CONSOLATION
ENTERREMENT
SEIGNEUR, DANS MA SOUFFRANCE
Révision de LP 319
Mélodie : Herzlich tut mich verlangen
Chef couvert de blessures
1. Seigneur, dans ma souffrance,
A toi seul j’ai recours.
J’attends de ta puissance
Un sûr et prompt secours.
C’est dans les bras d’un père
Que je me suis jeté ;
En sa grâce j’espère,
Car il m’a racheté.
2. Mon âme, es-tu craintive,
Pour te laisser troubler ?
Si tu n’es plus captive,
Comment peux-tu trembler ?
Laisse aux enfants du monde
Les craintes, peurs et pleurs ;
Ta vie en Christ se fonde :
Il porte tes douleurs.
3. Ici j’ai pour partage
Un temps court et mortel.
Un plus riche héritage
M’est acquis dans le ciel :
Je sais que Jésus m’aime,
Il m’offre plus que l’or ;
Il donne sa vie même,
Lui seul est mon trésor !
4. Qu’il est doux de se dire :
L’Eternel pense à moi ;
Il sait quand je respire,
Quand je suis dans l’effroi.
Il admet que je pleure,
Et sait me consoler ;
Et quand viendra mon heure,
Il viendra me chercher.
5. De toute ma détresse,
Mon Dieu, délivre-moi,
Et sois ma forteresse
Aux jours de peur, d’effroi.
Reste, ô Dieu, mon partage;
L’espoir réside en toi.
Donne- moi l’héritage
Que j’attends par la foi.
Texte Seigneur, dans ma souffrance
Mlle Chabaud-Latour 1798-1860
strophes 1-4 :
Eglises Réformées France 1859, N°50
Eglises Réformées France 1895, N° 121
Louange et Prière 1938, N° 319
strophe 5:
Recueil de Cantiques (luthérien)1923
Paris – Montbéliard – Strasbourg N° 231/5
rév : Yves Kéler, 1985, 20.3.2012
Mélodie: Herzlich tut mich verlangen
Hans Leo Hassler 1601, 1613
(1564 Nürnberg – 1612 Frankfurt)
O Haupt voll Blut und Wunden
RA 76, EG 85
fr. :Chef couvert de blessures
LP 119
O douloureux visage
NCTC 200, ARC 452, ALL 33/13
Le texte
La strophe 3, 1e moitié, est différente dans Recueil des Eglises Réformées de France 1859, N° 50, qui donne vraisemblablement le texte original, l’auteur, Mlle de Chabaud-Latour étant décédée en 1860. Voici ce texte :
3. En montant vers le Père,
Le Fils n’a pas promis
Les biens de cette terre
A ses plus chers amis.
La correction de cette strophe a été effectuée pour l’édition de 1895 du même Recueil, N° 121, et se retrouve dans LP 1938, N° 319