JESUS, TU MENES TOUS LES COEURS (trad) Noël t.

Chant 3   :     Jedermann (chacun)     page 7
    
    JESUS, TU MENES TOUS LES COEURS t.
         Der du die Herzen all regierst


« Und jedermann ging, dass er sich schätzen liesse,
ein jeglicher in seiner Stadt »
  Lukas 2/2  
    
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.

    Mélodie : Erhalt uns Herr, bei deinem Wort

1. Jésus, tu mènes tous les cœurs,  
    Près des ruisseaux pleins de fraîcheur.
    Regarde à ton peuple égaré,
    Comme un troupeau sans son berger.

2. Tu marches dans sa compagnie,
    Caché dans le sein de Marie.
    Aucun ne voit, ou jeune ou vieux,
    Combien la grâce est proche d’eux.

3. Nous qui marchons manquons le but,
    Par le péché vaincus, perdus :
    Pitié pour nous, tes serviteurs
    Aveugles, sourds, sans toi, Seigneur !

4. Esprit saint, mène le troupeau :
    Qu’au ciel il trouve le repos.
    Avec le Père et toi, l’Esprit,
    Nous rendons gloire à Jésus-Christ. Amen.
    
    
         Texte        Du der die Herzen all regierst
                          Georges Kempf, *1916
                          In den Weihnachten zu singen, années 1950
                          fr. : Yves Kéler 9.5.09 Munich

         Mélodie:  Erhalt uns, Herr, bei deinem Wort 1543
                          Martin Luther 1483-1546
                          RA 158, EKG 142, EG 193,
                          fr. : NCTC 237, deest ARC, ALL 47/08
 


Le texte

        Le texte est placé sous l’image de Jésus, le bon berger, qui mène ses brebis dans Jean 10. La strophe 1 fait allusion au Berger du Psaume 23, et au peuple sans berger de Matthieu 9/36.
Les strophes 3 et 4 reprennent le thème du peuple sans berger.
        Mais le berger est caché parmi ses brebis. Strophe 2 : « Du wandertest in ihrem Tross, Verborgen in der Jungfrau Schoss – Tu voyageais dans leur train, Caché dans le sein de la Vierge. » « Tross » est le train d’une armée, les bagages. C’est une référence aux armées, dans lesquelles les épouses et les enfants des soldats accompagnaient leurs maris à la guerre et faisaient partie des bagages. Ici, GK insiste sur le côté caché et mystérieux du Christ invisible dans le sein de Marie.

        Il s’agit aussi d’une réminiscence de la Visitation, Luc 1/39-56, où le Christ invisible en Marie tressaille à la salutation d’Elisabeth. Là aussi, de Nazareth « aux montagnes dans une ville de Juda », l’enfant voyage caché.

        L’histoire de Jésus au Temple à 12 ans, Luc 2/41-52, reprend ce thème du Christ caché parmi son peuple, dans l’enfant disparu pendant trois jours.


Texte original

1. Der du die Herzen all regierst,
    wie Wasserbäche sie lenkst und führst:
    sieh doch des Volkes grosse Zahl,
    verrirt wie Schafe allzumal.

2. Du wandertest in ihrem Tross,
    verborgen in der Jungfrau Schoss;
    und keiner wusste in der Schar,
    wie nahe ihm die Gnade war.

3. Wir laufen nach dem falschen Ziel
    mit vielem Zorn und Wunden viel;
    erbarm Dich, Herr, der armen Knecht,
    erleucht das blind, verführt Geschlecht.

4. O Heiliger Geist, sprich Du uns zu,
    dass wir im Himmel finden Ruh,
    und, Gott mit Vater und dem Sohn,
    anbeten Dich vor Deinem Thron;