SAINTE CENE
O NOURRITURE SAINTE tt
O allerhöchste Speise
O esca viatorum
Mélodie : O Welt, ich muss dich lassen
1. O nourriture sainte,
Sur le chemin qu’emprunte
Mon cœur, vrai pain du ciel,
Entre en ma vie et calme
Ma faim et mes alarmes,
Corps saint du Christ Fils éternel.
.
2. Comme un courant d’eau douce,
Que coule en moi la source,
Sang pur, de mon Seigneur;
Guéris la soif de l’âme,
Rends-lui la paix, le calme,
Par ton breuvage, Christ Sauveur.
.
3. Nous te faisons confiance
Sous ta faible apparence,
Dans ton humilité.
A travers cette Cène
Christ, au ciel tu nous mènes
A contempler ta majesté.
.
Texte allemand
1. O allerhöchste Speise
Auf dieser Pilgerreise,
Du wahres Himmelsbrot!
Wollst unsern Hunger stillen,
Das Herz mit Gnad erfüllen,
Uns retten von dem ewgen Tod
.
2. O süsser Brunn des Lebens,
Fliess nicht für uns vergebens,
Du meines Heilands Blut.
Lösch aus den Durst der Seelen,
So wird uns nichts mehr fehlen,
O allerhöchstes wertes Gut!
.
3. Mit Glauben und Vertrauen
Wir dich bedeckt anschauen
In dieser Niedrigkeit;
Ach, lass es einst geschehen,
Dass wir im Himmel sehen
All deine hehre Herrlichkeit!
.
Texte
O allerhöchste Speise
d’après Esca viatorum
Auteur de la traduction non signalé :
apparaît dans
Katholisches Lehr – Gebet und Gesang-buch
Mainz 1728
dans Laudate
Gesänge aus dem katholischen Andachtsbuche
Laudate, im Gebrauch bei den Volksandachten
im Bistum Augsburg, Augsburg 1904, Nr 119
fr. : Yves Kéler, 15.2.2014 Haguenau Hôpital civil
Mélodie
O Welt, ich muss dich lassen
Heinrich Isaac, 1495/1505/1539
RA 481, EG 521
fr.: O monde, viens, contemple
LP 123
Tu vas donc au supplice
LP 122
O Jésus, notre frère
NCTC 187, ARC 450, ALL 33/01
Le texte
Il traduit le célèbre chant la messe « O esca viatorum – O nourriture des voyageurs. » Le texte existe d’emblée semble-t-il en latin et en allemand. Il apparaît dans le livre de cantiques catholique de Mayence en 1661, mais est estimé comme plus ancien et daté de 1649. L’auteur est anonyme.
Les deux formes du texte allemand
Le texte de 1649 a pour titre : « O wunderbare Speise Auf dieser Pilgerreise, O Manna, Himmelsbrot », en 4 strophes, dont la 3e est une insertion dans l’original. Cette traduction allemande et la traduction en français de cette dernière figure sur ce site, sous le nom de « O SAINTE NOURRITURE », dans les chants français..
La traduction donnée par Laudate est une révision de l’édition du chant publiée en 1787, faite en 1841, également à Mayence. Sa traduction en français est le texte ci-dessus, sous le nom de « O NOURRITURE SAINTE. » Cette 2e traduction allemande comporte beaucoup de variantes apportées à la première. Mais chacune des deux formes a une réelle valeur;
Le texte ici traduit
La 1e strophe est consacrée au corps du Christ, la seconde à son sang. La 3e ouvre vers la Cène céleste. Ce chant peut servir à introduire toute la Sainte Cène, ou la communion après la prière d’humble accès et l’invitation. Il peut être chanté dans le cercle avant la communion.
La mélodie
Elle n’est pas connue chez les protestants. Elle peut être avantageusement remplacée par celle de « O Welt, ich muss dich lassen » sur laquelle l’autre texte, « O sainte nourriture », peut aussi se chanter.
Texte original selon Laudate
1. O allerhöchste Speise
Auf dieser Pilgerreise,
Du wahres Himmelsbrot!
Wollst unsern Hunger stillen,
Das Herz mit Gnad erfüllen,
Uns retten von dem ewgen Tod
2. O süsser Brunn des Lebens,
Fliess nicht für uns vergebens,
Du meines Heilands Blut.
Lösch aus den Durst der Seelen,
So wird uns nichts mehr fehlen,
O allerhöchstes wertes Gut!
3. Mit Glauben und Vertrauen
Wir dich bedeckt anschauen
In dieser Niedrigkeit;
Ach, lass es einst geschehen,
Dass wir im Himmel sehen
All deine hehre Herrlichkeit!
Texte latin de 1649, en 3 strophes
1. “O esca viatórum,
O panis angelórum, O manna coélitum,
Esuriéntes ciba, Dulcédine non priva
Corda quæréntium, Corda quæréntium.
2.“O lympha, fons amóris,
Qui puro Salvatóris, E corde prófluis
Te sitiéntes pota, Hæc sola nostra vota,
His una súfficis, His una súfficis.
3. “O Jesu, Tuum vultum,
Quem cólimus occúltum, Sub panis spécie,
Fac, ut remóto velo, Post líbera in cælo
Cernámus fácie, Cernámus fácie
.