POUR SAUVER L’HUMANITE (rév) Noël to

NOËL
EPIPHANIE

              POUR SAUVER L’HUMANITE
                Révision de ce chant de 
                 Louis Claude d’Aquin 

           Mélodie : Pour sauver l’humanité


1. Pour sauver l’humanité,
    Jésus naît sur la terre.
    Il vient dans l’humilité,
    Il voile son mystère.
    A la crèche accourons tous :
    Jésus est né pour nous !
    Le saint enfant,  Si frêle et doux,
    Couché parmi les hommes,
    Fonde son royaume.

2. Il est Dieu, voyez l’encens
    Dont le parfum l’adore !
    Il est Dieu, il vous entend :
    Que votre cœur l’implore !
    Que nos voix chantent en chœur :
     » Jésus-Christ est le Seigneur ! « 
    Verbe éternel,  Fils du Dieu saint,
    Tu as tout créé dans ce monde
    Et la mer profonde !

3. Il est Roi : regardez l’or,
    C’est la gloire suprême !
    Il est Roi, mais son pouvoir
    Est d’aimer pour qu’on l’aime.
    Aujourd’hui, ô Christ vainqueur,
    Sois le Roi de notre cœur !
    Que notre amour,  Que notre ardeur
    Pour toi, Jésus, s’enflamment :
    Règne dans notre âme !

4. Mais le Sauveur souffrira
    La mort et le martyre,
    Puis il ressuscitera,
    Parfumé de la myrrhe.
    Les célestes messagers
    Ont appelé les bergers :
    Comme eux, venez,  Vers lui allez,
    Rendez-lui vos hommages :
    Imitez les mages.

            Texte :        Pour sauver l’humanité
                               Louis Claude d’Aquin, 18e Siècle
                               Rév : Yves Kéler, 1980
                               CARillons 29

            Mélodie      Pour sauver l’humanité
                               Louis Claude d’Aquin, 18e Siècle
                               CARillons 29

Le texte

    Ce chant est construit sur la méditation des cadeaux des mages, l’encens, l’or et la myrrhe. Trois cadeaux, trois strophes, de même que la tradition a créé trois mages à partir de ce nombre de cadeaux. La première strophe nous introduit dans l’étable et insiste sur l’abaissement et l’humilité de ce personnage, qui va s’avérer être Dieu et  Roi, mais aussi mortel. Les strophes 2, 3 et 4a développent ces trois thèmes. La 2ème partie de la dernière strophe nous ramène à l’étable avec les bergers et avec les mages. Il nous faut imiter l’adoration humble des premiers et celle, royale, des seconds.

        Ce chant est original dans sa forme, et se prête bien à un jeu de Noël, ou d’Epiphanie, comme il en existe dans quelques paroisses. Comme nos assemblées ne le connaissent pas par l’usage, le faire chanter par un groupe d’enfants ou un chœur.

La mélodie

   Elle a le rythme et l’entrain d’une danse, et sa ligne est mélodieuse. Elle comprend trois parties : 1.un procantus simple et harmonieux, en quatre lignes. 2. deux lignes hautes ;  3. un discantus avec effet d’écho qui rappelle les symphonies champêtres et l’écho des forêts.

       Cette mélodie est un excellent exemple de  » Noël de bergers « . Elle a eu grand succès aux 18ème et 19ème Siècle, et, pour la petite histoire, elle a même servi à une amusante chanson parodique sur  » une Ré-Ré-Ré, une pu-pu-pu, Une Ré, une pu, une République  Bien démocratique ! «