JE VEUX BENIR DIEU, MON SEIGNEUR (comp) Trinité, Louange, Consolation

LOUANGE
TRINITE
CONSOLATION


      JE VEUX BENIR DIEU, MON SEIGNEUR

      Mélodie : Ich steh an deiner Krippe hier

1. Je veux bénir Dieu, mon Seigneur :
    Il est mon Roi, mon Maître !
    Il est aussi mon Dieu Sauveur,
    Devant qui peut paraître
    Le faible humain, pauvre et pécheur,
    Qui s’en remet à sa faveur
    Et sa miséricorde.

2. Mon Père est mon saint Créateur,
    C’est lui qui m’a fait naître.
    Lui mon berger, mon protecteur,
    Sur l’herbe me fait paître.
    Dans sa parole il vient à moi,
    M’appelle et puis m’attire à soi :    *
    Il est mon Dieu, il m’aime ! 

3. Je veux louer Jésus, le Christ,
    Qui vint pour moi sur terre.
    Il naît du Père et de l’Esprit,
    Marie devint sa mère.
    Il a guéri et baptisé,
    Sur la montagne il a parlé,
    Envoyé ses disciples.

4. Le Fils est seul mon Rédempteur
    En qui mon âme espère.
    Il meurt sur la croix des pécheurs,
    Accablé de misère.
    Il a porté tout mon péché,
    Il m’a lavé, m’a délivré,
    M’a rendu la justice.

5. Je veux chanter le Saint-Esprit,
    Qui m’ouvre grand les lèvres
    Pour la louange de grand prix
    Du Christ et de son Père,
    Qui m’ouvre et le cœur et l’esprit   *
    A l’évangile et me nourrit
    De son intelligence.

6. Esprit saint, mon Consolateur,
    Mon guide et ma lumière,
    Prédicateur et Médiateur
    Du Fils et de son Père,
    Tu es ma joie dans la douleur,
    Mon espérance et mon bonheur,
    Le baume de mon âme !

7. La gloire au Père ainsi qu’au Fils,        *
    Au Saint-Esprit
de même,
    A Dieu comme à l’Esprit, au Christ,
    A tous les trois, qui m’aiment,
    Comme au début, hier, maintenant,
    Jusqu’à l’achèvement des temps,
    Quand viendra le Royaume !

            Texte             Je veux bénir Dieu, mon Seigneur
                                  Yves Kéler 4.12.2007

            Mélodie         Ich steh an deiner Krippe hier
                                  J.S.Bach 1736, Schemelli Gesangbuch
                                  RA 33, EG 36


Le texte

        Il est basé sur la Trinité. Pour chaque personne deux strophes, la première plus générale, la deuxième plus particulière. Une strophe finale fait fonction de Gloria.

        Le chant est construit sur la base de la mélodie de Bach pour le chant de Paul Gerhardt :Ich steh an deiner Krippe hier – Devant ta crèche tu me vois », de 1653. Toutes les strophes sont en « Ich », en « Je », selon le chant de Gerhardt, qui exprime la foi personnelle du croyant. Mais cette foi étant partagée par tous, le « Je » devient « nous » et donne un  chant communautaire. Jean-Sébastien Bach a composé cette mélodie dans cet esprit personnel, qui lui était familier, comme on peut le constater dans ses cantates. Le message propre de la mélodie : la contemplation du Christ, ici étendue à la Trinité, commande la forme personnelle en « Je ».


La mélodie

        Elle est de Jean-Sébatien Bach, datée de 1736 dans le recueil de Schemelli, qui donne 69 mélodies de Bach (4 ou 5 sont de lui avec certitude) ou harmonisations de lui. Cette mélodie remplace « Nun freut euch lieben Christen gmein », de Luther, que Gerhardt et Crüger avaient d’abord choisie pour « Ich steh an deiner Krippe hier ». On est surpris de ce choix, car cette mélodie étouffe le texte. « Es ist gewisslich an der Zeit », qui fut aussi employé, est bien meilleur. Mais la mélodie de Bach reste incomparable de beauté et de sentiment contenu, elle épouse le texte dans ses nuances.


Emploi du chant

        Il faudra conserver ce caractère pour ce chant trinitaire, qui ne veut pas être une proclamation de la Trinité, mais une méditation personnelle sur le salut accompli par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ne pas chanter trop vite, laisser les mouvements et les nuances du texte s’épanouir.

On peut l’employer à diverses occasions, en choisissant les strophes. Soit 2 strophes, selon la personne qu’on veut célébrer, avec le Gloria de la 7e strophe. Soit la 1 + 3 + 5, ou la 2 + 4 + 6, en ajoutant le Gloria. Soit encore le Père et le Fils, ou le Fils et l’Esprit. On peut chanter l’ensemble du chant, en le divisant éventuellement en deux parties.