CONFESSION DE LA FOI
TRINITE
JE CROIS AU PERE TOUT-PUISSANT
Ich glaub an den Allmächtgen Gott
Sebaldus Heyden 1545
Mélodie : Vater unser im Himmelreich
Le Père
1. Je crois au Père tout-puissant,
Dieu, qui créa le firmament, Genèse 1/7
Par sa parole terre et ciel, 1/1
Et dans son amour éternel
Nous a donné l’âme et le corps, Luther, Commentaire
Et son Fils Jésus-Christ encor. du Petit Catéchisme
Le Fils
2. Je crois en Jésus-Christ, Seigneur,
Qui s’est fait notre Rédempteur,
Fils éternel du Dieu des cieux, Nicée-Constantinople
Qui créa tout en tous les lieux. Jean 1/2
Il vint vers nous pour nous sauver
Et prit sur lui tous nos péchés.
3. Qui, comme Gabriel l’a dit
Est conçu par le Saint-Esprit,
Et né de la Vierge Marie,
Vrai homme et Dieu, puissant Messie. Nicée-Constantinople
Par l’évangile a annoncé
Que Dieu nous a tous tant aimés. Jean 3/16
4. Sur une croix s’est sacrifié
Pour nous sauver de nos péchés, Nicée-Constantinople
Et sous Pilate il a souffert,
Son cœur fut percé par le fer,
Il a changé tout notre sort
Par son sang et sa triste mort.
5. Mis au tombeau après sa mort,
Il descendit dans les enfers,
Brisa la force de Satan
Et le rendit tout impuissant :
Il ne nuira plus aux chrétiens,
Christ l’a vaincu pour tous les siens. Apocalypse 17/14
6. Après trois jours ressuscité
Du sépulcre, il a triomphé.
Ensuite il est monté au ciel,
Reçut le pouvoir éternel.
Il siège à droite du grand Dieu,
Il intercède en ces hauts lieux.
7. De là un jour il reviendra,
Avec puissance il trônera, Matthieu 25/31
Jugeant les morts et les vivants,
Tant les impies que les croyants.
Aux uns sera la joie du ciel,
Aux autres l’enfer éternel.
Le Saint-Esprit
8. Je crois en Dieu le Saint-Esprit,
Issu du Père, issu du Fils. Nicée-Constantinople
Par les prophète(s) il a prédit
Et fait connaître Jésus-Christ, Luther, Petit catéchisme
Et il témoigne à notre esprit Matt 10/20, I Pierre 1/10-11
Que pour Dieu nous avons du prix
9. Je crois l’Eglise sainte unie Nicée-Constantinople
Dont le Seigneur est Jésus-Christ,
Qui au milieu d’elle est présent
Par sa Parole et Sacrements ;
Qui par la communion des saints
Donne à tous ses dons et ses biens.
10. Je crois aussi que nos péchés
En Jésus-Christ sont pardonnés,
Qui par son sang nous a lavés
En lui et nous a baptisés, Nicée-Constantinople
Par la foi nous a purifiés
Et avec Dieu réconciliés.
11. Je crois que dans la mort le corps
Ne reste pas toujours et sort,
Ressuscité et glorieux,
Va au Royaume dans les cieux,
Où près de Dieu, en vérité,
Nous vivrons pour l’éternité.
Conclusion
12. Qui dans son cœur tient cette foi
Entre avec Christ dans la vraie joie.
Il est enclin à bien agir
Aujourd’hui et à l’avenir.
Exauce-nous, Seigneur Jésus,
Toi, source de la foi. Amen.
Texte Ich glaub an den allmächtgen Gott
Sebaldus Heyden, 1545
chez Wackernagel I
Das deutsche Kirchenlied, Nr 431, S. 347
„Der Christlich Glaub,
in Gesang weiss gestelt, Durch Sebaldum Heyden.
Im thon des Vater unser D. Lutheri. 1545
fr. : Yves Kéler 1.12.2013 Bischwiller
Le texte
Le « Vater unser im Himmelreich » de Luther
Sebaldus Heyden reprend pour le Credo la méthode de la paraphrase que Luther avait employée pour le Notre Père dans son « Vater unser im Himmelreich. » Preuve en est qu’il emploie précisément la mélodie de ce chant pour le faire. Sebaldus fait sentir au fidèle le rapport étroit entre les deux chants.
L’auteur suit principalement le Symbole des Apôtres, dans lequel il fait entrer trois sortes d’extensions : des paroles du Symbole de Nicée, des paroles bibliques et des commentaires du Petit catéchisme de Luther. Là encore il suit le modèle de Luther qui, dans son Notre Père, développe les demandes de la prière par des commentaires bibliques.
J’ai fait apparaître en marge les différentes sources des extensions.
Amen : à la fin, j’ai intégré l’Amen dans le dernier vers. Celui-ci est prononcé à la fin du Credo, parlé ou chanté. Luther fait une strophe entière sur l’Amen du Notre Père. Sebaldus Heyden fait peut-être chanter l’Amen après la fin du chant. Dans Wackernagel, cela n’est pas signalé. C’est pourquoi j’ai procédé ainsi, pour que l’Amen final ne soit pas omis.
Texte original
dans l’orthographe originale,
extrait de
Philipp Wackernagel I
Das deutsche Kirchenlied, 1841
Nr 431, S. 347
« Der Christlich Glaub,
in Gesang weiss gestelt, Durch Sebaldum Heyden.
Im thon des Vater unser D. Lutheri. 1545 »
1. Ich glaub an den allmächtgen Got,
den Vatter, der erschaffen hat
Durch sein wort hymel und die erdt,
des Gnad uber uns ewig werdt,
Der uns leyb, seel, und nahrung gibt
Und uns umb seins Suns willen libt.
2. Ich glaub an den Herrn Jesum Christ,
der Gottes eyniger Sun ist,
Vom Vatter ewig her geborn,
durch den all ding geschafft sein wordn,
Der uns zum heyl vom hymel kam
Und all unser sünd auff sich nam.
3. Der, wie durch Gabriel geweyst,
entpfangen von dem heylign Geyst,
Auss Maria der Juckfrau zart,
Christ, Gott und Mensch geboren ward
Und uns durchs Evangelion
Seins Vatters Name kundt hat thon.
4. Der sich für unser missethat
an dem Creutz auffgeopfert hat
Unter Pilato mit gedult,
das er bezalet unser schuld
Unnd uns erlöst auss aller not
Durch sein blut und schmelichen todt.
5. Gestorben und gelegt ins grab,
gestygen inn die Hell hinab,
Des Teuffels werck und gwalt zustört
Und ihn mit ketten bunden hert,
Das er nun nicht mehr schaden kan
Den, die Christum gehören an.
6. Am dritten tag vom todt erstandt,
den er auch gwaltig uberwandt,
Und danach auff gen hymel stig
Gantz herrlich mit erlangtem Syg,
Sitzt zur rechten des Vatters sein,
vertrit und schützt die Christlich gmeyn.
7. Von dann er wieder künfftig ist
mit grossem gwalt zur letzten frist,
Zu richten das gantz menschlich gschlecht,
Yedem sein lohn zu geben recht,
Den Glaubigen des hymels freud,
den Gottlosen der Hellen leyd.
8. Ich glaub an Got den heylign Geyst,
der uns die Götlich warheyt weyst,
Der vom Vatter und Sun aussgeht
Und durch Propheten hat geredt,
Der unserm Geyst auch zeugnuss gibt,
das Gott uns als die Kinder liebt.
9. Ich glaub ein Christiche Gemeyn,
inn der Christus das haubt will sein,
Bey der er bleibt biss an das endt
Durch sein wort und die Sakrament,
Welche durch in Gemeinschafft hat
Aller geystliche gab und gnad.
10. Ich glaub auch, das all unser sünd
uns durch Christum vergeben sind,
Die wir durch sein fron blut erkauft
Und in seinem Namen getaufft
Mit Gott wider versöhnet sein
Und durch den glauben werden rein.
11. Ich glaub, das der verstorbne leyb
nicht allzeyt in dem todt beleyb,
Sonder werdt wider ayffesrtehn
Und inn das awig leben gehen,
Da wir bey Gott in ewigkeyt
mit Christo werden haben frewd.
12. Wer diesen glauben warlich hat,
der steht gewiss in Gottes gnad
Und wirdt zu guten wercken seyn
Inn lieb und geduld willig sein.
Das gib uns, O Herr Jesu Chrizst,
der du solchs glaubens grunfest bist!