BAPTËME
JE SUIS A TOI PAR LE BAPTEME to
Ich bin getauft auf deinen Namen
Mélodie : O dass ich tausend Zungen hätte
traduction de Pierre Lutz
1. Je suis à toi par le baptême, après l’acte
Dieu Père et Fils et Saint-Esprit. du baptême
Jésus l’a déclaré lui-même,
Et ses apôtres l’ont écrit :
Plongé dans l’eau et dans sa mort,
Je suis un membre de son Corps.
2. Tu fais de moi, Dieu, tendre Père,
Un héritier de tous tes biens ;
Et par ta croix, Jésus, mon frère,
Tu me délivres de mes liens ;
Tu veux calmer peine et douleur,
Esprit saint, mon Consolateur.
3. De tout mon cœur je veux te craindre,
T’amer toujours et t’obéir ;
Partout te suivre sans me plaindre,
Tel est mon plus ardent désir,
Et renoncer à tout jamais
Au mal et ses trompeurs attraits.
4. Ta bienveillance, Dieu fidèle,
Pour moi ne prendra pas de fin ;
De mon côté, si je chancelle,
Retiens-moi par ta forte main.
Et daigne encor me relever
Lorsqu’il m’arrive de tomber.
5. Je te donne à nouveau ma vie : après l’acte
Seigneur, mon Dieu, accepte-moi ! du baptême
Ecoute-moi, quand je te prie,
Et fortifie ma faible foi.
Que tout en moi par ta bonté
Soit soumis à ta volonté.
6. Accorde-moi ton assistance
Dieu Père et Fils et Saint-Esprit.
Maintiens-moi dans ton alliance
Jusqu’à ma fin, je t’en supplie.
En toi je vis, en toi je meurs :
Je reste en toi, divin Sauveur.
Texte Ich bin getauft auf deinen Namen 1735
Johann Jakob Rambach 1694-1735
RA 280, EG 200
fr. : Pierre Lutz 1981
Mélodie O dass ich tausend Zungen hätte
(Lied Johann Mentzer 1704 (1658-1734)
mélodie : bei Balthazar König 1738, 1790
EKG 238, RA 337, EG 330
Frs : Oh! Que n’ai-je la voix de l’ange
LP 79, deest NCTC, ARC, ALL
Le texte
Ce chant s’emploie d’ordinaire avant le baptême, en particulier les strophes 1 et 2..
Après l’acte du baptême, il est de tradition dans certaines paroisses alsaciennes et allemandes, de chanter la strophe 1 ou la 5.
Après la liturgie du baptême, on peut aussi chanter ce cantique, ou en chanter les strophes « à 6, ou un choix de deux parmi celles-ci.
Pour les commentaires et la place dans l’œuvre de Pierre Lutz,
voir « Les chants de Pierre Lutz »