SOIR, TU VAS DESCENDRE (trad) Abend wird es wieder, Soir to

SOIR

         SOIR, TU VAS DESCENDRE to
                 Abend wird es wieder

          Mélodie : Abend wird es wieder



1. Soir, tu vas descendre
    Sur les bois, les prés,
    Et ta paix s’étendre
    Au loin comme au près.

2. Le ruisseau seul bruisse
    Au pied du rocher,
    Sans que l’eau finisse
    De s’en épancher.

3. Aucun soir n’apporte
    A l’eau son repos,
    Jamais calme ou morte,
    Qu’il soit tard ou tôt.

4. S’il t’en va de même,
    Le soir, ô mon cœur,
    Trouve en Dieu, qui t’aime,
    Paix, calme et bonheur !


           Texte :      1837 Heinrich Hoffmann
                            von Fallersleben (1798-1874)
                            frs: Yves Kéler 29.10.05               
          
           Mélodie :     Abend wird es wieder 1830
                            Christian Heinrich Rinck (1770-1846)
                            
                            ou:  Alle Jahre wieder
                                   Wilhelm Hey 1837
                                   Attribuée à Friedrich Silcher 1789-1860

Le texte

        Ce chant est de H.H. von Fallersleben, qui fut un important auteur de chants populaires en Allemagne. On lui doit de grands classiques, tels que : Alle Vögel sind schon da;  Ein Männlein steht im Walde;  Kukuck, Kukuck, ruft’s aus dem Wald;  Sum, Sum, Sum, Bienchen summ herum. De son nom Hoffmann, né à Fallersleben, en Basse-Saxe, il fut bibliothécaire, poète. Il fit des recherches sur la langue allemande et devint professeur. Il est aussi l’auteur du célèbre « Deutschland, Deutschland über alles. »

         Il a été un des rénovateurs du chant d’Eglise allemand, après son effondrement à la fin du 18e Siècle. Par sa contribution dans son livre « Geschichte des deutschen kircheliedes bis auf Luthers Zeit – Histoire du chant d’Eglise allemand jusqu’au temps de Luther », il ouvrit la voie à l’hymnologie moderne.

        Bibliothécaire à Corvey, près de Hoexter, en Wetsphalie, il mourut dans cette ville en 1874.

La mélodie

 
        Elle est de Christian Heinrich Rinck (1770-1846), et a, comme le texte pour lequel est écrite, la particularité d’avoir une structure rare, en IV 6f.5 / 6f.5. On rencontre la même structure dans le chant de Noël « Alle Jahre wieder, Kommt das Christuskind » de Wilhelm Hey 1837, sur une mélodie attribuée à Friedrich Silcher (1789-1860), qui a composé la mélodie de « Prends ma main dans la tienne ». La mélodie de Silcher est plus joyeuse, et peut, selon le cas, être préférée à celle de Rinck.

L’emploi du chant

        Ce chant entre plus dans la catégorie du cantique spirituel que dans celle des cantiques de culte. Il peut clore une méditation du soir.

    TEXTE ORIGINAL

1. Abend wird es wieder
    Über Wald und Feld,
    Säuselt Frieden nieder,
    Und es ruht die Welt.

2. Nur der Bach ergiesset
    Sich am Felsen dort,
    Und er braust und fliesset,
    immer, immer fort.

3. Und kein Abend bringet
    Frieden ihm noch Ruh’;
    Keine Glocke klingelt
    Ihm ein Rastlied zu.

4. So in deinem Streben
    Bist, mein Herz, auch du;
    Gott nur kann dir geben,
    Wahre Abendruh’.