TOI QUI ME RENDS LA VIERév. de « Toi qui me rends la vie »Récit de la Passion Frères Moraves

RECIT DE LA PASSIONFRESRES MORAVES
CONSECRATION


            TOI QUI ME RENDS LA VIE
         Rév. de « Toi qui me rends la vie »

     Mélodie : Herzlich tut mich verlangen
                   = O Haupt voll Blut und Wunden
                   = Chef couvert de blessures
                   = O douloureux visage


1. Toi qui me rends la vie                  Introduction
 Et prends sur toi ma mort,
Tu vas à l’agonie,
Tu vas livrer ton corps
Pour mon âme rebelle
En offrande à la croix :
Sois mon Sauveur fidèle,
Béni, et mille fois.

2. D’esprit je t’accompagne,              Récit de la Passion
Je te suis pas à pas,
Et jusqu’à la montagne, Mont des Oliviers
Le lieu de ton trépas.
Ton martyre est une arme
Qui fait trembler le cœur :
Mes yeux fondent en larmes
D’amour et de douleur.

3. J’arrive à cette place,                     Gethsémané
Où je le vois priant,
Prosterné sur sa face,
En pleurs et tout en sang.
Sa pénitence amère
M’obtient grâce et pardon.
Son sang qui coule en terre
Devient ma guérison.

4. Jésus, sans résistance,                    Christ aux liens
Et entravé de liens,
Se livre à l’insolence
Des Juifs et des païens.
Ces sanglantes injures,
Toutes ces cruautés,
Mon Maître les endure
Pour mes iniquités.

5. Regarde ! Voilà l’homme !                Procès
Patient et saint Agneau.
Viens voir comme il assume                 Crucifixion
En croix douleurs et maux.
Jésus, tes mains percées,
Tes pieds, ton cœur fendus,
Sont les sources sacrées
D’où coule mon salut.

6. Pour tes bourreaux tu pries,
D’en haut, depuis ta croix.
Tu vois Jean et Marie :
Regarde aussi à moi.
Si le brigand coupable,
Obtient le paradis,
A moi donc, son semblable,
Il est aussi promis.

7. Ton cri : « Dieu m’abandonne! »
Pénètre dans mon cœur.
Tu dis : « J’ai soif » – Personne
N’apaise ta douleur.
A l’heure, la dernière,
Tout mon salut est dit :
Entre les mains du Père
Tu laisses ton esprit.

8. Sur toi mon œil s’arrête
Jusqu’au dernier soupir.
Se penche alors ta tête :
Tes peines vont finir.
Tu meurs, tu me fais vivre
Moi, digne au plus de mort.
Je t’offre, je te livre                           Consécration
L’esprit, l’âme et le corps.

9. Toi qui dans la poussière
Des morts étais couché,
En toi mon âme espère,
Mon cœur s’est attaché.
Vêtu de ta justice,
Vivant dans la vraie foi,
C’est par ton sacrifice
Qu’un jour j’irai vers toi.

10. Ta force me soutienne
Dans ce séjour de pleurs.
Ta grâce aussi subvienne
A toutes mes douleurs,
Jusqu’au jour où je chante
Avec l’Eglise en haut,
Par ton sang triomphante,
Le cantique nouveau.

Texte

Toi qui me rends la vie
dans Psalmodies moraves
original allemand non signalé
traducteur non signalé
dans Psalmodies moraves
1785 – 1839 : n° 285, 1862, n°
rév. : Yves Kéler, 5.8.2014 Bischwiller

Mélodie

Herzlich tut mich verlangen
Hans Leo Hassler 1601, 1613
(1564 Nürnberg – 1612 Frankfurt)
O Haupt voll Blut und Wunden
RA 76, EG 85
fr. :Chef couvert de blessures
LP 119
O douloureux visage
NCTC 200, ARC 452, ALL 33/13