OH ! VIENS, SEIGNEUR, NE TARDE PAS (rév) d’après O Heiland, reiss die Himmel auf tt

AVENT
2e Avent

OH ! VIENS,  SEIGNEUR, NE TARDE PAS

D’après « O Heiland, reiss die Himmel auf

Mélodie : O Heiland, reiss die Himmel auf

1. Oh ! viens, Seigneur, ne tarde pas !

    Remplis nos yeux de ton éclat.

    Viens dissiper l’obscurité

    Où nous devons toujours marcher.

.

2. Brillant soleil, très pur matin,

    Viens, lève-toi sur nos chemins.

    Nous aimerions te contempler,

    Nous réjouir de ta beauté.

.

3. Nous n’abordons jamais au port :

    Délivre-nous de notre mort.

    Tous nos pas sombrent dans le soir.

    Rends-nous la joie, rends-nous l’espoir.

.

4. Parais enfin, et nous vivrons,

    Et pour toujours nous chanterons ;

    Nous n’aurons plus aucune peur,

    En joie tu changeras nos pleurs.

.

Texte

Oh ! viens, Seigneur, ne tarde pas
d’après « O Heiland reiss die Himmel auf
Frère Pierre-Etienne Taizé 1974
ALL 31/10

Mélodie

O Heiland, reiss die Himmel auf
Köln 1638, Augsbourg 1666,
RA 14, EG 7
fr. : Oh! Viens, Seigneur, ne tarde pas
ALL 31/10


Le texte

Ce texte est la réécriture par réorganisation des vers du chant « Oh ! viens, Seigneur, ne tarde pas. »

Le chant de Spee est construit sur la coupe classique de l’hymne latine IV 8.8,8.8, dont les rimes sont simples : a-a, b-b. Or Frère Pierre-Etienne a changé les rimes en les croisant : a – b – b – a, ce qui crée un désordre dans le chant. En effet, l’hymne latine est caractérisée par une succession de phrases indépendantes, qui se suivent naturellement, et qui riment simplement entre elles deux par deux. Croiser les rimes donne un chahut, car les phrases ne se correspondent pas, ni pour le sens ni pour la rime. L’effet d’ensemble est insatisfaisant, le chanteur ne s’y retrouve pas, car la rime simple permet la compréhension immédiate, ce que ne permet pas la rime croisée ici.