TROIS FOIS SAINT, TRES SAINT, SAINT (trad) Heilig, Heilig, Heilig, unausprechlich heilig, Sanctus tt

SANCTUS


    TROIS FOIS SAINT, TRES SAINT, SAINT
   Heilig, Heilig, Heilig, Unaussprechlich heilig

           Mélodie : Gottes Sohn ist kommen


1. Trois fois Saint, très Saint, Saint,
Tu es tout-puissant et saint,
Dieu le Père et Dieu le Fils,
Et toi, Dieu le Saint-Esprit.
Tout partout ta gloire
Se répand sur terre.

2. Christ, par ta présence,
Donne-nous ta grâce,
Toi le pain vivant du ciel
Et le breuvage éternel.
Béni soit celui qui vient
Au nom du Seigneur, le Saint.

Strophe supplémentaire : un Sanctus

3. Saint est Dieu, le Père,
Saint Dieu Fils, le Maître,
Saint est Dieu le Saint-Esprit,
Dans les cieux et l’infini.
Partout sur la terre
Se répand sa gloire.


Texte

Heilig, Heilig, Heilig, Unaussprechlich heilig
strophes 1 et 2
auteur non signalé
fr. : Yves Kéler, 3.2.2014 Haguenau, Hôpital civil
strophe 3 : Sanctus
Yves Kéler

dans Laudate
Gesänge aus dem katholischen Andachtsbuche
Laudate, im Gebrauch bei den Volksandachten
im Bistum Augsburg, Augsburg 1904
Nr 11

Mélodie

Gottes Sohn ist kommen
14e Siècle, Frères moraves 1531
RA 55, EKG 2, EG 5

Le texte

Le texte provient des « Singmessen – Messes chantées », dans lesquelles les parties grégoriennes de la messe avaient été remplacées par des textes dérivés sur des mélodies de cantiques. Ici la forme est en deux strophes. La 1e strophe est trinitarisée, selon une habitude du 16e Siècle, qu’on trouve aussi dans des formes grégoriennes à cette époque. La 1e strophe achève la préface. La 2e strophe se concentre sur le Christ et sur sa présence dans le sacrement. Cette strophe introduit la prière eucharistique et les paroles d’institution qui la suivent.

La mélodie

La plupart des mélodies de ces « Singmessen » sont inconnues des protestants, même si elles ont la forme du choral luthérien. Celle du « Laudate » est dans ce cas. Je propose « Gottes Sohn ist kommen », qui est allante et bien charpentée. En effet les 4 premières lignes embrassent bien la Trinité dans la 1e strophe. De même « éternel » à la deuxième et « l’infini » à la troisième. Les deux dernières lignes, qui relancent le mouvement, achèvent bien chaque strophe.

Texte original