COMBAT SPIRITUEL
PRIERE
DIEU LE PERE, ASSISTE-NOUS
Gott der Vater wohn uns bei
Martin Luther
Mélodie : Gott der Vater wohn uns bei
1. Dieu le Père, assiste-nous,
Agis, viens à notre aide ! 2 notes
Du péché délivre-nous :
La mort tous nous précède ! 2 «
Défends-nous contre Satan
Par une foi puissante, 2 «
Fondée sur toi, constante, 2 «
Du fond du cœur, ardente. 2 «
Accorde-nous qu’en tout temps
Nous luttions avec zèle, 2 «
Abrités sous tes ailes, 2 «
Avec les vrais fidèles ! 2 «
Amen, Amen, qu’ainsi soit,
Nous chantons tous : Alléluia !
2. Jésus-Christ, assiste-nous,
…
3. Saint-Esprit, assiste-nous,
…
Texte : Gott der Vater wohn uns bei
Martin Luther 1524
D’après une litanie des saints,
En particulier de Marie et de St Nicolas
RA 402, EKG 109
pas dans EG
Frs : Yves Kéler, 4.2.2006-02-06
Mélodie : Gott der Vater wohn uns bei
15ème Siècle, Wittenberg 1524
RA 402, EKG 109
pas dans EG
Voir sur ce site, rubrique » Etudes » :
» Les chants de Martin Luther «
Le texte
Ce chant, composé d’une seule strophe, provient d’une litanie des saints, plus particulièrement de Marie et de Saint Nicolas, ou encore de Saint-Pierre, attestés dans des manuscrits de l’époque. Le nom du saint invoqué était placé en début de la strophe , et pouvait être changé selon la circonstance. On pouvait invoquer plusieurs saints dans le même office, en changeant le nom du saint invoqué.
A partir de cette pratique, Luther a corrigé le chant en une invocation trinitaire. Les strophes sont de ce fait identiques, et l’on peut chanter les trois, en intercalant des prières et/ou des lectures, ou seulement l’une des trois, selon la circonstance.
Cette manière de chanter trois fois un texte quasiment identique rappelle le » O Lamm Gottes unschuldig – Agneau, victime pure « , chanté trois fois dans les Impropères du Vendredi Saint.
Luther a aussi modifié le contenu du texte en introduisant la théologie de la foi, comme étant produite par Dieu, pas seulement pour croire en lui, mais pour nous défendre contre le mal. Les commentateurs estiment que ce chant est le premier cantique trinitaire de Martin Luther.
L’usage du chant
sera celui suggéré plus haut : dans un office de prière, ou dans un culte où l’on voudra développer la prière de supplication, on emploiera une, deux, ou trois strophes.
La mélodie
Elle est composée d’une premier quatrain, suivi de deux tercets, qui se répètent. Un double vers achève la strophe. Cette mélodie rappelle le » Media vita in morte sumus – Mitten wir im Leben sind – Chaque jour de notre vie » de Luther, également de 1524, et lui aussi construit sur une strophe allemande antérieure. (voir sous RA 150 , EG 518 et sous ce titre sur ce site). Le thème musical et la structure ont de fortes analogies.
Toutes les finales féminines ont des notes doubles ou triples. Cela est possible en allemand. Mais le français a du mal à chanter les syllabes à trois notes. C’est pourquoi j’ai simplifié la mélodie en ne conservant toutes les notes, mais en ne laissant que des notes doubles. Pour faciliter le chant, j’ai indiqué le nombre de notes derrière chaque vers concerné.