NOËL
JESUS-CHRIST, PAR L’ESPRIT to
Gloria, de Berthier
Gloria
1. Gloria, gloria Luc 2/14
In excelsis Deo,
Gloria, gloria,
Alléluia, alléluia.
1a Gloire à Dieu gloire à Dieu,
Dans les lieux célestes,
Gloire à Dieu, gloire à Dieu,
Alléluia, alléluia.
1b Ehre sei Gott, Ehre sei Gott
Ehre sei Gott in der Höhe,
Ehre sei Gott, Ehre sei Gott,
Halleluia, Halleluia.
Strophes
1. Jésus-Christ, par l’Esprit Nicée-C
Pour nous s’est fait homme,
Par Marie, dans la nuit, Luc 2
A Bethléhem, l’Emmanuel.
2. Fils donné, Christ est né,
Messie admirable,
Conseiller, dieu puissant,
Père éternel, Prince de paix. Esaïe 9/5
3. O vrai Dieu du vrai Dieu, Nicée-C.
Né de la lumière,
Engendré, incarné,
Ecoute-nous, exauce-nous !
4. Saint Sauveur, né du cœur,
Plein d’amour du Père,
Viens chez nous, conduis-nous
Vers le salut de tes élus.
Ce chant peut être exécuté de plusieurs manières :
– le Gloria peut servir d’antienne avant et après les strophes
– on peut intercaler un gloria supplémentaire après la 2e ou la 3e strophe,
en changeant de langue.
– on peut commencer par la strophe 1 et intercaler les glorias en différentes
langues entre les strophes
– on peut faire alterner deux groupes entre strophes et gloria(s)
– le gloria étant un canon, on peut terminer le cantique par le gloria en
canon à deux ou quatre voix..
Texte : Jésus-Christ, par l’Esprit
Yves Kéler 1988, à partir du:
Gloria, gloria in excelsis Deo
Jacques Berthier 1980 environ
CARillons 33
Mélodie : Gloria, gloria in excelsis Deo
Jacques Berthier, Taizé, 1980 environ
CARillons 33, Alléluia 2005, 32/39
Le texte
Le texte dérive de trois sources principales : le récit de la naissance du Christ, dans Luc 2/1-14, le Crédo de Nicée-Constantinople, et Esaïe 9/5.
Le récit de Luc en forme la trame historique, et le Gloria des anges la charpente liturgique. A la strophe 3, Esaïe 9/5 donne la titulature royale de l’A.T. . Aux strophes 1 et 4, on retrouve la titulature du Christ dans le Nicaenum: » Propter nos homines…homo factus est de Maria « , puis » Deus de Deo, Lumen de lumine, Genitus, non factus, …incarnatus… ».
A la strophe 5, l’expression: » Né du cœur du Père « , est une des manières de rendre la formule nicéenne concernant « l’émanation du Fils », qui vient du Père. Elle exprime le » engendré et non créé « , né du cœur spirituel et non de » la chair » de Dieu, comme les faux dieux qui se revendiquent d’un père divin » physique « . Ou comme les autres créatures créées par Dieu.
L’expression ne semble pas attestée dans la Bible, mais elle apparaît très tôt dans l’Antiquité. Aurelius Prudens Clemens (348-405) l’emploie dans son chant: « Corde natus ex parentis – Né du coeur du Père ». La traduction allemande faite par Johannes Zwick (1496-142), reprend textuellement le latin: « Aus des Vaters Herz geboren ». On la trouve dans de nombreux cantiques. » Herz, le cœur « , y est mis pour » amour « .
La mélodie
Elle est celle du Gloria de Jacques Berthier, qui a le balancement d’une dans et une ligne mélodique simple. Tantôt la mélodie monte et flotte dans l’air, comme les anges, tantôt elle descend, comme le message destiné aux bergers et à la terre.