SAINTE CENE
CHRIST INVITE A SON REPAS
Herr, du lädst zu Feier an
Réécrit sur
Mélodie : Wollt ihr wissen, was mein Preis
1. Christ invite à son repas
Ceux que l’on n’attendait pas :
Aucun ne doit être absent
Ou regarder seulement
Au festin de sa grâce !
2. C’est ton véritable corps,
Qui a traversé la mort,
C’est ton véritable sang
Dans ce vin au goût puissant,
Christ, que tu nous partages !
3. Qui ne reconnaîtra pas
Qu’ainsi le Seigneur est là
Mange sa condamnation,
Mais toi, dans ta compassion,
Tu ne veux pas nous perdre.
4. Si tu te sens oppressé
Par le poids de tes péchés,
Des souffrances, des douleurs,
Des angoisses, de la peur,
Son amour les efface.
5. Avec nous tu te fais un
Par le pain et par le vin.
Tu nous mènes dans la foi
A la communion en toi,
A la paix souveraine.
6. Communion qui nous unit
En ton corps, en ton Esprit.
Ta présence au sacrement
Fait de nous un corps vivant,
Celui de ton Eglise.
7. C’est ta mort que nous prêchons,
Comme ta résurrection :
Christ, appelle tous les tiens
A la joie de ton festin,
A la Cène céleste !
Texte Herr, du lädst zur Feier ein
Johannes Juncker 1980*
dans Evangelisch-lutherisches Gesangbuch
Selbstständige Evangelisch-Lutherische Kirche
Deutschlands und anderer Länder
Hubert & Co. , Göttingen, 2. Auflage 1988, Nr 477
réécriture en français : Yves Kéler 14.5.2012
Mélodie: Wollt ihr wissen, was mein Preis ?
RA 507,
dans livre d’orgue du RA
* Johannes JUNKER, né en 1932 à Lomnitz (Rratisbonne), Missionnaire en Afrique du Sud, pasteur à Hagen (Westphalie), chargé d’affaires de l’Eglise Luthérienne Indépendante en Allemagne (SELK, Selbstständige Evangelisch- Lutherische Kirche), président de la Commission d’hymnologie (1978-1988), depuis 1984 directeur de la mission dans la SELK.
Le texte et la mélodie
Le texte de ce chant est composé en V 7.6f, 7.7, 7f, coupe rare, sur une mélodie relativement difficile. J’ai placé ma traduction sur une coupe plus facile et plus connue, celle de « Wollt ihr wissen, was mein Preis », de Johann Christoph Schwedler (1672-1730).
Le texte original comprend une reprise du mot « Freude – joie » à la fin de chaque strophe. Je n’ai pas maintenu cette répétition.
La mélodie de ce chant est de Johann Balthasar Reimann, 1747 (Sammlung alter und neuer Melodien). (Nach Zahn (Nr. 1861) ist die Wiederholung der letzten Zeile schon im Original, wie bei Ihme, aber nicht mit der rhythmisierten Form, die ihr Ihme gibt – d’après Zahn, N° 1861, la répétition de la dernière ligne est déjà dans l’original, comme chez Ihme,mais pas avec la forme rythmique que Ihme lui donne. ).(selon Marc Hug, Das Kolmarer Gesangbuch – Le Livre de Cantiques de Colmar)
Texte original Coupe V 7.6f, 7.7.7f
1. Herr, du lädst zur Feier ein 7
Alle deine Gäste. 6f
Keiner soll beiseite stehn 7
Und dich nur von ferne sehn 7
An diesem Freudenfeste. 7f
2. Herr, es ist dein wahrer Leib,
Der uns wird gegeben,
Und im Kelch dein wahres Blut.
Du schenkst neuen Lebensmut,
Lässt Freude uns erleben.
3. Doch wer dies nicht glauben will,
Isst sich selbst zum Schaden.
Wenn gleich kein Verlangen ist,
Komm herzu, so wie du bist,
Zur Freude mitgeladen.
4. Was auch immer jetzt bedrückt,
Lasten ohnegleichen:
Schwermut, Krankheit, Schmerzen, Schuld,
Sorgen, Angst und Ungeduld,
Der Freude sollen weichen.
5. Du vereinigst dich mit uns
Hier im Brot und Weine,
Das durch dich des Glaubens Kraft
In uns deinen Frieden schafft
Und Freude in uns scheine.
6. Deines Mahls Gemeinschaft eint
Uns, die dich empfangen.
Wenn wir dein Zugegensein
Glauben fest in Brot und Wein,
Nur Freude wir erlangen.
7. Deinen Tod verkünden wir,
Herr, den Menschen heute,
Bist du rufst zum Abendmahl
Heim in deinen Freudensaal
Zur selgen ewge Freude.