C. 02. LA CELEBRATION DU CULTE D’ENTERREMENT
Quelques problèmes et des moyens d’y remédier
Yves Kéler, APAL, 13.10.2008
Ma réflexion part de deux points principaux :
1. l’observation de ce qui se passe dans les cultes d’enterrement actuellement en Alsace-
Lorraine comme en France :
on constate 5 choses :
1° déstructuration du culte, à l’église et au cimetière
2° un centrage sur le défunt
3° un monologue pastoral et une exclusion de la communauté
4° une prédication souvent faible et peu fondée bibliquement
5° des chants pauvres et répétitifs
2. la question de fond : fonction, structure, forme.
fonction : à quoi sert ou est destiné un culte d’enterrement ?
structure : comment le structure-t-on pour qu’il réponde à sa fonction ?
forme : quelles formes lui donne-t-on ? style général, choix des textes,
des chants, des musiques, des interventions, etc…
PREMIERE PARTIE
A. FONCTION ET STRUCTURATION, FORME
Pourquoi fait-on un culte d’enterrement ?
1. Quelques rappels de sources
La Bible en parle peu :
l’A.T vise :
la conservation du corps pour que l’âme y reste attachée
et ne vienne pas troubler les vivants, mais reste dans le sheol
la conservation de la mémoire pour la dignité des descendants :
honneur et déshonneur de la famille
plus tard : garder le corps pour la résurrection à venir :
judaïsme actuel, sans le déplacer et sans le brûler
(d’où le problème de l’Holocauste de la Shoah)
le N.T cite, entre autres :
le jeune homme de Naïn, Luc 7/11: accompagnement
par la communauté, consolation de la mère qui pleure,
action du Christ : la résurrection
l’enterrement de Lazare, Jean 11 : mêmes caratéristiques
l’enterrement du Christ, Synoptiques et Jean
Ces trois récits sont des «enterrements « dérangés »,
qui terminent en résurrection. Ils sont le modèle de l’enterrement
chrétien, qui finit ailleurs qu’au cimetière : dans le Royaume.
l’enterrement d’Ananias et Saphira, Actes 5/1-6 : les porteurs,
mais pas d’indications sur une cérémonie religieuse
des registres où les noms des morts sont notés : Apocalypse 20/13
la tradition ecclésiastique a développé plusieurs points :
la remise à Dieu du défunt : le cimetière : koimêtêrion-coemeterium :
lieu où l’on dort, en attendant la résurrection ;
Friedhof : lieu enclos = de paix ; Beethoven= Betthof : cour où on
l’on couche les morts pour le sommeil.
la terre sacrée : autour de l’Eglise, construite dans le cimetière,
en souvenir des martyrs :
Kirchhof-kerkhov : cour de l’église ;
Gottesacker : champ de Dieu = consacré
la prédication de l’Evangile du salut
l’accompagnement de la communauté : d’où culte public en principe.
Si la communauté est exceptionnellement absente, son chef :
curé, pasteur, la représente
la consolation des vivants, communauté et famille :
accompagnement, prière, chant
La discipline réformée au 19e Siècle : le mort étant enterré, (dans le cadre familial) ,un culte peut être célébré pour les vivants. (au 16e Siècle, je ne sais pas) ;
Parfois seulement une mention au culte du dimanche suivant, avec une prière pour la famille.
La discipline luthérienne est plus complète : exemple de Bouxwiller Kirchenordnung 1659, p 40 : « Chez nous donc, comme il se doit, les corps de tous le chrétiens morts en Christ sont tenus et traités avec respect, mais dans cet ordre que, d’abord le nom, l’âge et le jour où ils sont morts, sont notés dans le registre de l’Eglise. Ensuite et en second, lors de l’enterrement de gens âgés, à partir d’un texte quelconque, ou aussi selon un désir particulier, un sermon d’enterrement est tenu, avec annonce jointe (beymeldung) des renseignements personnels (=CV). A l’enterrement de gens jeunes et d’enfants, une exhortation (Vermahnung) de ceux qui se sont réunis ici. »
On voit donc des variantes selon les lieux, les temps, les confessions, quant à la raison de faire un culte d’enterrement.
2. Constantes de la FONCTION du culte d’enterrement, et de sa STRUCTURATION :
1° remettre un chrétien à Dieu :
action de grâces, supplication
2° remettre son corps à la terre :
rituel, en présence de tous : pas d’intimité familiale
3° dire que sa destinée est en Dieu au delà de la mort :
résurrection, prédication
4° consolatio fratrum :
famille et communauté : paroles de consolation
A partir de ces 4 constantes pour structurer le culte et lui donner FORME :
1° Dieu est là, le Christ, l’Esprit :
ils sont premiers, d’où structuration par des éléments
formels propres: Psaume, chants, prières, actes
doivent manifester cette antériorité
2° le corps du défunt est là :
rappel : curriculum vitae, interdiction d’ailleurs de
sépulture secrète, rituel correct de mise en terre,
avec rappel éventuel du nom, séparation d’avec le mort
par le jet de terre : une barrière entre les morts et nous.
3° affirmer la résurrection, la victoire du Christ, dès maintenant.
4° la communauté est là :
elle rend grâces à Dieu, entend le message pour son
édification, console la famille
B. PROBLEME ACTUEL
1° l’équilibre est rompu : Dieu n’est pas premier, mais le mort.
D’où CV au début du culte, alors qu’on n’a pas encore
glorifié Dieu, entendu sa parole, prié.
2° corollaire : le mort est valorisé, ainsi que l’humain familial :
le CV devient la trame du culte :
la prédication suit le déroulement du CV :
par exemple le CV + Ps 23 par fragments
3° la prédication n’est plus la prédication de la Parole de Dieu,
proprement dite : elle devient une réflexion pieuse
sur des choses diverses en rapport avec le mort(cf Ledogar)
4° la communauté est réduite au silence devant le mort
et à un accompagnement passif de la famille,
et pas à l’acclamation de Dieu par une liturgie,
des chants solides, des prières participatives.
Une des causes est : les paroissiens (les jeunes gens d’Actes 5)
ont été remplacés par des professionnels,
qui sont extérieurs à la paroisse.
C. QUELQUES PROPOSITIONS DE REMEDE
revenir au fondement objectif : Dieu,
et placer le fondement subjectif en second :
C’est la base dogmatique de la Réforme protestante
1° remettre Dieu à sa place : la première
2° remettre l’homme à sa place, la seconde
3° en restructurant le culte d’enterrement.
Sur le modèle du culte du dimanche,
qui est la source des autres cultes dits « casuels »,
comme le mariage
D’où : liturgie suivant celle du culte,
et changeant avec l’année de l’Eglise :
A l’église
(chercher le mort à la maison)
Jeu d’orgue glorifier Dieu
Chant d’entrée
Accueil : bref
Psaume + Gloria : de préférence alterné
Prière d’humilité + Kyrie
Salutation : liturgique,
ou parole de transition :
« Le Seigneur nous accueille
dans sa maison à cette heure
douloureuse, et nous écoute.
C’est pourquoi prions :
Collecte :+ Amen
Lectures bibliques dans le bon ordre : AT. écouter Dieu
Epître
(chant d’un graduel)
Alléluia + Evangile + Louange à toi, Seigneur
Jésus-Christ
Mot d’ordre de la semaine
(Credo reporté au cimetière)
Chant
Curriculum vitae : écouter l’homme
naissance, baptême, confirmation + verset, mariage religieux + texte : l
es défunts sont en principe des chrétiens*
Prédication parler de Dieu et de l’homme
Chant
Intercession :
véritable, pour le défunt, la famille, … prier Dieu
la paroisse, etc…
Notre Père
Bénédiction du corps remettre à Dieu
Mot de sortie
Bénédiction de l’assemblée : simple, sans geste,
si on va au cimetière.
Complète, avec geste,
si on n’y va pas et que le culte s’arrête là,
par exemple lors d’incinérations.
(* on a fait disparaître les fiches de l’APAL, très pratiques et exhaustives)
Au cimetière :
Descendre le corps immédiatement (c’est la meilleure forme)
Chant préparer des feuilles spéciales, avec un choix de chants
propres à la mise en terre + Credo,
qu’on pourra utiliser à touis les enterrements,
ou imprimer sur la feuille particulière de culte + Crédo
Psaume
Lecture : épître
Evangile de ta résurrection :
selon les 4 évangiles et St Paul I Cor, pour varier
Mise en terre (le cas échéant descente du corps à ce moment)
Chant
Prière
Crédo en commun
Chant
Bénédiction
Suite de la mise en terre : jet de terre par la famille
et la communauté
4° en faisant participer l’assemblée : l’assemblée fait le culte,
dirigée par le pasteur, et pas l’inverse
A l’église
Chants : les prendre dans le livre, pour élargir le choix
Répons liturgiques
Psaume antiphoné
Intercession avec réponse : « Seigneur, exauce-nous »
Notre Père dir en commun
Au cimetière
Chants, crédo dit en commun,
jet de terre, condoléances
DEUXIEME PARTIE
LES CHANTS
On constate un terrible appauvrissement :
on tourne dans 4 à 6 chants.
Leur contenu est faible
Leur musique est faible, sentimentale
Prends ma main dans la tienne romantisme allemand
Plus près de toi, mon Dieu romantisme anglais
Confie à Dieu ta route (mutilé d’une strophe pour la souffrance)
d’après Befiehl du deine Wege luthéranisme de Montbéliard
Trouver dans ma vie ta présence : inconsistant : catholicisme
Viens en cette heure, ô tendre Père réformé, mél :
Ich bete an die Macht
romantisme russo-allemand
Quand le soir descend sur ma peur negro spiritual
A toi la gloire réformé,
mélodie allemande de l’Avent :
rengaine employée
à toute occasion :
Cène, etc..
Grand Dieu, nous te bénissons, Grosser Gott : rengaine
Jesu, geh voran piétisme de Zinzendorf
Les causes:
1° Perte de l’allemand et des rubriques:
Combat spirituel, Tod Gericht und Ewigkeit:
dans RA des n° 391 à 487, soit 96 chants
2° Faiblesse classique des livres français :
peu de chants de ces rubriques :
NCTC : épreuve : 270 à276 : soit 7 chants
confiance 277 à 293, soit 17 chants,
dont plusieurs visent d’autres sujets :
mariage, soir
ARC : vivre en Christ, 40 chants,
dont beaucoup visent d’autres objets
ALLELUIA : Foi et confiance : 24 chants
espérance : 10 chants, même remarque
3° l’emploi de feuilles au lieu du livre de cantiques :
on tourne en rond dans le même choix
4° l’abandon de l’année de l’Eglise dans la vie générale
des cultes du dimanche, et par contrecoup,
de ceux d’enterrement et de mariage.
5° le manque de connaissances liturgiques et hymnologiques
des pasteurs, et la perte des savoir-faire dans la communauté
par les décisions intempestives des pasteurs,
généralement ignorants des questions générales et locales.
Quelques remèdes :
1. revenir à un choix large de chants : avec un fondement objectif
1° revenir à l’emploi de livres :
cela habitue les gens à savoir que ces livres existent, et que donc le choix peut être bien plus large (les livres ne sont pas chers : 10 à 15 neufs par an font vite un bon stock. A Sessenheim, nous avions 160 livres, et les paroissiens apportaient le leur). A la longue on y gagne en possibilités et en argent économisé sur le papier gaspillé et les horaires de la secrétaire.
2° revenir à l’année de l’Eglise :
chanter des chants de l’Avent, de Noël, etc…
Les gens sont souvent très heureux de la formule.
3° en français, commencer par un Psaume huguenot,
correspondant au temps :
Avent : Ps 24, Noël : Ps 96, Ps 98 ;
Epiphanie : Ps 100 ; Passion : Ps 91 ;
Pâques : Ps 118, etc…
4° favoriser le bilinguisme, car il permet un plus grand choix.
5° éviter autant que possible les rossignols et rengaines.
6° pratiquer une politique d’initiative : proposer aux familles des chants
7° introduire des chants nouveaux
2. placer les chants en fonction de leur place dans le culte : progression
1er chant : louange générale : Psaume, temps de l’année
2ème chant : en rapport avec les lectures, soit du temps :
année de l’Eglise, Wochenlied,
soit particulières.
3ème chant : en rapport avec la prédication et son texte.
4ème chant : sortie. Prendre des chants de sortie du temps.
En allemand, beaucoup de strophes finales des chants
visent la mort, la résurrection et la vie éternelle.
Au cimetière : faire un choix de chants, 6 par exemple,
les mettre sur une feuille qu’on donne à tous les enterrements :
à Sessenheim, tous les paroissiens avaient à la fin leur feuille,
et même des catholiques.
3° accompagner les chants selon leur rythme
souvent, le jeu de l’orgue est trop lent, ou bien le rythme propre du chant n’est pas respecté, d’où un désagrément pour le paroissien ou le participant qui doit chanter.
TROISIEME PARTIE
LA PREDICATION
Selon l’observation faite et signalée plus haut, la prédication actuellement dans beaucoup de cultes d’enterrement quitte le terrain objectif de la parole de Dieu et se place sur le terrain subjectif de l’homme.
Fonction de la prédication :
1° annoncer le message de Dieu aux hommes :
Dieu a tant aimé…
Gloire soit à Dieu… et paix sur la terre
Repentez-vous, le Royaume de Dieu s’approche
2° consolatio fratrum :
famille, paroisse, amis, etc…
3° fonction missionnaire aussi :
beaucoup de gens n’ont pas l’occasion d’entendre la parole.
Il est important pour eux qu’ils l’entendent et l’acceptent.
D’où la nécessité de préparer avec soin les prédications.
Il faut que l’auditeur et ceux qui souffrent repartent avec un viatique
Remèdes :
Trois grandes manières de choisir un texte de prédication :
1. le verset de confirmation du défunt : il est le point d’insertion de la parole dans une personne. Et il rattache la famille à la Parole de Dieu. Rappeler 1. ce que ce verset signifie. 2. comment le défunt l’a mis en œuvre, le cas échéant. 3. A nous le reprendre cette parole et de la mettre en pratique.
2. les lectures de la semaine ou du jour, en relation avec l’année de l’Eglise : on est frappé de la pertinence de beaucoup de ces textes, qui viennent d’une ancienne tradition. Danger actuel : décollement des lectures de la semaine de la FPF de l’année de l’Eglise.
3.le texte selon la circonstance :
mort douloureuse, accident, situation familiale difficile
suicide, meurtre, (disparition rarement)
fonctions publiques: syndicales, municipales, médicales.
CONCLUSION
Le problème des paroisses d’aujourd’hui
Nos paroisses ne sont plus constituées de familles, au sens simple de cellule parents-enfants et au sens complexe de parentèle. Ni d’une communauté biologique et culturelle de village ou de quartier.
Les paroisses sont composées d’individus, qui sont des cas particuliers, ou de familles qui ne sont pas forcément solidaires de l’ensemble paroissial. On peut déterminer trois groupes :
1. les anciens croyants, survivants du passé
2. les nouveaux croyants, par conversion personnelle :
descendants des vieux ou nouveaux
3. les enfants envoyés par les familles, souvent non pratiquantes,
pour la confirmation
Aux enterrements on aura :
1. la famille biologique et affective du défunt :
parents par le sang ou l’alliance, et les amis :
le lien de ces gens n’est pas d’emblée la foi.
2. le cercle des relations professionnelles,
associatives, politiques, etc…
3. la paroisse, si la personne a eu un lien avec elle.
Quoique les 1 et 2 peuvent se recouper.
D’où, les enterrements paroissiaux seront relativement rares.
D’où des demandes personnelles variables et parfois discutables :
fleurs, allocutions, évocations du défunt,
musiques d’un goût parfois douteux,…
Que faire ?
1. ne pas aller dans le sens des individus, surtout déchristianisés,
mais dans celui de la communauté de foi :
même si les demandeurs sont extérieurs à la foi et la paroisse,
leur faire comprendre que celle-ci est le dénominateur commun.
2. intégrer le cas individuel dans cette démarche, de façon claire,
avec miséricorde et compréhension bien sûr.
3. voir l’assemblée à l’enterrement comme une communauté humaine,
éventuellement paroissiale, à laquelle il faut apporter quelque chose
de la part de Dieu et de l’Eglise.
4. voir l’assemblée comme un groupe vivant, qui enterre le mort
avec l’aide du pasteur, et pas comme une masse amorphe et sans utilité.
5. établir un ordre de culte clair en tenant compte de ces prémisses :
présence de Dieu : liturgie : adoration, prière, attitudes
parole de Dieu : prédication : prédication, proclamation, écoute
présence de l’assemblée : communion fraternelle,
participation active.
6.établir un ordre paroissial clair, faute d’un ordre ecclésial chez nous, selon les données dogmatiques, bibliques et pratiques relevées auparavant. L’avantage d’un tel ordre est qu’il est là avant les individus et les cas rencontrés, et qu’il permet de tenir un cadre solide en face des désirs plus ou moins acceptables des gens. Le pasteur restera, au nom de la paroisse, maître du jeu. (Cf les anciennes Kirchenordnungen, telle celle de Bouxwiller, valable pour tout le Hanau-Lichtenberg).
CANTIQUES POUR DES CULTES D’ENTERREMENT
à partir du plan de lectures bibliques
Psaume de la semaine : entrée du culte
Cantique de la semaine : 2ème cantique
1er Avent
Ps 24 La terre au Seigneur appartient
Macht hoch die Tür
Après la longue attente
Veillez enfants des hommes
2ème Avent
Ps 80 O berger d’Israël, écoute
Nun komm, der Heiden Heiland
Viens, Rédempteur des païens
3ème Avent
Benedictus, Zacharie : Béni soit à jamais
O Heiland, reiss die Himmel auf
Oh! Viens, Seigneur, ne tarde plus
4ème Avent
Magnificat, Marie : Mon cœur rempli
Mon âme chante le Seigneur
Des cieux vers nous s’avance
Noël
Ps 96 Peuples, chantez partout sur terre
Louange soit à Jésus Christ
Autres chants de Noël
1er Noël + St Sylvestre
Nunc dimittis, Siméon : Laisse-moi désormais
Chants de Noël
Ps 121 Vers les monts j’ai levé les yeux
1er janvier
Ps 98 Entonnons un nouveau cantique
Chants de Noël ou Nouvel an
Epiphanie + 1er dim après l’Epiphanie
Ps 100 Vous qui sur la terre habitez
Wie schön leuchtet der Morgenstern
Brillante étoile du matin
2ème dimanche après l’Epiphanie
Ps 105 Bénissez Dieu, louez sans cesse
Mon allégresse dans la détresse
3ème dimanche après l’Epiphanie
Ps 86 A mon cri prête l’oreille
Ps 96 Peuples, chantez partout sur terre
4ème dimanche après l’Epiphanie
Ps 107 Louez Dieu pour sa grâce
6ème dim après l’Epiphanie, Transfigur.
Ps 97 Dieu le Seigneur est roi
Ps 84 Dans ta maison je suis heureux
Wie schön leuchtet der Morgenstern
Brillante étoile du matin
Herr Christ, der einig Gotts Sohn