
Livré en sacrifice,
Frappé de coups, Percé de clous !
Ce qui fait que je t’aime,
C’est ton amour, Toi-même.
3.Ce qui me fait t’aimer, Jésus,
C’est ton amour fidèle.
S’il n’y a avait pas de ciel en vue,
Ou de mort éternelle,
Je t’aimerais, Je redirais
Ce qui fait que je t’aime,
C’est ton amour, Toi-même.
4.Ce qui me fait t’aimer, Seigneur,
Qui d’autre me le donne ?
Ce n’est ni l’espoir ni la peur,
L’opprobre ou la couronne !
Loin des regrets, Je meurs en paix
Ce qui fait que je t’aime,
C’est ton amour, Toi-même !
Texte
Ce qui me fait t’aimer, Jésus
Yves Kéler, 27.06.2006 Allevard
d’après une prière anonyme d’Espagne,
16e Siècle
Texte original de la prière (en français)
Ce qui fait, ô mon Dieu, que je t’aime,
Ce n’est point le ciel que tu m’as promis ;
Ce n’est pas non plus la crainte d’un enfer si redoutable
Qui me fera éviter de t’offenser.
Ce qui fait, mon Dieu, que je t’aime,
C’est Toi, c’est ton amour même.
C’est de te voir cloué à cette croix,
C’est de Te voir déchiré par les coups,
C’est de voir ton opprobre et ta mort.
Ce qui fait que j e t’aime, C’est ton amour,
Et cela de telle sorte que,
N’y eût-il pas de ciel, je t’aimerais,
N’y eût-il pas d’enfer, je te craindrais.
Car ce n’est nullement à cause de tes dons que je t’aime.
Alors même que ce que j’espère, je ne l’obtiendrais pas.
L’amour que je te porte, ô mon Dieu, Je te le porterais encore.