OH ! QUE TON JOUG EST FACILE (rév) Combat spirituel, Psaume 119, 21e Trinité to

COMBAT SPIRITUEL
PSAUME 119

                             OH !  QUE TON JOUG EST FACILE to
                             OH !  QUE TA ROUTE  EST FACILE
                                        révision de LP 279

                                 Ps 119

1. Oh ! que ton joug est facile,  ou:  Oh ! que ta route est facile, 
    Et combien j’aime ta loi !
    Dieu saint, Dieu de l’évangile,
    Elle est toujours devant moi.
    A mes pieds, c’est la lumière,
    C’est le repos de mon cœur ;
    Mais pour la voir toute entière,
    Ouvre mes yeux, bon Sauveur !

2. Non, ta loi n’est pas pénible
    Pour quiconque est né de toi.
    Toute victoire est possible
    A qui combat dans la foi.
    Seigneur, dans ta forteresse
    Aucun mal ne m’atteindra :
    Si j’ai peur, dans ma faiblesse,
    Ta droite me soutiendra.

3. Délivré de l’esclavage,
    Affranchi par Jésus-Christ,
    Dieu m’adopte sans partage
    Comme enfant par son Esprit.
    Au lieu d’être dur, sévère,
    Prêt à juger et punir,
    Dieu se fait Sauveur et Père,
    Toujours prêt à me bénir !

4. Pour les sages de ce monde
    Tes jugements sont voilés.
    Mais dans ta bonté profonde,
    Tu me les as révélés.
    Tu donnes l’intelligence
    A chacun de tes enfants :
    Pour ta bienveillance immense
    Rends-nous, Dieu, reconnaissants !

5. Dieu qui guides, qui consoles,
    J’ai trouvé que le bonheur,
    C’est de garder tes paroles,
    Et je les garde en mon cœur.
    Fais-moi marcher sur ta route
    Selon tes commandements.
    Fortifie-moi dans le doute,
    Toi, mon dieu, le Tout-puissant !

                             Texte :         Oh ! que ton joug est facile
                                                 Marq. Maison, née Lutteroth, 1834
                                                 D’après le Psaume 119
                                                 LP 279
                                                 rév : Yves Kéler 1985

                              Mélodie :    Oh ! que ton joug est facile
                                                 D. Bortniansky 1751-1825
                                                 LP 279

Le texte :        

        Ce chant est un intéressant commentaire du Psaume 119, qui décrit la joie de la loi de Dieu, en combinaison avec des passages du Nouveau Testament.

         La strophe 1 commence par 119/97 :  » Combien j’aime ta loi… car j’ai toujours tes commandements avec (devant) moi « , précédé d’une citation de Matthieu 11/29-30 :  »  Mon joug est doux et mon fardeau léger. « . Cette parole de Jésus fait écho à celle de I Jean 5/3, que nous retrouvons au début de la strophe 2 :  » Ses commandements ne sont pas pénibles. » La deuxième partie de la strophe continue avec 119/105 :  » Ta parole est une lampe à mes pieds « , et 111 :  »  Tes préceptes sont la joie de mon cœur. »

        Il est possible que certains pensent que l’image du joug, quoique biblique, est mal comprise aujourd’hui. Soit que les gens ne connaissent plus l’expression, d’origine agricole, soit qu’il l’éprouve dans le sens figuré comme péjorative. On peut alors faire l’essai avec l’image de la  » route « , qui est un des thèmes du Ps 119 : suivre les voies de Dieu à la lumière de sa loi,  » lampe à mes pieds « , ou suivre le Christ en portant sa croix, mais soulagé par lui.
 
         La strophe 2 reprend I Jean 5/3, et le prolonge par le verset 4 :  » Ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde. Et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. ». La deuxième partie de la strophe reprend le Ps 91/2 :  » Je dis à l’Eternel : mon refuge et ma forteresse « , et 91/10 :  » Aucun malheur ne t’atteindra. « 
 
         Dans les strophes 3 et 4, le texte est combiné avec les discours de St Paul sur la sagesse de Dieu et la folie du monde :

          Dans la strophe 3, avec Romains 6/18 et 22:  » Affranchis du péché, esclaves de la justice « , et Romains 8/15 :  » Vous avez reçu un esprit d’adoption, qui vous fait dire : Abba, Père « . Dans la strophe 4, la combinaison se fait avec I Corinthiens 1/20-21 :  » Dieu a convaincu de folie la sagesse du monde.  »  On revient au Ps 119/130 avec :  » Tu donnes de l’intelligence aux simple. « 

          La 5e strophe est une conclusion à l’ensemble, qui s’achève par une prière. 

La mélodie :

        Elle est de Bortniansky, et a l’allure d’une danse. Elle est simple et légère, et s’adapte bien au texte, qu’elle met bien en valeur. Il faut chanter allant et naturellement, ni trop vite, ni trop lentement.