PÂQUES
VIE NOUVELLE
VENEZ, SORTEZ DU NOIR TOMBEAU
Kommt wieder aus der finstern Gruft
Mélodie: Du Lebensbrot, Herr Jesu Christ
1. Venez, sortez du noir tombeau,
Mes sens délaissez l’ombre !
Prenez-vous d’un élan nouveau :
Voyez, quel nouveau monde !
Jésus, dans la tombe étendu,
En sort vivant, il a vaincu
La mort et son empire !
7. Dieu, notre Dieu, soit seul loué,
Qui donne la victoire !
Ce que la mort s’était voué
A retrouvé la gloire.
Dieu est vainqueur, et Jésus vit,
Qui vers son règne nous conduit.
A Dieu soit la louange !
Texte Kommt wieder aus der finstern Gruft
V.E.Löscher
dans Recueil Schemelli, n° 68
frs : KélerYves 20.11.2007
Melodie Du Lebensbrot, Herr Jesu Christ
Peter Sohren 1668, Halle 1704
RA 232, EG 329
Partition à 4 voix : voir chez Daniel Schertzer,
Musica Sacra
35, rue du Moulin
67400 ILLKIRCH – GRAF.
tél: O3.88.67.03.36
Le texte
Le texte est de Valentin Ernst Löscher, 1673-1749, qui fut Superintendant à Jüteborg et Delitsch, puis professeur à Wittenberg, puis à nouiveau superintendant 0 Dresde, où il mourut. Löscher a aussi écrit l’impressionnant : « Ich grüsse dich am Kreuzesstamm – Je te salue au tronc de la croix», qui se chante debout après la lecture de la mort de Jésus au Vendredi saint.
Le chant de Pâques : « Kommt wieder aus der finstern Gruft », a paru dans le Recueil de Schemelli en 1736, avec une harmonisation de Bach sur une autre mélodie. Ici ne sont données que 2 strophes, celles de la partition que Daniel Schertzer m’a demandé de traduire.
Texte original
1. Kommt wieder aus der finstern Gruft,
Ihr Gott ergebnen Sinnen!
Schöpft neuen Mut und frische Luft,
Blickt hin nach Zions Zinnen;
Denn Jesus, der im Grabe lag,
Hat als ein Held am dritten Tag
Des Todes Reich besieget.
7. Gott, unserm Gott, sei Lob und Dank,
Der uns den Sieg gegeben,
Der das, was hin ins Sterben sank,
Hat wiederbracht zum Leben.
Der Sig ist unser: Jesus lebt,
Der uns zur Herrlichkeit erhebt,
Gott sei davor gelobet!
La mélodie
Ce chant se chante bien sur « Du Lebensbrot, Herr Jesu Christ », mélodie de Peter Sohren, de l’année 1668. L’envol de ces deux strophes est joyeux. Elles peuvent donner un bon graduel entre l’épître et l’évangile, ou un chant d’introduction à une prière universelle-d’intercession bien développée. On peut aussi en faire un chant de sortie.