LES QUATRE MAGES LES SAINTS ROIS Die vier heilige drei König Epiphanie tt

EPIPHANIE

LES QUATRE MAGES LES SAINTS ROIS  tt

Die vier heilige drei König

Melodie :pas d‘indication

1. Les quatre saints trois mages, avec l’étoile
Caspar et Balthus, leur ours et Melchior,
Voient la toute nouvelle étoile.

« Tonnerre, il y a du neuf à voir ! »

2. IIs se bottent, s’habillent, font un repas
Et quittent tout fous la ville à grands pas.

Et quand ils arrivent chez Hérode au portail,
Hérode en personne leur fait cet accueil :

3. « He, d’où venez-vous si rapidement?

Asseyez-vous sur le banc, prenez un instant! »
Nous ne pouvons pas, n’avons pas le temps
Nous partons pour cinq lieues sur le champ !

4. Et pourquoi-rien ne presse- ne pouvez-vous

pas?

Je vous fais donner du fromage et du pain. »
– Nous ne voulons ni fromage ni pain,

I1 nous faut partir encore avant demain.

5. « Vous ne voulez pas de fromage, mangez du

                       foin,

Et allez au diable, filez au loin !»

Et quand nous sortîmes de la ville là-bas,
Nous pensions: pourvu qu’Hérode en reste là !

6. Et quand nous fûmes à Bethléem,

Nous trouvâmes seuls la mère et l’enfant,

Et lui avons donné du beurre, des noix et du
lait.

Là-dessus, I’ enfant un peu nous souriait.

7. Saint-Joseph tenait le fil du berceau
Faisant faire à l’enfant de petits sauts.
Derrière la porte un ange se tenait

Qui nous a proposé un morceau de pain.

8. Maintenant nous sommes rnorts et ne vivons
plus

Et dormons au lac de Constance à Koller
depuis.

 Texte original

I. Die vier heilige drei König mit ihrem Steara,
Der Kasper, der Melchar, der Baltes, der Beara,
Sie seaga de nagelnuia Steara,

Potz Blitz! ‘s wird gwiß was Nuis draus weara.

2. Sie stiefla, sie waidle, sie fülla de Bauch,
Und springa, wie d’ Schelma, zum Städtle hinaus.
Und do sie sain kuma fürs Herodes sei Tür.
Herodes der König trat selbsta herfür.

3. »Ei, wo kömmt ihr her in so schneller Uyl?
Sitzt any aufs Bänkli, und g’ruhet a Wuyl.«
»Mie könna nit gruahga, rnie han nit de Wuyl.
Mie müasse hünt noch fünfhalba Müyl.«

4. »Ei woruma könnt ir rrit gruahga, es tutjo nit
Naut,

I will üch vor gea a Käs und a Brout.«

»Mer möaga kui Käs, mer mäaga kui Brout,
Mer müssa gau gea, ‘s tut werli gau Naut.«

5. Ei möagat er kui Käs, so frässet e Dreck,

Un schärt i ins Teufels paar Daza a weg.«

Und do mer sin körnme übers Städtle hinaus,
Denka rner, blos’ es der Herodes da Hobel fein
aus.

6.Und do rner sin komma gen Betlahai,
So find a mir ‘s Kindli ä Mueters allai.

Und do mer im han brungc Butter, Nuß und
aMilach,

Hat’s Kindli klo bizli drufaini gschilacht.

7.Sankt Joseph nahm waidli die Wiegeschnuar,
Und macht go dem Kindli a Gugel fuar,

00 stundes en Engeln hinter der Tür,

Und bot es a Mürnfeli Brout herfür. –

8. Jetz sin rner halt gestorben, und leabe nimmai,
Und liega zua Kölla am Bodasai.

            Texte   Die vier heilige drei König mit ihrem Steara,

            Des Knaben Wunderhorn

            fr. : Yves Keler 22.11.2012, Bischwiller

            Melodie          Die vier heilige drei König mit ihrem Steara,

            sans autre indication

Le texte

Le texte de ce chant parle de 4 mages dans le titre, mais dans le développement du chant il n’en est plus question. La légende du 4e mage vise un mage oublie censé venir de l’Europe du Nord ou de l’Est.

-Est, ici la Bohème probablement, dans laquelle on trouve plusieurs poèmes ou légendes

en prose de ce type.

La langue est probablement un dialecte allemand de Bohème. Les cadeaux des mages ne sont que trois, du beurre, des noix, du lait, humbles dons de paysans plutôt pauvres.

Le tour joue par mes mages a Hérode est souvent employé .pour donner un côté

humoristique a l’affaire et se trouve dans de nombreux chants des rois en Europe.