LOUANGE
TRINITE
DIEU, SI J’AVAIS LA VOIX DES ANGES
Révision de LP 79 Oh ! que n’ai-je la voix de l’ange
Mélodie : O dass ich tausend Zungen hätte
1. Dieu, si j’avais la voix des anges
Et la harpe des séraphins,
Je pourrais chanter ta louange,
Seigneur, sans me lasser, sans fin,
Et célébrer la nuit, le jour,
Tous les bienfaits de ton amour !
2. Tu m’as aimé, mon Dieu, mon Père :
Pour ton amour je te bénis.
Ta grâce fait qu’à toi, j’espère,
Je resterai toujours uni.
Je te rendrai gloire à jamais
Pour tous les dons que tu m’as fait.
3. Accepte ma reconnaissance,
Jésus, mon Roi, Christ, mon Seigneur,
Par ta mort j’ai la délivrance :
Prends ma défense, ô mon Sauveur.
Rends-moi fidèle, calme et fort,
Toujours vainqueur, même en la mort.
4. Je veux aussi te rendre hommage,
Esprit de vie, Consolateur.
Renouvelle en mon cœur l’image
De Dieu, mon Père et Créateur.
Si quelque bien se trouve en moi,
L’honneur n’en appartient qu’à toi.
5. O Dieu, je dirai ta tendresse,
Tant que ma bouche s’ouvrira,
Je bénirai ton nom sans cesse,
Si longtemps que mon cœur battra.
Et quand ma voix perdra l’essor,
Mes soupirs parleront encor.
6. Seigneur, accepte mes louanges,
Trop pauvres pour tant de faveurs ;
Au ciel, avec le chœur des anges,
Je pourrai mieux te rendre honneur ;
Car ce jour là retentira
Mon éternel » Alléluia ! «
Texte : Oh ! que n’ai-je la voix de l’ange, anonyme
19e Siècle ?, LP 79
d’après O dass ich tausend Zungen hätte
Johannes Menzer, 1704, RA 337, EG 330
révision: Yves Kéler, 1985 et 2005
Mélodie : O dass ich tausend Zungen hätte,
Balthazar König, 1738, RA 337, EG 330
fr. : Oh! Que n’ai-je la voix de l’ange, LP 79
Je t’appartiens par le baptême ALL 23/08
Le texte:
Ce chant a une structure trinitaire bien indiquée.
La première strophe et les deux dernières forment le cadre général, et s’adressent à Dieu, le Seigneur, qui regroupe les trois personnes de la Trinité, à la fois par la divinité et la seigneurie qui leur sont communes, conformément au Crédo de Nicée-Constantinople. La première strophe contient successivement les mots « Dieu » et » Seigneur « , la cinquième commence par » Dieu « , la sixième par « Seigneur «
A l’intérieur de ce cadre, les trois personnes de la Trinité sont successivement développées : » mon Dieu, mon Père « , » Jésus, mon Roi, Christ » et » Esprit de vie, Consolateur « .
Le texte est une traduction partielle de l’allemand » O dass ich tausend Zungen hätte « , , de Johannes Menzer 1704, qui est un chant de louange au Dieu créateur, en sept strophes. L’auteur du texte français, anonyme du 19e Siècle probablement, a traduit la première et les deux dernières strophes (6 et 7) de l’allemand, qui forment ainsi le cadre indiqué plus haut. Mais il a donné un caractère trinitaire à ce cadre en insérant les trois strophes sur le Père, le Fils et l’Esprit à la place de la louange du Dieu créateur (4 strophes, les 2 à 5)