(Yves Kéler, 2004)
A. PENITENCE ET ABSOLUTION
Peut se faire :
1. à la place du confiteor = Confession des péchés + paroles de grâce,
au début du culte
2. après la prédication et le chant qui la suit ( qui peut être un chant de
pénitence ),
la prière d’intercession est alors reportée après la Cène
3.après la prière d’intercession et un chant de pénitence (Busslied)
ORDRE DE LA PENITENCE – ABSOLUTION
Exhortation : « Puisque nous sommes ici réunis, pour ( écouter la Parole
de Dieu) et recevoir le sacrement du Christ, afin que cela
se fasse avec profit et produise du fruit en nous,
confessons humblement nos péchés devant Dieu. Prions :
Prière de Confession : ( peut se faire à genoux, et tourné vers l’autel)
« Je confesse ici devant Dieu et devant vous, mes
frères et mes sœurs, que j’ai gravement offensé…
Chant : Psaume 51 : O Dieu, crée en moi
Répons de l’assemblée : Schaffe in mir, Gott Ps 51
O Dieu, crée en moi Ps 51
Absolution : ( le pasteur se relève, et se tourne vers l’assemblée )
P. demande à l’assemblée:
« Afin que vous confirmiez cette humble confession
de nos péchés, je vous demande maintenant :
( les 3 questions habituelles sont dans l’ordre trinitaire,
l’assemblée y répond : OUI )
Reconnaissez-vous que vous avez péché et offensé
le Seigneur Dieu, alors répondez : Oui ! Ass : OUI
Croyez-vous que Dieu vous est propice et qu’il veut vous pardonner par
Jésus-Christ ( et que le pardon que je vous adresse est le pardon de Dieu ),
alors répondez…
Voulez-vous avec l’aide du Saint-Esprit de Dieu réformer vos vies, rejeter
vos péchés et vivre pour Dieu, alors répondez…
LA PAIX SOIT AVEC VOUS !
( dit à l’assemblée en levant la main droite en signe de paix )
« Notre Seigneur Jésus dit à ses disciples ( le soir de Pâques, lorsqu’il institue le ministère de la prédication) : « Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » Conformément à cet ordre du Seigneur, je vous déclare libres de vos péchés, afin qu’ils vous soient pardonnés, aussi parfaitement que le Seigneur Christ l’a mérité par sa mort et ordonné de le prêcher sur toute la terre. Au nom du Père, du Fils et du Saint- Esprit. Amen.
Répons de l’Assemblée : Psaume 103 : Oh qu’heureux… Mon âme, bénis l’Eternel…
Nun lob, mein Seel, den Herren
Suivent:
1. SALUTATION et PRIERE COLLECTE, si pénitence au début du culte
****
2. LITURGIE DE LA SAINTE CENE : SALUTATION et DIALOGUE
EUCHARISTIQUE, si pénitence après la prédication ou l’intercession
B. LITURGIE DE LA SAINTE CENE
( L’ordre luthérien actuel remonte à Luther, qui était revenu, en le simplifiant, au «formulaire de StHippolyte » , évêque de Rome au 3e S. Celui-ci est à la base de la forme occidentale, d’où sont sorties la messe romaine et les liturgies protestantes expurgées à la Réforme, en particulier par Luther, dans sa Formula Missae de 1523 et sa Deutsche Messe de 1526. Toutes les variantes des Cènes de type occidental, catholiques révisées type Vatican II, ou protestantes diverses : Wittenberg, Strasbourg, Genève, Anglicanes, et les formulaires dépendants, sont issues d’Hippolyte. En Orient, la base des liturgies de Sainte Cène est « l’euchologue de Sérapion », dont dérive l’ordre de Saint-Basile et de Saint Jean-Chrisostome.)
ORDRE DE LA CENE
SALUTATION
P. Le Seigneur est (soit) avec vous ! ( l’Ass. se lève )
A. Et avec ton esprit. ( ou : Le Seigneur soit avec toi !)
DIALOGUE EUCHARISTIQUE
P. Elevez vos cœurs vers le Seigneur ! ( l’Ass. Se lève, s’il n’y a
A. Nous les élevons vers le Seigneur. pas de salutation)
P. Rendez grâces au Seigneur, notre Dieu !.
A. Cela est digne et juste. ( ou : cela est important et juste )
PREFACE
a. Il est vraiment digne et juste, c’est notre joie et notre salut de te rendre grâces …
Il est vraiment important et juste, nécessaire et salutaire pour nous, de te rendre …
par Jésus (- Christ), (ton Serviteur), ton Fils, notre Seigneur :
b. ( Partie mobile, selon l’année de l’Eglise ou la circonstance )
Car, par lui, tu as préparé le salut … (Avent)
Car lui est devenu homme parmi nous … (Noël)
Car en lui, début et fin de toutes choses … ( Nouvel An, Fin de l’Année )
c. C’est pourquoi, avec tous les anges, ( la cour céleste )
toutes les puissances et… ( les pouvoirs spirituels et matériels)
toute l’Eglise de tes rachetés, ( les chrétiens et l’Eglise universelle)
nous te rendons gloire….
Et te chantons
SANCTUS ( Saint, Saint, Saint )
Saint, Saint, Saint est le Seigneur, notre Dieu, Esaïe 6 *
La terre entière est remplie de sa gloire.
Hosanna dans les lieux très haut. Matthieu 21 **
Béni soit celui sui vient au nom du Seigneur !
Hosanna dans les lieux très hauts.
* obligatoirement 3 fois le mot « Saint », selon Esaïe 6)
** entrée de Jésus à Jérusalem
PRIERE EUCHARISTIQUE
( en fait, suite de la préface, qui anciennement continuait. A partir du mot « Saint » de la prière eucharistique, on a développé le Sanctus, qui interrompt la prière )
(Oui,) tu es saint, Dieu du ciel et de la terre,
( ou : Loué sois-tu, Dieu du ciel et…)
Car tu as pris pitié de toutes tes créatures et envoyé ton Fils Unique dans notre chair.
( ici on peut intercaler des prières de mémorial de la création : 1er article)
Nous te rendons grâce pour le sacrifice unique et parfait de ton Fils sur la croix.
( ici on peut intercaler des prières de mémorial pour la rédemption : 2e article )
Nous adorons la puissance de ton amour, car tu nous donnes maintenant, à travers ce pain et ce vin, de communier au corps et au sang de ton Fils,
( ici on peut intercaler des prières de mémorial de la sanctification : 3e article )
maintenant que selon ses paroles et son propre commandement, nous exécutons son
testament.
PAROLES D’INSTITUTION
( le pasteur prend le pain :
soit toutes les hosties ensemble dans la patène
soit une seule hostie, petite, ou grande qu’on fragmentera plus tard,
soit la patène dans la main gauche et une hostie prélevée dans la main droite,
tout cela pour signifier que le pain=corps du Christ est unique (I Cor 11), même si les hosties sont prédécoupées,
l’élève pour le montrer à l’assemblée, et dit : )
Notre Seigneur Jésus-Christ, dans la nuit où il fut livré,
prit du pain, rendit grâces, le rompit, le donna à ses disciples *,
en disant :« Prenez, mangez, ceci est mon corps. »
( le pasteur repose le pain )
( * à ses disciples, et pas « à ses amis », qui n’est pas dans le texte biblique, et que les catholiques emploient fréquemment. Jésus a donné la Cène à tous ses 12 disciples, y compris Judas, qui n’était plus un « ami « . )
(le pasteur prend la coupe :
une seule s’il y en plusieurs sur la table, pour montrer que la coupe du Christ, comme le pain, est unique. Plus tard, on pourra, si on le désire, faire avec les coupes le geste qui signifie l’unité du sang du Christ,
l’élève pour la montrer à l’assemblée, et dit : )
De même, après le souper, il prit la coupe, rendit grâces, la leur donna en disant :
« Buvez-en tous,
– cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, ( St Paul, I Cor 11 et Luc 22)
( ceci est mon sang , le sang de l’alliance, ( Matthieu et Marc )
qui a été versé pour vous en rémission de tous vos péchés.
Faites ceci, en mémoire de moi, chaque fois que vous en boirez.
( Car je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne,
– jusqu’à ce que le Royaume de Dieu soit venu : Luc 22/18)
– jusqu’au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu : Marc 14/25
– jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau dans le royaume de mon Père )
( le pasteur repose la coupe )
MEMORIAL ( ANAMNESE )
C’est ainsi que nous commémorons les souffrances et la mort de notre Seigneur Jésus-Christ,
que nous nous réjouissons de sa ( glorieuse ) résurrection d’entre les morts,
et que nous nous consolons de son départ auprès du Père,
où il intercède pour nous comme notre grand-prêtre.
( Ici on peut intercaler un chant de mémorial :
Halt im Gedächtnis Jesum Christ
Christ est venu, Christ est mort, etc …
ou un chant pour l’intercession du Christ )
INVOCATION DU SAINT-ESPRIT ( EPICLESE )
( la pasteur élève les bras vers le ciel, paumes vers le haut, pour signifier à la fois l’invocation et la réception de l’Esprit )
Envoie sur nous, Dieu Saint ( ou : Dieu, notre Père ) , ton Saint-Esprit,
Et remplis de lui toute ( la maison de ) ton Eglise.
Sanctifie-la et renouvelle-la dans son corps et dans son esprit,
afin qu’elle soit le témoignage de ta gloire.
Sanctifie ce pain (+) et sanctifie ce vin (+),
( le pasteur prend le pain, puis la coupe, et y fait le signe de la croix)
afin qu’ils deviennent pour nous communion au corps et au sang de notre
Seigneur.
Sanctifie nos corps et nos âmes (+),
( le pasteur fait le signe de croix sur lui même. Les membres de l’assemblé peuvent faire de même )
afin que nous recevions tes dons dans la vraie foi et pour notre salut.
PRIERE DES EPIS ( DIDACHE )
Et comme les épis, jadis épars dans les campagnes, sont maintenant réunis dans ce pain ( et sur cette table),
( et comme les grappes, autrefois répandues sur les collines, sont maintenant réunies dans cette coupe, ) (cette phrase est une parallélisation ultérieure pour le vin)
ainsi, Seigneur, rassemble toute ton Eglise des extrémités de la terre dans ton Royaume,
afin qu’un jour, avec tous les saints (ou : tous tes rachetés, ou : tous les croyants ),
nous puissions te rendre gloire, et te prier comme ton Fils nous a appris à le faire :
NOTRE PERE
( peut être prié ou chanté en commun, avec la sonnerie des cloches, car c’est une prière universelle )
AGNUS DEI ( Christ, agneau de Dieu )
( l’Agnus Dei se chante trois fois, selon la tradition ancienne, car il s’est développé à partir du Kyrie, comme prière d’humble accès. On le chantait au moment de la préparation des espèces, en vue de la distribution par les diacres. L’Agnus Dei se chantait d’abord autant de fois qu’il fallait jusqu’à la fin de la préparation des espèces. Plus tard, on le ramena à trois fois, ( comme le Kyrie eleison, qui se chante trois fois : Kyrie = Père, Christe = Fils, Kyrie = St Esprit, ou trois fois trois fois, soit 9 fois, le trois signifiant ici la victoire de Dieu, et formant un chiffre carré : 3 X 3. On trouve même 12 fois, pour former un chiffre carré de trois : 4 X 3). La tradition française de ne chanter que deux fois provient d’une négligence d’impression dans les livres de chant et d’orgue, où l’on a oublié de signaler la répétition !)
Christ, Agneau de Dieu, qui ôtes le péché du monde, ô prends pitié de nous !
Christ, Agneau de Dieu, qui ôtes le péché du monde, ô prends pitié de nous !
Christ, Agneau de Dieu, qui ôtes le péché du monde, accorde-nous ta paix ! Amen.
BENEDICTION, FRACTION, ( SANCTA SANCTIS ), MARANATHA
BENEDICTION de la coupe
( le pasteur prend la coupe et dit, en faisant le geste de la bénédiction : )
Dans cette coupe que nous bénissons, accorde-nous, Seigneur, la communion au sang de ton Fils ! ( C’est une seule coupe, c’est pourquoi nous sommes un en Christ * )
(* cette phrase est une parallélisation ultérieure de la parole sur le pain)
( Ici, s’il y a plusieurs coupes sur l’autel, on peut verser de celle qui a été consacrée par le signe de la croix sur le vin, pendant l’épiclèse, dans l’autre ou les autres coupes. Ainsi, le vin de toutes les coupes est consacré. Ce geste se fait le plus simplement en tenant une coupe dans chaque main, face à l’assemblée, qui doit pouvoir voir le geste pour qu’il ait un sens)
FRACTION du pain
( le pasteur prend une hostie et la brise, face à l’assemblée, et dit : )
Dans ce pain que nous rompons, donne-nous, Seigneur, la communion au corps de ton Fils.
C’est un seul pain, c’est pourquoi nous sommes un ( seul corps ) en Christ.
( le pasteur repose l’hostie brisée dans la patène. S’il y a deux patènes ou plus, il place un fragment sur chaque patène )
SANCTA SANCTIS :
( le pasteur montre les espèces sur la table, ou il prend une patène et une coupe en mains pour ce faire, et dit : )
Les choses saintes sont pour les saints. Un seul est saint, Jésus-Christ, à la gloire de Dieu, le Père !
MARANATHA :
Maranatha, le Seigneur vient ! Oui, viens, Seigneur Jésus, et unis-nous !
( éventuellement ici : Agnus Dei, s’il n’a pas été chanté plus haut)
PRIERE D’HUMBLE ACCES, INVITATION
Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres dans maison, mais dis seulement un mot, et ton serviteur sera guéri !
Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un m’ouvre la porte, j’entrarai chez lui, je prendrai la Cène avec lui et lui avec moi !
Venez, car tout est prêt !
( le pasteur tend les deux bras vers l’assemblée, en signe d’accueil )
COMMUNION
MISE EN PLACE :
( l’assemblée monte vers l’autel et se place :
1. en cercle si on peut faire le tour de l’autel,
2. en demi-cercle ou en ligne face à l’autel, si on ne peut le contourner
3.ou passe devant le ou les officiants, si on pratique la communion
ambulatoire, généralement quand il y a de grandes assemblées.
COMMUNION DES DISTRIBUTEURS
Les officiants : pasteur(s) et laïcs communient d’abord, selon la règle qu’il faut avoir reçu pour pouvoir donner. Le pasteur officiant principal donne la communion aux autres distributeurs. L’un d’entre eux donne la communion à l’officiant principal.
COMMUNION DE L’ASSEMBLEE
On donne le pain et le vin à chaque communiant, pain dans la main, coupe en main ( an- ciennement, directement le pain dans la bouche et la coupe aux lèvres. On rencontre encore des paroissiens qui prennent position en ouvrant la bouche.) Cela montre bien qu’on don- ne et qu’on reçoit, et qu’on ne prend pas: une des paroles d’accompagnement dit : » le corps du Christ, le sang du Christ, donné (ou :offert, sacrifié) pour toi, pour la vie éternelle. » Cela permet aussi, pour la coupe, de la tourner à chaque communiant et de la nettoyer régulière- ment, soit à chaque troisième ou quatrième personne, soit à chaque communiant. Ce nettoyage rend la coupe plus appétissante, et permet aussi de combattre les craintes hygiénistes, en ré- alité non fondées selon les biologistes qui ont étudié le problème.
Contrairement à une légende, cette manière de faire est beaucoup plus rapide que celle qui consiste à laisser « filer » la patène et la coupe, car un distributeur un peu exercé est plus rapi-de qu’une foule maladroite. Un distributeur expérimenté peut même donner le vin avec deux coupes, et a encore le temps de les nettoyer et même d’aller plus vite que quelqu’un qui n’a qu’une coupe !
PAROLES D’ACCOMPAGNEMENT :
Les paroles d’accompagnement sont diverses :
1. on peut répéter les paroles d’institution, et les compléter par ces mots : « cette
communion au corps et au sang de notre Seigneur Jésus te (vous) fortifie pour la
vie éternelle, et produise en vous des fruits de bonté, de patience et de paix.
Amen.
Ou: … des fruits d’amour fraternel, de patience dans les souffrances et de paix
dans (ton) vos cœurs. Amen.
2. Le corps du Christ, donné ( rompu ) pour toi (vous) te (vous) fortifie pour la vie
éternelle.
Le sang du Christ, versé pour toi ( vous ) te (vous) fortifie pour la vie éternelle.
3. Le début du Psaume 23, ou même en entier.
4. D’autres paroles sont possibles :
Esaïe55/1 : Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, buvez et mangez
gratuitement.
Jean 6/54-56 : Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle,
(et je le ressusciterai au dernier jour.) . Car ma chair est vraiment une
nourriture et mon sang est vraiment un breuvage.
GESTE DE PAIX :
En Alsace-Lorraine, et en France et en Allemagne aussi, le baiser de paix n’a guère de succès. La pudeur naturelle de nos gens les retient. Se donner la main dans le cercle est excellent et manifeste bien l’amour fraternel. Les officiants entrent dans le cercle. Le pasteur prononcera des paroles qui résument le thème du dimanche ou de la fête. Ensuite, il renverra les gens, avec la formule habituelle : Allez dans la paix du Seigneur. Cette façon de faire est appréciée des gens.
Cela montre que la communion de la Sainte-Cène se fait de plusieurs manières :
– par les espèces : communion avec le Christ, et avec l’autel qui rappelle son sacrifice,
comme le dit St Pau, I Cor 11
– par les espèces aussi entre les distributeurs et l’assemblée
– par le geste fraternel, humain,
On a de cette manière une communion « radiale », du centre qu’est l’autel, vers les assistants, et « circulaire », entre les communiants, le tout à la manière d’une roue.
RENVOI :
« Allez dans la paix du Seigneur ( du Christ). Amen. »
L’assemblée et les officiants s’inclinent devant le Christ, figuré sur l’autel par le crucifix( « tu ne pourais pas poser là une image du Christ, s’il n’était pas déjà là, avant toi et avant ton image de lui « , disent les orthodoxes ! ) , puis rejoint sa place dans les bances ( ou chaises).
ACTION DE GRACES
CHANT
On peut chanter ici un cantique d’action de grâces, particulièrement prévu pour la Cène. Un chant classique, proposé par Calvin et Luther : le Cantique de Siméon :
Laisse-moi, désormais, Seigneur, aller en paix
Im Frieden dein, o Herre mein RA 295
PRIERE
(peut être introduite par le verset suivant:
Was wir genossen mit dem Munde in dieser Zeit,
Werde uns, Herr, eine Speise für die Ewigkeit.
(Amen, dit par l’assemblée)
Ce qu’avec la bouche, en ce temps, nous avons goûté,
Nous soit une nourriture pour l’éternité. (Amen, dit par l’assemblée)
Nous te rendons grâces, Dieu tout-puissant, pour la communion au corps et au sang de ton Fils Unique, Jésus-Christ, notre Seigneur, et nous te prions de faire que celle-ci produise en nous des fruits de justice et de vérité qui te soient agréables, par ce même Jésus-Christ, auquel comme à toi, Père, et au Saint-Esprit, soient honneur, louange et gloire, aux siècles des siècles. Amen.
( cette prière classique est un modèle de concision, et donne un schéma pour formuler une prière plus étendue)
MOT D’ENVOI ( SCHLUSS-SPRUCH )
Cette parole d’envoi se compose d’ordinaire d’une phrase d’un psaume, coupée en deux selon la règle du parallélisme. A la fin de chaque ligne se place un Halléluia. Il y a un mot par dimanche, comme le mot d’ordre. Il figure à la fin du culte dans les liturgies. On peut aussi en trouver une liste dans certaines liturgies.
Exemple : Rendez grâces au Seigneur, car il est bon, Halléluia,
Car éternel est son amour, Halléluia.
CHANT DE SORTIE
On peut prendre un chant final de Sainte-Cène, adapté à l’année de l’Eglise, ou un chant de sortie, lui aussi adapté, ou un chant de sortie de culte.
BENEDICTION
Elle se donne mains levées, et s’adresse à l’assemblée avec le « vous », puisqu’elle est donnée, et pas avec le « nous », qui signifie qu’on reçoit. L’officiant donne, l’assermblée reçoit, donc l’officiant doit dire : « Que le Seigneur vous bénisse… ».
JEU D’ORGUE, SORTIE