JUSTIFICATION
PÂQUES
MONDE, VEUX-TU LE SAVOIR ? to
Wollt ihr wissen, was meib Preis ?
Mélodie : Woolt ihr wissen, was mein Preis ?
Strophes
de l’original
1. Veux tu, monde, le savoir, 1
Quel est mon unique espoir,
Ma sagesse ou bien ma science,
Mon trésor, ma récompense ?
C’est Jésus, le Ressucité.
2. Quel est l’ancre de ma foi ? 2
Pour mon cœur quelle est la loi ?
Qui a fait le sacrifice
Pour me rendre la justice ?
C’est Jésus, le Ressucité.
3 Qui est la vie de ma vie, 3
Le salut de mon esprit
Qui me purifie, me lave,
Qui pardonne et qui m’élève ?
C’est Jésus, le Ressucité.
4. Si mon ceur est languissant 4
Qui fait cesser le tourment ?
Dans la peine et la souffrance
Qui soutient ma confiance ?
C’est Jésus, le Ressucité.
5. Quel est celui dont la mort 5
Me prépare un heureux sort ?
Quel est cet ami fidèle
Qui sans cesse à lui m’appelle
C’est Jésus, le Ressucité.
6. Célébrons donc tous en choerur 6
Les bienfaits du Rédempteur
Et qu’un hymne d’allégresse
Ptoclame et chante sans cesse
Que Jésus est ressuscité.
Texte Woll ihr wissen, was mein Preis . ?
Johann Christoph Schwedler 1672-1730
sur I Corinthiens 2/2
en 6 strophes : AK neu 1926
en 5 strophes : RA 502
frs: O monde, veux-tu savoir,
Recueil luthérien 1923, n° 193, str 1, 2, 4, 5, 6
qui attribue la traduction à :
Psamodies moraves, sans date,
La mélodie à Balthazar Reimann, 1747
Révision : Yves Kéler, 30.04.2011
Traduction strophe 3 : Yves Kéler 30.04.2011
Mélodie Wollt ihr wissen, was mein Preis
Balthazar Reimann, 1747
RA 502
L’auteur
Schwedler, Johann Christoph; né à Krobsdorf, Silésie le 21 décembre 1672, pasteur à Niederwiese, près de Greifenberg (Silésis) de 1698 à sa mort le 12 janvier 1720, dans la région de Herrnhut. Fut un ami proche de Zinendorf. Composa un livre de cantiques : « Die Lieder Moses und des Lammes, oder neueingreichtetes Gesangbuch », 1720. Budissin.
Le texte
Le texte français trduit l’original allemand. Il est atttribué aux Psalmodies moravesn sans date, mais est probablement assez ancien dans cette traduction française de chants allemands commencée en 1740, car Schwedler était un ami de Zinzendorf, et son chant a dû être employé tôt dans la communauté de Herrnhut. Le style de la traduction pousse à penser au XVIIIe Siècle. Par aileurs, la traduction ne suit pas le mot à mot, ce qui est difficile avec le jeu des mots et des rimes entre l’allemand et le français. Mais le sens général est respecté.
Le texte du Recueil luthérien de 1923 a été mutilé d’une strophe, la 3e. Il correspond à celui donné par RA 502, auquel manque la même strophe. En revanche, dans AK neu, on trouve le texte allemand avec 6 strophes. J’ai traduit la strophe 3 à partir de ce texte. Le chant n’existe pas dans les recueils réformés de 1859 et 1895. Il a probablement été pris par les luthériens à partir des reueils des Frères moraves de Montbéliard. Le chant n’a pas été repris dans LP dde 1938.
La révision porte surtout sur des fautes d’accent, et sur le recadrage de mots comme « sci – en – ce », qui formait 3 syllabes, contre 2 aujourd’hui. De même, le texte de la 2e strophe : « Quel est mon seul sacrifice, ma sainteté, ma justice », pas très clair à comprendre, a été modifié en « Qui a fait le sacrifice Pour me rendre la justice », conformément à l’original qui parle de purification et de justification..
La mélodie
Un site internet anglais attribue la mélodie à César Malan, du XIXe Siècles. Ceci est peut-être vrai pour la musique qui accompagne la traduction anglaise. Mais la source et le nom de la mélodie originale ne sont pas donnés.. Un site allemandit « Volktümliches Lied im 18e Jhdt Chant populaire au 18e Siècle». La mélodie indiquée par recueil Luthérien 1923 est attrbuée à Balthazr Reiman. Le site « Elsässsische Choralmelodien » donne la même source. Le site « Notendownload » donne la mélodie, san préciser le musicien.