CIEUX, QU’IL PLEUVE LE MESSIE (trad) Tauet, Himmel, aus der Höh, Avent

AVENT


            CIEUX, QU’IL PLEUVE LE MESSIE
                  Tauet, Himmel, aus der Höh

       Mélodie : Ah! Vous dirai-je, maman
                     = Quand trois poules vont au champ

                           Esaïe 45/8

1. Cieux, qu’il pleuve le Messie,   Esaïe 45/8
    En rosée, le Juste !  
    Que le sec reprenne vie,
    L’herbe rêche et fruste !
    Les nuages versent dru
    Celui qu’on espère !
    Pousse, sol, ne retiens plus
    Le Messie en terre !

2. Viens, Consolateur, des cieux,
    De la mort nous sauve.
    Viens du siège glorieux
    Racheter les pauvres.
    Viens dans ton éclat, soleil,
    Entre où il fait sombre,
    Viens, éclaire nos réveils,
    Viens et chasse l’ombre.

3. Viens chez nous, Jésus, bientôt,
    Apporter la grâce.
    Ouvre à tous le temps nouveau,
    Montre-nous ta face.
    Gloire au Père et gloire au Fils,
    A l’Esprit de même,
    Comme il était au début,
    Aux siècles des siècles.
    
    
    
         Texte        Tauet, Himmel, aus den Höhn
                          Johannes Schlick 1970
                          Gotteslob 1975 Nr 104
                          fr. : Yves Kéler 15.3.2012
    
         Mélodie    bei Johannes Spangenberg Erfurt 1544

         proposée    Ah! Vous dirai-je, maman
                          = Quand trois poules vont au champ
                          Anonyme France 1740,
                          1761 chez François Boin

Le texte         
    
        Le texte reprend le fameux oracle d’Esaïe dans 45/8 : « Que les cieux répandent d’en haut et que les nuées laissent couler la justice. Que la terre s’ouvre, que le salut y fructifie, et qu’il en sorte la délivrance »

        Ces paroles ont été comprises comme une annonce « agricole » du Messie. Il est dans la pluie (et la rosée) du ciel, et tombe sur les collines arides qui reverdissent. Il est aussi un « germe » enterré qui pousse au contact de l’eau. Le Messie vient du ciel et naît de la terre.

        Cette très belle image a inspiré Friedrich von Spee, un jésuite, pour son chant « O Heiland, reiss die Himmel auf » RA 14, EG 7, dans lequel, à côté d’autres thèmes d’Esaïe, il reprend celui-ci. Pour comprendre le chant « Tauet, Himmel, aus der Höh », il faut lire le chant de Spee.   

        Les différentes lectures d’Esaïe dans les offices de la semaine s’accompagnent de chants de ce type.


La mélodie

        Gotteslob propose une mélodie de Spangenberg 1544, qui a de l’intérêt.

        Je propose la mélodie populaire de « Ah ! vous dirai-je, maman », qui est fraîche d’esprit et facile à chanter, et se prête bien au thème simple et imagé du chant.


WIKIPEDIA dit de cette mélodie :

 
Ah ! vous dirai-je, maman est une chanson enfantine populaire en France et dans le monde.
 
Selon Henri Davenson, le point de départ est une bergerie anonyme datant de 1740. La mélodie est éditée notamment en 1761 (François Bouin, La Vielleuse habile), en 1771 (Les Amusements d’une heure et demy de M. Bouin) et en 1783 (Michel Corrette, La belle vielleuse). Cette mélodie a été popularisée par douze variations de Wolfgang Amadeus Mozart, à qui on attribue souvent, à tort, la composition de la mélodie elle-même.

1.    Ah ! vous dirai-je, maman – Wikipédia
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